• Bonjour tout le monde,

    Une fois n'est pas coutume...aujourd'hui place à l'absurde !

    Oups ! Excuses...place à l'imaginaire des enfants avec cette histoire écrite il y a quelques années par mes loulous en délire avec leur tante...

    Voici donc un joli conte raconté par quatre enfants, Lounis, Noah, Ewenn et Nolwenn (re-oups! Nono est une grande enfant)

    Robert la Grenouille est ce que l'on pourrait appeler un "remake" des contes pour enfants, légèrement revisité. Vous allez voir...

    A présent, vous pouvez, vous aussi, m'envoyer un joli conte sorti de votre imagination...Vous avez bien sûr votre place dans ces "pages-vacances"

    Bizatousssssssssssss

    ps : demain pour la page suivante de notre cahier de vacances, une histoire-jeux avec des "trucs" à découvrir à partir d'un fait divers bien réel ...mais, je n'en dis pas plus.

    Robert la Grenouille

    Robert la Grenouille

               Il était une fois un petit homme qui vivait dans la forêt et qui s'appelait Robert la Grenouille. Il s'est fait kidnappé par les sept nains.

          Un petit ourson qui passait par là s'est lui aussi fait kidnappé par un militaire. Il rejoignit Robert la Grenouille dans la même cellule située dans le creux d'un rocher sur la plage. Le petit ourson est allé en prison à cause du militaire qui le prit pour Robert la Grenouille. Il croyait qu'il s'était échappé!

     - Et les sept nains dans tout ça ?

    Eh bien, les sept nains et le militaire faisaient des rondes près du rocher pour surveiller la cellule.

     - Mais pourquoi se sont-ils faits kidnappés?

    Tout simplement parce que Robert la Grenouille et le petit ourson ont fait un casse chez les sept nains.... ils ont volé Blanche Neige pour l'épouser!

    Et voilà!!!! tout simplement.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Grand "classique" des anecdotes "étranges" de la famille...

    Juste pour rappeler que nous ne prenons pas toujours au sérieux ce que les enfants nous racontent....et pourtant !!!

    Bon dimanche

    Le tapis volant

    Le tapis volant

     

    Qu’est-ce qu’on fait aujourd’hui  ??

     Qui ne s’est jamais posé cette question le dimanche matin après une grasse matinée bien méritée…. On peut décider alors de bien commencer la journée par un footing en pleine nature…mais qu’envisager par la suite ? Une journée en famille ?  Une promenade en forêt, à la campagne ou au bord d’une rivière ? Une expo ? Une journée à la plage quand le temps le permet?...Ou tout simplement une journée pantoufles-plateau télé-cocooning ?

    Si le choix  est immense, pour nous, c’était invariablement foot, foot et foot !!! Les terrains de football  qu’il fasse beau, qu’il pleuve ou qu’il vente !!! Je suivais les matchs tous les dimanches avec les épouses des joueurs de l’équipe locale, et les enfants : les miens, ainsi que mes neveux et nièces (il faut dire que tous les hommes de la famille s’éclataient sur les terrains chaque dimanche…Oh ! cela n’avait rien de franchement désagréable…et puis, les gamins prenaient l’air avant de terminer la journée à la maison devant une montagne de crêpes que je préparais pour tout ce petit monde !

    Des souvenirs, on en garde d’excellents. Je ne parle bien sûr pas des matchs que les hommes répétaient en long et en large toute la soirée (c’est étrange d’ailleurs, ils me semblaient plus longs au retour ! Une simple action pouvait être racontée une quinzaine de fois avec toujours autant de fougue !)…Je parle plus précisément d’une certaine ambiance chaleureuse entre les familles, de nos papotages de femmes derrière la main courante entourant le stade, des jeux des enfants près ou loin de nous, et des encouragements que nous prodiguions à nos conjoints partis courir après ce maudit ballon rond.

    Toute à mes pensées, je me projette à Nantes, aux Basses Landes où les joueurs avaient l’habitude de s’affronter, et je revois une image très forte que  mes enfants et mes nièces m’ont rappelée cet été…Ce qui m’ étonne le plus, c’est que près de trente ans après cet épisode, chacun, pris séparément, m’en a parlé avec la même effervescence…tous, sans exception, semblaient aussi agités et troublés que le jour où ils étaient arrivés en courant, complètement affolés (limite terrifiés)  pour me raconter,dans la confusion la plus totale, l’objet de leur panique…

    Ils jouaient tranquillement au bout d’un terrain voisin sur un énorme tas de tapis de réception (réservé au saut à la perche je pense), lorsque la bâche qui le recouvrait  s’est violemment retournée sur eux…A l’époque, ils relataient cet incident comme s’il provenait d’un « mauvais esprit » mais je n’y avais pas attaché une grande importance, n’ ignorant pas l’imagination débordante de cette petite équipe !  J’étais simplement déconcertée de les sentir si désemparés …d’autant plus qu’ils insistaient sur le fait que cette bâche attachée solidement  n’aurait pas dû se retourner sans  le moindre souffle de vent…

    Tant d’années plus tard,  ces enfants devenus adultes me racontent encore la même histoire dans les moindres détails …et surtout la même version des faits …avec parfois les mêmes phrases, le même trouble !!!

    L’une de mes nièces a des souvenirs extrêmement précis sur les détails de cette journée qui les a tous choqués. Elle se rappelle du décor, des rosaces en papier bleu –blanc –rouge (des cocardes du 8 mai !),  de la rangée de hauts cyprès le long du cimetière voisin…Elle  évoque  leurs  différents jeux comme s’ils s’étaient déroulés la veille: «  Notre premier jeu consistait à fermer les yeux et faire deviner l’objet et la couleur de l’objet auquel on pensait,  comme par exemple un marteau rouge ou un ballon bleu. …A la nuit tombante, on a fait un pari : il fallait aller toucher la grille du cimetière sans se retourner…Moi, je flippais trop. Il n’y a que Nono qui a réussi ».

    La suite,  ma fille et mes deux nièces me l’ont toutes trois rappelée  séparément, avec pratiquement les mêmes mots,  avec les mêmes précisions, la même clarté. J’étais carrément impressionnée. Trente ans se sont écoulés et pas un seul élément ne s’est échappé de leur mémoire. Pire, elles n’avaient même jamais évoqué cet épisode ensemble auparavant.

    En réunissant tous les récits, reprenant les explications de chacune, cela donne ceci :

    • On voulait faire appel aux esprits. On se tenait par la main, en cercle. Il fallait se concentrer et on a dit « chut, il faut le dire dans sa tête…Après vingt secondes de silence, la bâche s’est retournée avec une violence inouïe alors qu’il faisait chaud et qu’il n’y avait pas une once de vent…Soaz et moi, on l’a reçue de plein fouet sur le dos… tout le monde s’est mis à crier ».

    Les trois filles précisent :

    • Pour faire céder les gros élastiques qui maintenaient cette lourde bâche, il fallait au moins l’équivalent d’une tempête de 100 kms/h…Elle était super lourde et impossible à soulever pour des gamins comme nous. On a vraiment eu une trouille bleue…ça nous a calmé. On n’a jamais réessayé de « faire du spiritisme » !

     

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  • Bonjour tout le monde,

    Voici déjà la page 10 de notre cahier de vacances avec une nouvelle série d’anagrammes un chouia plus difficile...

    A l'instar de Pascal Obispo qui est l'anagramme de Pablo Picasso, voici quelques noms connus dans divers domaines à découvrir...

    N'hésitez pas à me dire en commentaire combien vous en avez trouvés (ou à m'envoyer,  comme Maëlle, votre feuille avec les noms trouvés sur mon mail :lucelegendre@yahoo.fr)

    Bon week-end à toutes et à tous

    Dessin de Noah :

    Page 10 - Anagrammes

     

     Des personnalités connues

    Un footballeur : Simone Sille

    Un poète : Basile Ruchaladere

    Un président de la République : Charlie Flanodons

    Un autre président de la République : Carmen Alummone.

    Un tennisman : Léon Chrétien

    Un chanteur : Maël Nis

    Un groupe de musiciens-chanteurs : Lea Betessel

    Un peintre : Doris Vallada

    Un cycliste : Florent Ginau

    Un acteur : Noël Dialan

    Une actrice : Flore De Truyau

    Un écrivain : Elisa Bar

    Un animateur de télévision : Ralf De Cirury...

    C'est tout pour aujourd'hui...

    Page 9 du cahier : il fallait découvrir les feuilles de houx, ortie, fougère, lierre, noisetier, seringa, trèfle et mimosa.

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  • Coucou les petits loulous ...et les autres

    Voici un petit "conte" que certains connaissent parce qu'il l'ont déjà lu sur ce blog....Je le raconte une nouvelle fois pour les autres...

    Demain, une nouvelle page de notre " cahier de vacances" avec des anagrammes  (différents cette fois!!!)

    Bonne journée et

    Bizatoussssssssssssss

    Rocambolesque

    Rocambolesque

    Rocambola et Rocambolin sont deux petits personnages extraordinaires rencontrés par hasard au fin fond d’une forêt de peupliers et de saules pleureurs qui n’arrêtent pas de geindre.

    Rocambola est ce qu’on pourrait appeler un personnage féminin avec une épaisse crinière sauvage rousse dressée au-dessus de la tête. Elle est  vêtue d’une très longue robe de feuillages bruns et rouges (sans doute ramassés en automne) et d’une capeline recouverte de mousse et de lierre.

    Rocambolin, lui, semble venir de la famille des lutins. Il ne dépasse pas la taille des champignons sous lesquels il peut s’abriter sans peine les jours de pluie. Et comme justement, mon histoire se déroule en Bretagne, vous le trouverez facilement à l’occasion d’une sortie en forêt. Il est facile à reconnaître : il porte toujours un minuscule complet vert fluo, un bonnet rouge au bout duquel flotte un pompon mauve, et des chaussures poulaines en or …oui oui, en or pur !! Avec même un bien joli diamant à l’extrémité.

    Mais non ! Ne partez pas tout de suite à sa rencontre, attendez un peu de connaître son histoire, sinon... !!!

    Voilà : vous l’aurez compris. En automne, lorsque les gens prétendent venir cueillir des champignons en forêt, ils sont à la chasse aux lutins! …pour leur piquer leurs chaussures bien sûr ! D’ailleurs, honnêtement, vous en avez vu souvent  des « promeneurs »  sortir de la forêt avec un panier plein de cèpes, de girolles ou de chanterelles ?

    Non ? Eh bien voilà, c’est bien ce que je disais : ils sont venus uniquement pour rencontrer Rocambolin …ou plutôt, ses souliers !

    Je sais, c’est tentant, et je devine que vous aussi vous attendez que je termine mon histoire avec maints détails pour vous lancer à sa poursuite !

    Dans quelques instants, vous y renoncerez, soyez en sûrs.

    Rocambola et Rocambolin forment ce que l’on pourrait appeler « un couple extravagant » mais très soudé, et surtout vraiment rusé. Si on est gentil avec eux, ils se montrent tout à fait « corrects », voire « sympathiques », mais si quelqu’un cherche à les duper, il peut s’en mordre les doigts … et le regretter amèrement.

    Pour bien comprendre ce que l’on risque à s’aventurer dans leur forêt simplement pour les surprendre, se moquer d’eux ou voler les chaussures de Rocambolin, voici deux exemples très concrets :

    Je vais commencer par une histoire qui me touche de près puisqu’elle concerne l’arrière-arrière-grand ’père du frère de la cousine de mon oncle benji. Il s’appelait Médard. C’est important de retenir ce nom !

    Ce jour-là, Médard tout content de voir que le soleil brille dans le ciel breton, attrape son chapeau, ses bottes et un grand panier, grimpe sur son tracteur et se dirige tout droit dans la forêt de Brocéliande. Il a lu dans le « chasseur français », parmi les petites annonces,  une drôle d’histoire. Il veut en avoir le cœur net, et surtout, retrouver ce « Rocambolin »... ça mettrait un peu de beurre dans les épinards !

    Arrivé au carrefour « des trois biches », il se gare le long du sentier et décide de se rendre au chêne creux. Il doit pour cela marcher de longues heures et se rendre là où la forêt est le plus dense parmi les saules qui lui donnent la chair de poule tellement ils pleurent. Il doit longer la longue allée de peupliers et traverser de hautes fougères et d’épaisses broussailles épineuses (tout cela est bien sûr noté sur le plan qu’il a élaboré à partir de l’histoire qu’il a lue !).

    Un peu égratigné, il en ressort dans une immense clairière dominée par  cet arbre millénaire dont tout le monde parle mais que personne n’a jamais vu. Un chêne immense dont les branches tentaculaires semblent vouloir vous agripper dès que vous vous en approchez. Il est  creux comme son nom l’indique et gardé par monsieur Hibou. Médard, qui n’a peur de rien se dirige vers lui et entre direct à l’intérieur.

    • Que viens-tu faire par ici ? lui demande monsieur Hibou
    • Je viens saluer Rocambola et Rocambolin et les remercier de veiller sur cette belle forêt.
    • Hum hum !! je ne te crois pas une seconde! lui hulule monsieur Hibou d’une voix caverneuse. Tu es bien comme tous les autres, tu....

    Et sans attendre la suite de la phrase, Médard s’engouffre au fin fond du chêne....Là, il découvre une immense étagère sur lesquelles s’alignent des dizaines de paires de chaussures minuscules. Il les contemple, ébahi. Elles sont toutes en or jaune, rose et blanc, et serties d’un magnifique diamant, d’un rubis ou d’une émeraude...

    A l’instant même où sa main se pose sur l’une d’elle, Rocambola surgit derrière lui, l’attrape par le col de sa chemise et l’envoie direct à l’extérieur du chêne. Il retombe sur une vieille souche de saule et, complètement sonné,  se met à pleurer toutes les larmes de son corps, lui, le « gros dur » qui n’a jamais versé une larme de sa vie !!!

     Il relève le bout de son nez, et aperçoit Rocambolin qui le nargue sous un gros cèpe et qui lui crie à l’oreille :

    • Toutes ces larmes seront les gouttes d’eau qui tomberont désormais en pluie sur la Bretagne pendant quarante jours à partir du jour de ta fête. C’est ta punition pour avoir voulu t’emparer de mes chaussures !

    D’où le proverbe : « S'il pleut à la Saint-Médard (8 juin), il pleut quarante jours plus tard, à moins que Saint-Barnabé (11juin) ne lui coupe l'herbe sous le pied ». Rocambolin devait bien savoir que Saint-Barnabé ne savait pas se servir d’une tondeuse à gazon !!!!

    Ok ! Je vois bien que vous n’êtes pas convaincus et que ce n’est pas un petit crachin breton qui va vous empêcher de suivre l’exemple de Médard !!  Alors, attendez la suite !

    Quand vous aurez pris connaissance de ce qui est arrivé à Miranda, vous hésiterez un peu avant de vous lancer à la poursuite de nos amis de la forêt... ou plutôt avant d’essayer de vous procurer leur trésor.

    Qui est Miranda ? Voyons, voyons ! En fait, je n’ai pas trop le droit de vous le dire, parce qu’il s’agit d’une personne très très proche de vous. Elle vit tout près d’ici et Rocambola m’a fait promettre de ne rien révéler. Elle accepte seulement que je vous conte sa ...disons...sa mésaventure. 

    Miranda, bien sûr, connaissait l’existence de Rocambola et Rocambolin. Plus futée que les autres, elle a décidé un beau jour de partir à leur rencontre et d’emmener son chien avec elle. Elle croyait ainsi se protéger de toutes les malédictions.

    Comme Médard, elle a traversé de hautes fougères, longé les saules qui versaient de chaudes larmes et emprunté des chemins épineux et sombres. Couverte d’éraflures, elle s’est dirigée vers le chêne creux, au plus profond de la forêt.

     Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir à l’endroit de la clairière un immense tapis recouvert de citrouilles et de potirons !

    • Qu’est-ce-que c’est que ça ??
    • Ce sont MES citrouilles et MES potirons, lui répondit aussitôt une voix stridente et sifflante derrière son dos.

    Elle fit volte-face et se retrouva nez à nez avec ....une sorcière !

    • Ah ah ah ! tu ne t’attendais pas à me voir, hein ? lui susurra la sorcière
    • Que faites-vous ici ? lui demanda Miranda en tremblant (Elle avait bien sûr reconnu la célèbre Tartalapraline). Vous n’êtes plus à Madagascar ?

    Pour toute réponse, Tartalapraline se tordit de rire. Miranda avait oublié que le 31 octobre, Rocambola organisait le grand rassemblement des sorcières pour fêter Halloween (c’était pourtant écrit dans le chasseur français !).

    Loin de la défendre, son chien vint se blottir contre elle en frissonnant. Il avait une peur bleue des sorcières depuis qu’un crapaud avec lequel il s’amusait,  s’était brutalement transformé devant lui.

    • Je sais pourquoi tu es venue Miranda. Rocambolin ne se laissera pas dépouiller aussi facilement. Aujourd’hui, c’est moi qui vais avoir le privilège de te jeter un sort.

    Miranda eut beau essayer de se défendre en prétendant qu’elle était venue pour promener son chien, rien n’y fit. Tartalapraline lui jeta son sort....et quel sort !

    Sous les yeux médusés de toutou, Tartalapraline se transforma en Miranda, enferma celle-ci dans le gros chêne sous la surveillance de monsieur hibou... et prit sa place.

    • Dorénavant, toutes les nuits d’Halloween, c’est moi qui accueillerai les enfants dans ta maison....et tu sais quel sort je leur réserve ? grimaça-t-elle

    Miranda se débattit comme une lionne, essaya de briser les liens qui lui enserrait les poignets, cria de toutes ses forces, mais rien n’y fit, elle dut se rendre à l’évidence et rester en compagnie de Rocambola, Rocambolin et monsieur Hibou toute la nuit.

    Elle savait aussi que dans le quartier, lorsque les enfants viendront sonner à sa porte, ils risquent fort de tomber sur Tartalapraline...

    Alors, attention les enfants ! Lorsque vous viendrez toquer à la porte de Miranda le jour d’Halloween....Tartalapraline vous attend de pied ferme !!

    Pour rappel : Tartalapraline (histoire déjà racontée) attire les enfants avec ses friandises, les enferme et attend qu’ils deviennent bien potelés pour les ....manger !!!

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Je souriais l'autre jour en rappelant l'histoire de cet homme "poursuivi" par le chiffre 7...Et pourtant, à bien y réfléchir nous avons certainement tous une anecdote de ce genre dans nos tiroirs....Voici la mienne...Certains la connaissent déjà, mais c'est l'été, et on a bien besoin de rire un peu...

    Bon jeudi à tous

    Chiffres "fétiches" - 2

    Chiffres magiques ?

     

    Aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai toujours cru aux signes du destin…et à la chance ! Allez savoir pourquoi ?

    Croire, oui, ça c’est sûr ! Mais suffisamment ? Ça c’est une autre paire de manches !

    Lorsqu’un « signe » se présente à nous... il faut probablement vraiment y croire pour suivre ses « indications » jusqu’à l’aboutissement…

      Je ne suis pas très claire ? C’est juste ! Aussi, je pense, pour illustrer cela, à une petite anecdote qui s’est déroulée très très loin dans mon passé, alors que je n’étais qu’une enfant d’une douzaine d’années.

      Comme beaucoup de personnes de ma génération, l’éducation religieuse était souvent systématique à l’époque de mon enfance, et nous étions beaucoup plus nombreux qu’aujourd’hui à fréquenter les cours de « catéchisme ». Les prêtres ou les religieuses se chargeaient de cet enseignement avec une certaine fierté, dans une grande salle attenante à l’église...et parfois une personne civile complétait notre « formation » à son domicile une fois par semaine pour nous préparer à notre première communion où notre communion solennelle...Oh là là ! Comme c’est loin tout ça ! La plupart d’entre vous ne savent même pas de quoi il s’agit !!

    Mais revenons à nos moutons (c’est un peu ce que nous étions !). Avec un groupe de jeunes, nous nous rendions chaque samedi après-midi chez une demoiselle très gentille, et je peux affirmer que j’aimais beaucoup cette heure passée avec elle et mes « copines ». Je voyais ce moment comme une petite pause dans mon quotidien, très agréable d’ailleurs. Je ne sais plus trop ce que l’on faisait : des coloriages et des découpages pour illustrer des belles phrases bien pensantes ? Des recherches d’idées pour être au top dans une vie parfaite ??... Oups ! Ce n’est pas ce qui m’a le plus marqué en tout cas puisque mes souvenirs s’arrêtent aux délicieux instants ou l’on se retrouvait dans la rue avec les copines pour se rendre joyeusement chez elle...et au moment où elle nous offrait une collation avant de retourner chez nous.

    Nous y voilà ! C’est là que j’interviens avec ma petite anecdote.

    Nous sommes exactement trois filles autour de la table puisqu’elle sort trois verres à limonade pour y verser un jus d’orange. Sur chacun d’entre eux, un dessin représente un cheval de course avec un numéro bien en évidence...par ailleurs, je sais que mon père épluchera le journal demain pour faire son « tiercé du dimanche », une habitude qu’il a prise avec un ami, et qui lui permet de passer un moment sympa avec lui avant le repas...machinalement, je note les numéros...est-ce un signe ???

    Le lendemain matin, mon père s’apprête à aller valider son jeu au PMU. Je sors 3 francs de ma tirelire (pas très pleine pourtant) et lui demande de jouer pour moi ces trois numéros.

    • Tu veux jouer ? mais ma pauvre fille, tu es en train de parier sur de vrais bourrins! Pas sûr qu’ils terminent la course !

    Je lui raconte « mon signe », ce qui le fait légèrement sourire... Il est bien trop « terre à terre » pour croire à ces foutaises. N’empêche qu’il prend quand même mes sous et me rapporte « le ticket ».

    Dans la soirée, je regarde sur le petit écran les résultats de la course...

    Faut pas croire, les miracles, ça n’existe pas ! Aucun des chevaux sur lesquels j’ai parié n’est arrivé dans les premiers...mon père avait raison !

    Mais l’histoire ne s’arrête pas là ! Le dimanche suivant, mon père me demande le plus sérieusement du monde :

    • Je joue tes numéros ???

    Je sais que s’il « étudie » un peu les probabilités d’arrivée des chevaux, il a aussi ses chiffres fétiches ! Il y a quand même une grande part de chance dans ces courses...j’hésite un peu, regarde le fond de ma tirelire. Il reste juste 3 francs… mais dimanche prochain, c’est la fête des pères...trois francs, ce n’est pas grand-chose (on n’a jamais eu beaucoup d’argent de poche !!!) mais si mes frères et ma sœur se joignent à moi, on pourra peut-être lui acheter une toute petite babiole avec... J’ai trop besoin de mes trois francs...Et puis, c’est stupide, je ne vais tout de même pas me mettre à jouer ces chiffres jusqu’à ce qu’ils arrivent !!!

    C’est dommage ! Mon père aurait eu un bien beau cadeau pour sa fête !Les trois chevaux sont arrivés et j’aurai eu le tiercé dans l’ordre ce jour-là !! Je me souviens encore de la somme que ce tiercé remportait, même si je ne me rendais pas compte à l’époque de son importance : 250 000 francs !!!

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