• Belle journée à toutes et à tous,

    Voici l'histoire la plus "mystérieuse" jamais entendue...Si elle ne m'avait pas été racontée par mon frère  je serai, comme vous, très sceptique et je n'y croirais pas...Lorsqu'il me l'a racontée il était très sérieux et je suis convaincue qu'il ne fabulait pas...

    A titre indicatif, ce frère était très cartésien....et pourtant, c'est à lui que je dois les histoires les plus "incroyables" de mon répertoire...

    Peu importe, cette anecdote m'interpelle encore !!!

    Un saut dans le temps

    Un saut dans le temps

         Lorsque nous étions jeunes, nous n’avions aucun mal à trouver un emploi pendant nos vacances d’été, beaucoup moins que les jeunes d’aujourd’hui.

    Pour ma part, à 17 ans, j’ai commencé à me familiariser au monde du travail en m’occupant de cinq enfants âgés de 2 à 6 ans à Pornichet ! Qui, aujourd’hui confierait des enfants de cet âge à une « gamine » de 17 ans !!! Et pourtant, je ne m’en étais pas trop mal sortie…avec quelques kilos en moins à la fin du mois ! (Tiens, tiens ! il serait peut-être temps que je retente l’expérience !)

    Ensuite, j’ai eu la chance, avec ma sœur, d’être embauchée dans une colonie de vacances SNCF en Haute-Savoie… Le rêve ! Des mois inoubliables où le travail - pourtant très sérieux à la plonge, à la lingerie ou au service de table- ressemblait étrangement à des vacances avec ses temps libres en excursions avec les colons, au foyer le soir, et à Genève l’après-midi.

    Mon frère, quant à lui, travaillait dans un magasin de pièces et accessoires automobiles grâce à un oncle qui connaissait très bien le patron (le piston marchait déjà bien !!!). Il s’occupait des colis et livraisons sur Nantes, un job qui lui plaisait bien, d’autant plus que le directeur de cette boite était un homme charmant, très professionnel et à l’écoute des jeunes.

    Tout ceci se passait dans les années 70… toute notre jeunesse !

    Après cette période « rose », nous avons tous poursuivi nos études avant de  nous installer réellement dans le monde du travail… sans difficulté... C’est vrai que nous étions très chanceux à cette période !

    La vie a donc tranquillement suivi son cours, avec mariages, enfants, joies, peines, et …train-train quotidien.

    Par contre, rester dans la même ville, dans le même bahut  n’était absolument pas la tasse de thé de mon frère qui a passé sa carrière d’enseignant à vadrouiller à l’étranger  en Côte d’Ivoire et au Maroc,  et enfin en France… mais à la Réunion.

    Bien sûr, de temps en temps, on avait le bonheur de le voir faire une apparition dans le coin.  On passait des heures à écouter ses péripéties, des anecdotes pleines de charme…et c’est précisément en revenant de Côte d’Ivoire qu’un autre voyage l’attendait ! Mais quel voyage ! Un voyage dans le temps.

    C’est à l’occasion d’une sortie au centre-ville qu’il passe par hasard devant l’ancienne boutique où il avait travaillé étant jeune. Il s’arrête,  et se dit que ce serait sympa d’y retourner un instant pour saluer le patron qui l’avait si bien accueilli. Il entre et s’imprègne  à nouveau de l’atmosphère du lieu qui n’a pas changé. Il trouve même particulièrement agréable de retrouver cette sensation de bien-être…ses souvenirs le rattrapent.  Par contre, certains éléments du décor ont néanmoins été modifiés. C’est plus aéré, l’agencement est plus  pratique et le comptoir n’est plus à la même place, laissant les étagères du fond de l’atelier plus visibles. Justement, au comptoir, le patron a le nez dans un énorme registre. Quand il relève la tête, il reconnait mon frère et les deux hommes se mettent à discuter comme s’ils s’étaient vus la veille. Dans la conversation, monsieur Mac Alistair prend de ses nouvelles et lui explique qu’il est grand temps pour lui de préparer sa retraite prochaine. C’est la raison pour laquelle il est en train de mettre ses comptes à jour…un boulot impressionnant à l’entendre.

    Le temps passe et mon frère, heureux de sa visite retourne à la maison.

    Quelques jours plus tard, il rencontre mon oncle et lui parle de sa visite. Il lui raconte les transformations réalisées dans la boutique, le prochain départ à la retraite de son ami et lui transmet même son bonjour. Mon oncle l’écoute sans broncher,  s’informe de la date à laquelle a eu lieu cette entrevue, le fixe et s’étonne :

    • Tout ça me semble tout à fait exact. Effectivement, les changements que tu me décris ont bien été réalisés il y a longtemps déjà, mais… monsieur Mac Alistair  est décédé depuis plusieurs années. Le magasin n’existe plus!

    Mon frère reste figé sur place et n’a plus qu’une envie, retourner dès le lendemain s’assurer de la véracité des faits.

    A l’endroit même où il avait discuté avec son ex-employeur les jours précédents, l’établissement est bien à la même place, mais les portes et fenêtres murées, sans trace de vie !

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  • Bonjour tout le monde,

    C'est peut-être votre fête ou votre anniversaire...ou pas.

    En tout cas, ce n'est pas la fête des mères, ni celle des pères, ce n'est pas le premier mai, ni Pâques, ni Noël...vous ne m'avez pas invitée à déjeuner...et pourtant, aujourd'hui, j'ai envie de vous offrir des fleurs, comme ça,  sans raison...

    En voici un énorme bouquet

    Belle et douce journée à toutes et à tous.

    symphonie florale

    Symphonie florale

         La journée a été éprouvante pour Mina : une tonne de travail, un patron constamment sur le dos, et pour finir une heure dans les embouteillages. Ce n’est qu’en arrivant sur le chemin qui la mène à son village qu’elle peut enfin souffler. Au volant de sa voiture, elle se détend et chantonne en écoutant Soprano. Elle admire le paysage et se dit qu’elle a bien de la chance de vivre au milieu de cette nature si généreuse et si colorée en cette saison. Elle se sentirait presque protégée sur cette route bordée de haies touffues d’où jaillissent comme un feu d’artifice des bouquets blancs d’aubépines et jaunes d’or des genêts.

    symphonie florale

    Perdue dans ses pensées, elle aperçoit soudain deux grandes marguerites qui penchent dangereusement leurs têtes sur la chaussée. « Mais elles font du stop !!» constate-t-elle en s’arrêtant pour les cueillir, comme elles sont jolies !

    • Merci Mina, entend-elle nettement tandis qu’elle remonte dans sa Clio.
    • Je suis fatiguée ! j’entends des voix…dit-elle tout haut en reprenant son volant.

    En arrivant chez elle, elle pose négligemment son sac sur la table du séjour, attrape un vase de terre cuite sur une étagère, le remplit d’eau et y dépose les deux fleurs. Elle sort ensuite dans le jardin pour prendre l’air. Elle en a bien besoin.

    symphonie florale

    Adossée à la cabane de jardin, bien calée sur une chaise en rotin, elle ferme les yeux et respire profondément, laissant le parfum du jasmin entrer dans ses narines et envahir tout son être. Bercée par la douceur de cette fin de journée, elle  ne tarde pas à s’assoupir. C’est alors qu’elle entend des petites voix cristallines l’appeler :

    • ..coucou...coucou. Tu viens nous regarder ?

    Ce sont les clochettes des campanules violettes qui s’agitent pour l’inviter au plus magique des spectacles. Mina ouvre lentement les yeux et découvre son jardin métamorphosé. Elle s’approche du seringa et ne peut qu’admirer les étamines délicatement parfumées  surgissant du cœur de chaque coupelle blanche. Enivrée par cet arôme, elle se dirige vers les asters qui, pour lui offrir un magnifique ballet,  ont enfilé leur justaucorps jaune et leur tutu mauve. Ils sont accompagnés par les azalées vêtues de longues robes roses et les clématites qui évoluent en toute légèreté dans de longs voiles bleus.

    symphonie florale

    Plus loin, ce sont les œillets qui s’élancent dans un flamenco endiablé, laissant virevolter autour d’eux leurs longues robes andalouses à frous frous rouges et volants blancs.

    symphonie florale

    Mina réfrène ensuite un éclat de rire en apercevant les fleurs de pommes de terre aux allures de clown. Elles semblent jouer au rugby avec le ballon orange qu’elles portent à bout de bras sur leur maillot blanc. Sur le terrain, les pissenlits et les bleuets jouent les pom pom girls en agitant leurs gros pompons jaunes et bleus pour encourager leurs équipes.

    symphonie florale

    Elle s’arrête enfin, près d’un fragile coquelicot rouge vif tout tremblant :

    • Je ne pensais pas que tu me regarderais, lui dit-il timidement. Je suis tellement quelconque. Je n’ai pas une garde-robe si impressionnante et majestueuse que les roses, ni...
    • Les roses sont fières et orgueilleuses ! toi, tu es simple et tu dégages tellement de douceur. Quand je t’aperçois, je suis émue rien qu’en pensant à l’or des champs de blé dans lesquels tu vis habituellement...C’est tellement beau !

    symphonie florale

    En disant ces mots, Mina ferme à nouveau les yeux pour imaginer ces grandes étendues rouge et or dans lesquelles elle jouait lorsqu’elle était enfant, et sombre à nouveau dans un profond sommeil.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Lorsque je me suis réveillée ce matin, un magnifique soleil se levait lui aussi...Belle journée, me suis-je dit en sortant dans le jardin pour faire quelques pas. Oups ! Une grosse averse m'a incité à rentrer aussi vite que j'étais sortie, ne chassant même pas le soleil qui restait lui, impassible.

    Je me suis mise alors à scruter le ciel en attendant l'apparition d'un arc-en-ciel....mais que nenni ! pas de ruban lumineux, juste des nuages ! J'ai alors pensé à cette histoire......

    Arc-en-ciel

     

     

    Arc- en- ciel :

    Du Ciel vers la Terre

     

      Ce jour-là, Gabriella prend la route vers Piriac. Elle va  chercher ses enfants qui viennent de passer quinze jours de vacances à la mer avec leurs grands-parents. Leur séjour est terminé et tout serait banal si elle n’était pas aussi inquiète. Elle vient d’apprendre  que sa mère a été transportée dans la nuit aux urgences. Les « urgences la nuit » cela fait toujours un peu peur et elle a hâte d’arriver pour prendre des nouvelles. Que s’est-il passé ? Tout avait l’air normal hier lorsqu’elle a téléphoné ! Tout ce qu’on lui a dit c’est que sa mère a  ressenti de violentes douleurs au cours de la nuit.

    Dans la voiture, elle essaie de se rassurer et « demande un signe » qui lui prouverait que les membres de la famille, la plupart partis trop tôt, sont là, avec sa mère pour l’aider à aller mieux…Il faut préciser que c’est une sorte de « coutume » dans sa famille de faire appel aux « chers disparus » dans les moments difficiles. N’ayant pas l’habitude d’imaginer sa mère souffrante, elle n’y va pas de main morte et fait carrément appel à tous les membres de la famille proches de sa mère (parents, frère, sœur et tante !).

    Soudain, son regard est attiré par un bel arc- en –ciel qui vient de se former au-dessus du paysage. Elle se dit que c’est « peut-être » le signe qu’elle attendait, mais beaucoup trop « léger » vu le temps pourri de ces derniers jours ! Elle demande à en voir un second.

    Un deuxième arc-en-ciel se dessine dans le ciel sitôt sa demande formulée.

    Elle n’est pas encore satisfaite et se dit qu’avec un troisième, cela lui donnera un peu plus de baume au cœur ! Le troisième arc-en-ciel apparait sur sa droite…Puis un quatrième sur sa gauche…et enfin un cinquième, magnifique !

    Elle en est convaincue ! Jamais elle n’avait vu se profiler entre les nuages autant d’arcs- en- ciel …et cela en seulement trois quart d’heure de trajet.

    • Je pense qu’il s’agit bien là de « votre » signe murmure-t-elle,  seule dans sa voiture, chacun votre  arc en ciel !! Si c’est bien vous, je veux un autre arc en ciel, mais cette fois en face de moi, car tous ceux qui se sont présentés étaient sur les côtés.

    Elle n’est pas un peu « gourmande » notre Gabriella ? Il ne faut tout de même pas exagérer ! C’est bien de solliciter les personnes que l’on a aimées profondément sur terre, mais ils n’ont quand même pas tous les pouvoirs !! Et ne risquent-ils pas de se vexer si on leur en demande trop ? Quand elle formule cette dernière faveur, y croit-elle elle-même  réellement ?

    Sans doute, mais ce qui est difficile à croire se produit pourtant, puisque presque instantanément un superbe et sixième arc en ciel se déroule, tel un tapis multicolore, juste devant ses yeux, pile en face d’elle !

    Gabriella termine son anecdote en disant : «  là, je suis un peu plus sereine et je sais qu’ils sont tous là ! »

    Elle m’a raconté cette histoire, mais ce qu’elle ignorait en revanche en demandant ces signes, c’est bien entendu leur signification…je l’ai retrouvée sur le net :

    « Selon la Bible, l'arc-en-ciel est l'alliance entre Dieu et les hommes. C'est un symbole de paix et de prospérité, l'union du Ciel et de la Terre. Pour les Navajos, une tribu amérindienne, c'est le pont entre le monde des humains et celui des morts »

    « Ce ruban lumineux de sept couleurs, qui possèderaient des lingots d'or à ses extrémités, est le symbole de la paix, de l'harmonie et l'espoir. Lorsqu'il apparait dans le ciel, l'arc-en-ciel nous rappelle que nous devons garder espoir, que nos rêves sont sur le point de se réaliser ».

    Je pense que cette explication se passe de commentaires !!!!

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  • Bonjour tout le monde,

    Avez- vous trouvé les dix neuf "mers et océans" cachés dans le texte envoyé par Jimmy ?

     Super ! Pour les autres, voici la solution...pour ma part, je ne savais pas qu'il y avait des mers de toutes les couleurs !! Maintenant, je sais :Noire, rouge, jaune, blanche...Bizarre! il n'y a même pas de mer bleue!

    Belle journée à toutes et à tous

     

    Querelle au labo

    Mehdi enfile sa blouse blanche et s'introduit dans le laboratoire. Tout lui parait normal jusqu'à ce qu'il entende la grosse voix d'hannibal:

    "Mehdi, tes rats n'étaient plus dans leur cage ce matin, dit-il en élevant la voix, et J'ai dû relever les manches pour tous les récupérer. J'en ai marre, ma rage doit se voir sur mon visage.

    - Ah! râle autant que tu veux, mais j'ai bien conscience que c'est casse-pieds, n'en doute pas!"

    Mehdi se lance alors dans quelques palabres à dormir debout pour expliquer noir sur blanc qu'il n'y est pour rien, il a beau formuler toutes sortes d'excuses, Hannibal est encore rouge de colère car avec cet incident, il a pris beaucoup de retard. Cette fois sa rage n'est pas si fictive que d'ordinaire.

    "Bon, j'admets, dit Mehdi, ils se sont échappés hier soir quand j'ai ouvert la cage pour les nourrir, mais je ne les ai pas coursés car ils me font trop peur"

    Hannibal tique un peu à l'écoute de cette excuse:

    "Tu n'es pas si peureux que ça, hein? dis?

    - Un peu quand même répond Mehdi en riant jaune"

    Hannibal est furieux que ce froussard gaspille de la sorte son énergie à lui à cause de telles futilités.

    ...et ce n'est pas qu'un petit étang de maladresses, car dans ce texte vous avez pu découvrir 19 mers et océans différents.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Le hasard ! Encore lui !

    Et s'il n'y avait pas de hasard justement ....Et si on lui faisait confiance parfois...

    En tous cas, dans cette histoire, (bien connue pour la plupart...) le hasard a bien fait les choses...

    deuxième chance...

     

    La deuxième chance

       Il parait que nous avons tous droit à une deuxième chance, et ce, dans tous les domaines de notre vie. Parfois, elle se présente à nous d’une manière tout à fait inattendue, voire très « étrange ». A nous de savoir la saisir. Cette deuxième chance vient bien souvent vers nous lorsque ce qui vient de nous « échapper » correspondait exactement à nos aspirations, à nos rêves, comme c’est le cas dans l’anecdote qui suit :

    A la recherche d’une maison depuis un certain temps, ma fille nous téléphone un jour, très enjouée, enthousiaste. Elle vient de visiter une maison qui lui plait beaucoup. Située dans un charmant village à une vingtaine de kms de son lieu de travail, elle est entourée d’un immense terrain et correspond parfaitement à son budget :

    • J’aimerais que vous veniez la voir avec moi pour avoir votre avis...il doit y avoir un hic !! c’est sûr !

    Il faut faire vite, forcément il y a plusieurs personnes qui doivent venir  le lendemain. On accompagne donc notre fille pour une deuxième visite (que le propriétaire, sympa, a acceptée).

    Notre fille nous apprend dans la foulée que c’est grâce à un « coup de chance » que cette maison était toujours en vente. Elle n’avait fait qu’un passage éclair sur les petites annonces à cause de son prix super intéressant. Les précédents « acheteurs éventuels » n’avaient pas obtenu leur prêt à la banque !!

      En entrant dans cette maison, je ne peux m’empêcher d’imaginer ma fille dans ce lieu...il lui correspond tellement, avec en plus, de belles possibilités d’améliorations...de beaux volumes, trois chambres donnant sur un jardin exceptionnel avec de nombreux arbustes, fleurs et arbres fruitiers, un grand hangar! Le rêve !

    • Qu’en pensez-vous ? nous demande-t-elle avec une (très) légère pointe d’appréhension.
    • Je ne poserai même pas la question à ta place...fonce ! n’attend pas qu’elle te passe sous le nez !
    • C’est bon ! dit-elle alors au vendeur ! Nous l’achetons ! Je vais dès demain à la banque...

    Petite hésitation du propriétaire qui affirme alors :

    • Eh bien, je vais vous faire un aveu...la maison est vendue ! il y a déjà un acheteur !

        Stupéfaction générale... le sourire de ma fille s’efface d’un coup pour faire place à une mine déconfite...elle n’a jamais su cacher ses déceptions, et là, on voit nettement qu’elle est assommée. Ce que nous n’arrivons pas à comprendre, c’est pourquoi le propriétaire nous a laissés visiter sa maison de fond en comble ! On repart tous avec un sentiment bizarre... et surtout des tas de questions sans réponse...De notre côté, nous sommes très déçus pour notre fille... On y croyait dur à cette maison !

    Le plus étrange survient dans la soirée.

    Dans cette affaire, on n’a pas eu le temps de faire les courses...il est tard et on se décide quand même à aller « vite fait » au supermarché près de chez nous (je précise, à la Chapelle sur Erdre).

    A cette heure tardive, il n’y a pas grand ’monde...mais on n’a pas fait trois pas dans les allées, que l’on tombe nez à nez...avec le propriétaire de la maison que nous avons visité l’après-midi...une chance sur un million qu’on le rencontre le soir même...il a eu l’idée de faire ses courses à la même heure que nous...pire... dans le même supermarché dans lequel il nous l’avoue, il met les pieds pour la première fois (on ne l’a jamais revu depuis d’ailleurs!!! plusieurs années après !)

    • Votre fille avait l’air déçu, nous dit-il de but en blanc, je l’ai vu à sa tête !
    • Ça vous étonne ? Vous lui avez fait croire que la maison était toujours en vente...Et pourquoi avez-vous accepté de nous la faire visiter pour rien ?
    • Je ne sais pas, votre fille avait l’air d’y tenir…
    • En tous cas, elle avait vraiment eu un coup de cœur pour votre maison ! et son budget lui permettait…

    Incapable de donner une explication plausible, il change de sujet, un peu gêné...on discute néanmoins un moment, surpris de cet incroyable hasard qui nous a fait nous  retrouver dans ce magasin.

    Le soir, le téléphone sonne : notre fille nous annonce que le propriétaire l’informait du désistement de l’autre candidat à l’achat de la maison !

    Un hasard ? Sûrement pas ...y avait-il seulement un acheteur ? N’avait-il pas seulement eu peur que ma fille n’obtienne pas de prêt à la banque comme le prédécesseur ?

    Le véritable hasard...il avait bien eu lieu...dans le supermarché ! Le propriétaire de la maison aurait-il appelé si nous n’avions pas eu cette conversation le soir ?

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