• Bonjour tout le monde,

    Déjà dimanche !!  Alors rendez-vous avec un nouveau jeu dans le village du Père-Noël

    Facile celui-là (d'autant plus que la plupart d'entre vous l'ont déjà fait il y a deux ans)

    Allez, à vos méninges

    Bon dimanche à toutes et à tous

    Village Père-Noël

    Le village-arbre de Noël

     

    Blottie au fond de ma couette, je dormais profondément lorsque j’ai entendu des petits pas légers glisser sur le sol. J’ai ouvert un œil, puis l’autre et je l’ai aperçu, là, juste devant moi. Il était si près que j’ai bien failli éclater de rire en voyant son bonnet de laine rouge à pompon vert et son costume multicolore.

    • Lève-toi vite, j’ai une surprise pour toi, s’exclama-t-il, il faut absolument que tu m’accompagnes.

    Il a tiré sur mon bras avec une telle frénésie que je me suis retrouvée au pied de mon lit en un clin d’œil, les fesses par terre.

    • Mais où m’emmènes-tu ? Tu me fais mal et tu vois bien que je tremble de froid !

    Il lança dans ma direction une poignée de poudre magique et je me suis retrouvée mystérieusement enveloppée dans une grosse doudoune orange et or dans un drôle de village minuscule. Tout autour de moi, des lutins s’activaient sous un ciel flamboyant.

    • Regarde, me souffla-t-il au creux de l’oreille, là, c’est Laurie et Olivier qui décorent cet immense arbre.

    En mangeant un pain au lait, ils accrochaient au bout de ses branches des boules brillantes, et l’entouraient de longues et fines chaines dorées. C’était magnifique !

    Plus loin, un lutin peignait une cabane de bois en rouge et vert avec de magnifiques motifs en relief. Un boulot extrêmement minutieux.

    • Alors ça peint ? Il ne manque pas de charme ton cabanon ! Tu n’as pas vu Anne par hasard ?
    • Si elle prépare la patinoire là-bas...Tu la vois, elle semble noyée dans son tas de glaçons.
    • Mais il faut être fou pour construire une patinoire avec des glaçons, lança-t-il en sa direction...Elle ne sera jamais plate Anne ta patinoire! Tu es sûre au moins que l’on pourra patiner dessus ?

    Vexée, la jeune fille lui lança un regard noir et répliqua aussitôt :

    • Eh bien le fou gère! C’est assez frais ne t’en fait pas ! Va plutôt voir Guy dans l’usine de jouets. Tu verras, il n’est pas sot le fabricant !

    L’atelier était si bas que pour entrer à l’intérieur, je me suis un peu pliée...Et là, je me suis cognée la tête sur une poutre et j’ai perdu connaissance...Je  me  suis réveillée... avec ce souvenir étrange : je rêvais d’une forêt et non d’un village !

    J’ai réfléchi deux minutes et j’ai compris que sans m’en apercevoir j’avais vu vingt-deux arbres, plantes et arbustes...les avez-vous trouvés vous aussi ?

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Aujourd'hui samedi, certains d'entre vous vont trainer dans les boutiques à la recherche de cadeaux pour Noël...avant la foule!

    Je me trompe? Et vous savez exactement ce que vous allez acheter?

    No stress  !! L'idée va surgir toute seule

    Bon week-end à tous

    Le cadeau parfait !

    Le cadeau « parfait »

     

         « Le livre en 3 D » et « Le sable magique » sont bel et bien deux anecdotes où ma « petite voix intérieure » était présente pour me conseiller dans le choix d’un cadeau tandis que je m’évertuais à lui opposer une certaine « résistance »...Une petite voix voisine de la transmission de pensée.

    Quand on entre dans une boutique en se posant cette question : Quel cadeau vais-je repérer pour telle personne ? C’est assez amusant d’imaginer qu’il  suffit de « claquer des doigts »pour être directement conduit vers le cadeau « idéal », celui qui correspondra parfaitement à cette personne et qui lui fera plaisir à coup sûr....soit grâce à une sorte de « transmission de pensée » avec la personne en question, comme c’était le cas pour ces deux exemples...soit par le plus grand des hasards, comme dans l’histoire (véridique aussi bien sûr !) qui va suivre.

    Un jour, l’une de mes amies m’annonce qu’elle vient d’être mamie pour la première fois. Elle est rayonnante et me parle de sa petite fille avec un tel enthousiasme que j’ai vraiment envie de lui faire plaisir. Je la vois demain et je n’ai pas de temps à perdre pour dégoter un cadeau pour sa petite fille.

    Il me reste quelques livrets de ma première histoire pour enfants « Noyal les Grenouilles » et je compte bien lui en offrir un (à lire plus tard) ainsi qu’un vrai cadeau pour maintenant. J’entre donc dans le premier magasin venu pour trouver un cadeau digne de ce petit bout de chou et file direct dans le rayon « puériculture ».

    Bon...il est vrai que côté « cadeaux », le rayon n’est pas spécialement riche, mis à part quelques jeux en plastique pour le bain, quelques clés et hochets colorés...je regarde partout, et je n’arrive pas à me décider...Bof, je ne vois pas grand-chose... j’hésite, prête à repartir sans rien acheter, et c’est là que je LE VOIS ! Coincé entre des cotons tiges et des biberons...LE Doudou ! Un doudou grenouille...tout seul. C’est sans doute un enfant qui l’a perdu ! Je me retourne pour voir si le propriétaire traine dans les parages…mais non, personne ! Je regarde la peluche… il y a une étiquette dessus, c’est bien un objet « égaré » à « acheter ».

    Je la prends...Trop drôle ! Une grenouille, parfait pour aller avec le bouquin...de toute façon, il n’y a rien d’autre, pas de nounours, de panda, de girafe ou d’éléphant ! Forcément, puisque c’est le seul doudou. Et puis, elle est adorable cette petite grenouille. Elle a été mise ici pour moi, c’est sûr !

    Je la retourne et je suis scotchée : la grenouille porte un nom ! Vous n’allez pas me croire, c’est sûr !! Les trois lettres ZOÉ sont brodées sur son ventre....Zoé, c’est le nom de la petite fille de mon amie ! Pourquoi Zoé et pas Anaïs, Quentin ou Lucy ? Je le répète, c’est le seul doudou dans le rayon !! Étonnant ? Non ?

    Cet été, l’histoire s’est à nouveau répétée avec une « sorcière ». Mon petit-fils est sûr que pour son anniversaire il aura son doudou sorcière « Grain’de Malice...sortie tout droit du dessin qu’il a fait pendant les vacances et qui a fait l’objet d’une histoire*

    Il en parle comme s’il l’avait déjà...alors bien sûr, pendant la journée précédent son anniversaire, nous écumons tous les magasins de jouets pour la trouver... et dans chacun d’entre eux, on nous dit de revenir au mois de novembre, pour Halloween ! Sauf que son anniversaire est en juillet !!!

    Le pire, c’est que je suis également sûre de la trouver cette sacrée sorcière !! Tandis que nous prenons le chemin du retour, j’avise un petit boui-boui que je ne connaissais pas sur la route de Vannes. On s’arrête, je pousse la porte de la boutique...et découvre une véritable caverne d’Ali Baba ! Des Pères-Noël, des monstres, des costumes, des décos pour toutes les saisons ! Waouh ! Là, sûr, je vais le trouver Grain’de Malice...je ne cherche pas longtemps ! Elle est là qui m’attend, exactement comme l’a dessinée mon Loulou : toute verte !

    Le plus drôle, c’est que lorsque mon petit loulou la délivre de son emballage, il la « reconnait » immédiatement. C’était bien celle qu’il imaginait !

    Étonnant ? Non ?

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  • Coucou les petits loups,

    Connaissez-vous la fée de la forêt? Il est fort probable que vous ne l'ayez jamais vue et pourtant Héléna, elle, a eu la chance de l'apercevoir...Quelle chance!

    Belle journée et

    Bizatoussssss

    la fée de la forêt

    La fée de la forêt

     

         Depuis quelques jours, le froid s’est installé dans la forêt. Les arbres qui ont déjà perdu toutes leurs feuilles semblent grelotter sous les rafales de vent. Les animaux se sont réfugiés dans leurs abris et l’on ne rencontre plus aucun signe de vie dans les parages. Même les oiseaux ont dû déserter ce petit paradis...ou alors ils sont bien cachés.

    Dans la petite chaumière perdue au cœur de la forêt Héléna regarde par la fenêtre la neige qui tombe à gros flocons. A travers ce rideau blanc, elle distingue sa maman qui ramasse du bois pour allumer le feu dans la cheminée. Elle est sortie très tôt ce matin pour trouver quelques brindilles avant que la neige ne les recouvre.

    Bien emmitouflée dans sa doudoune,  Héléna va à sa rencontre pour l’aider.

    • Comme tu es pâle, maman ! Et tes mains sont gelées. Rentre vite, je vais te remplacer un peu.

    Pendant que sa maman retourne dans le logis pour allumer un bon feu dans la cheminée, Héléna entasse quelques branchettes dans ses bras. Elle s’éloigne dans la forêt et ne retrouve bientôt plus l’allée qu’elle a quitté quelques dizaines de minutes plus tôt. Pour trouver ces beaux morceaux de bois, elle a un peu tourné  en rond et ne sait plus où elle est. Elle pose le bois sur le sol et regarde autour d’elle. La neige a déjà recouvert tous les arbres et elle ne reconnait plus le paysage blanc qui l’entoure...C’est très beau, mais elle n’a plus aucun repère ! Elle appelle ses parents, mais personne ne lui répond, même pas le chant d’un oiseau ...tout est calme ! Désespérément calme !

    Soudain, elle surprend le froissement d’une étoffe juste derrière elle. Elle se retourne et aperçoit à travers les larmes qu’elle n’a pu retenir, la fée de la forêt. Elle l’a tout de suite reconnue. Elle avait déjà entendu parler d’elle, mais elle ne la croyait pas si jolie. Très grande et élancée contrairement aux autres fées, mais surtout élégante et gracieuse dans sa longue robe de mousseline bleue ornée de dentelles colorées. Elle se rapproche de la fillette et s’adresse à elle d’une voix mélodieuse et douce:

    • Tu es bien courageuse, petite. Je t’observe depuis bien longtemps et je sais que tu ne ménages pas ta peine pour aider tes parents. Pour te récompenser, j’ai le pouvoir d’exaucer tes vœux les plus chers, mais seulement deux...alors prend ton temps !

    Héléna ferme les yeux et réfléchis longuement. Il y a tellement de rêves qu’elle aimerait voir se réaliser qu’elle ne sait pas par lequel commencer. Lorsqu’elle se décide enfin à lui répondre, elle ouvre lentement les paupières et s’aperçoit qu’elle est à nouveau seule au milieu de nulle part ! La fée a disparue ! Héléna pense qu’elle a dû rêver. Cette apparition était tellement improbable !

    Elle est inquiète et ne sait toujours pas comment retrouver son chemin. La panique s’empare d’elle :

    • Comme j’aimerais retourner dans ma maison avec ma famille ! dit-elle alors tout haut

    Aussitôt, un long ruban lumineux se déroule  devant elle. Elle attrape alors le bois qu’elle avait posé sur le sol et suit le chemin qu’il délimite jusqu’à la chaumière où l’attendent ses parents et son jeune frère. Elle leur raconte son aventure et sa rencontre avec la fée de la forêt. Nohan l’écoute en écarquillant les yeux. Elle ne peut s’empêcher de sourire lorsqu’il lui fait remarquer qu’elle n’a plus qu’un vœu à réaliser.

    • Tu as raison ! C’est bien difficile ! Nous n’avons que l’embarras du choix. Je pense à Papa qui travaille des jours entiers et parfois des nuits dans son atelier pour fabriquer tous ces beaux jouets de bois. Je pense aussi à Maman qui passe toutes ses matinées sur les marchés pour les vendre et subvenir à nos besoins. Ils se donnent tellement de mal !...et puis il y a toi qui es notre petit rayon de soleil. Quel serait ton vœu le plus cher mon petit Nohan ?
    • Oh moi, j’aimerais que Noël cette année soit magique. Que notre maison soit éclairée avec des milliers de lumières clignotantes et qu’elle illumine toute la forêt.
    • J’aimerais bien la voir cette maison de tes rêves !

    Aussitôt, guirlandes lumineuses, fils d’or et d’argent, étoiles clignotantes et bougies multicolores recouvrent les murs, le toit et les allées du jardin. Tous les sapins alentour scintillent de mille feux. Jamais on n’avait rien vu de si beau !

    • Waouh ! c’est comme je l’imaginais, s’exclame alors Nohan !

    C’est vrai ! Magnifique, féerique, merveilleux, extraordinaire....aucun mot ne peut décrire le spectacle qui s’offre alors et qui embrase toute la forêt d’une lumière éclatante.

    Mais Héléna ne peut plus réaliser de vœu...et il reste tellement de rêves qu’elle n’a pas encore exaucés. Tant pis, se dit-elle, la joie de Nohan en cet instant vaut tous les bonheurs du monde !

    C’est alors qu’elle entend la voix de la fée de la forêt :

    • Tu as sacrifié ton vœu pour réaliser le rêve de ton frère, et tu as fait le bon choix...C’est maintenant que la magie va opérer !

    Dans la forêt, le charme de cette maison illuminée réveille aussitôt les animaux de la forêt qui lentement, s’approchent pour l’admirer. Les oiseaux sortent de leurs nids pour chanter à tue-tête.

    De loin, les visiteurs affluent vers cette source lumineuse. Le Père-Noël en personne s’approche de la maison et vient rendre visite à cette famille. Il est si admiratif devant les jouets que le papa fabrique avec une telle perfection qu’il lui propose de tous les acheter pour les distribuer aux enfants :

    • Mes lutins ne peuvent plus fabriquer des jouets en bois. Les jeux électroniques leur prennent tout leur temps. Si tu veux, c’est toi qui seras mon fournisseur à présent.

    Papa est fou de joie ! Et maman l’aidera pour créer les modèles.

    • Et maintenant, en route ! S’exclame-t-il en regardant Héléna et Nohan…Vous voulez bien m’accompagner dans ma tournée ?

    S’ils veulent l’accompagner ? La question ne se pose même pas ! Les deux enfants grimpent sur le traineau et s’envolent avec le Père-Noël pour un voyage extraordinaire. D’en haut, ils aperçoivent leur maison, et leurs yeux se remplissent de larmes de joie.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Vous voulez une belle histoire?

    Un magnifique conte de Noël qui n'en est pas un puisqu'il s'agit d'une histoire véridique  qui vient de se dérouler...

    illustration ; Nous sommes tous un rayon de soleil pour quelqu'un....

    La photo

    La Photo

      J’aurai tout aussi pu appeler le texte qui va suivre, « Un petit miracle pour Noël », car il suffit parfois de très peu de chose pour en voir se réaliser et vivre de bien belles émotions.

      Mes enfants et moi adorons faire des surprises et il nous arrive bien souvent de sortir des sentiers battus pour surprendre notre entourage et leur apporter une petite touche de bonheur (anniversaires surprises, envois divers pour trouver autre chose que des factures dans la boite aux lettres, petits cadeaux sans raisons….), des petits gestes qui nous font autant plaisir à nous qu’à celui à qui ils sont destinés…Je suis sûre que vous le faites aussi…C’est l’un des petits plaisirs de la vie que nous aimons ajouter aux autres.

    Parfois, ces surprises font l’effet d’un boomerang et viennent nous frapper de plein fouet, sans que l’on y comprenne grand ’chose…Dans ces cas-là, l’effet souhaité est amplifié considérablement, et c’est nous qui sommes « bouleversés »…Je viens d’en faire la merveilleuse expérience.

    En lisant mon courrier il y a quelques jours, je tombe une énième fois sur cette publicité qui veut nous inciter à nous inscrire sur le site des élèves que l’on a perdu de vue depuis fort longtemps ! « Trombi…quelque chose ». Ce jour-là, on me présente un collège ou je suis allée effectivement (comment le savent-ils d’abord !) et un nom est inscrit parmi les cases floutées : Morgane Korrigan*.Je suis immédiatement scotchée ! Ce nom me renvoie à l’époque de mon adolescence dans un établissement que je n’ai fréquenté qu’une année mais qui a laissé en moi des souvenirs impérissables. C’est d’ailleurs là que j’ai connu les plus belles amitiés de toute ma scolarité, dans cette classe de troisième que j’ai appris ce que signifiait vraiment le mot « solidarité »…j’en reparlerai plus loin. Ce qui est étrange, c’est que j’ai très peu de souvenirs des années qui ont précédé et des années suivantes, mais cette année-là a été pour moi unique. Va savoir pourquoi !

    Par curiosité je tape le nom dans la case « recherche » sur Facebook et je vois apparaitre un visage…Bien sûr je ne le reconnais pas mais « je sais » qu’il s’agit bien de cette « copine » de l’époque que j’appréciais beaucoup pour ses qualités humaines, j’y lis encore toute la bienveillance qui la caractérisait alors et je n’hésite pas une seconde pour la demander en « amie », histoire de lui faire un petit coucou amical… sans me faire la moindre illusion bien entendu. Il y a si longtemps ! Ma demande va certainement en rester là mais qui ne tente rien n’a rien comme disait si souvent ma mère.

    Dans la journée je vaque à mes occupations sans me préoccuper de cette demande. Les routes se croisent, se séparent…reste des souvenirs plus ou moins flous qui ont pourtant contribué à notre évolution.

    Ce n’est qu’en soirée que je lis ce message : «  On se connait ? » Je souris à l’idée que des souvenirs vont bientôt surgir de part et d’autres, et je parle (par messages) de cet établissement, de notre classe de troisième et du concours d’entrée à l’école normale …et là bingo ! Le passé nous rattrape et nous retient…un déclic,  et nous discutons de longues minutes pour évoquer cette époque. Morgane m’envoie alors la photo de classe de l’époque.

    Waouh ! Le choc ! Lorsque je revois cette photo, je suis au bord des larmes ! C’est comme si j’étais téléportée 57 ans en arrière avec ces élèves que je reconnais immédiatement. Une vingtaine de noms me reviennent en tête et surtout…surtout, l’ambiance chaleureuse de cette classe…intacte ! Je suis bouleversée à l’extrême. Pire, je connais cette photo par cœur (je pense que je l’ai regardée durant des heures dans les années qui ont suivi…puis je l’ai égarée) et je reconnais chaque détail.

    Quel cadeau Morgane ! Jamais je n’aurai imaginé ce matin-là que j’allais grâce à toi revivre aussi intensément et avec une telle émotion l’essence de cette année qui a laissé une telle empreinte sur …et en moi. Je suis aux anges ! Merci Morgane.

    Les yeux rivés sur cette photo, je te reconnais très vite et ton sourire me rappelle tant de choses : ta gentillesse, ton naturel et surtout ton optimiste : tu réussissais à faire rire toutes les filles alors que nous venions de vivre l’injustice de ce prof de sports misogyne qui nous envoyait en classe faire des conjugaisons pour rester seul avec les garçons…

    je revois aussi ce champion d’aviron un peu timide, cette autre amie que j’ai perdu de vue très vite…. et aussi ces deux garçons qui m’ont soutenus pour passer l’oral du concours d’entrée à l’EN avec eux. Ils avaient les larmes aux yeux lorsque j’ai échoué… Moi-même je culpabilisais d’avoir été reçue à l’écrit et pas toi alors que tu avais des meilleures notes que moi en classe… Pourtant tu n’as pas hésité à m’accompagner toi aussi par solidarité féminine !).

    Je lis comme dans un livre ouvert sur cette photo et un flot d’anecdotes et  d’émotions me submerge pendant que nous papotons sans pouvoir  nous arrêter.

    J’ai du mal à exprimer ce que je ressens, mais toi, tu l’exprimes si bien en faisant référence au Petit Prince : « Nous sommes tous un rayon de soleil pour quelqu’un…mais on ne le sait pas toujours » et tu ajoutes : « Plaisir mutuel, papote qui a du mal à s'arrêter, pleine de promesses... 57 ans plus tard, le temps s'est rembobiné, et nous retrouvons intact l'élan de notre jeunesse »

    Merci à toi d’avoir répondu à mon invitation…On se découvre des points communs et on s’aperçoit que quel que soit le chemin que l’on emprunte, l’amitié reste intacte…le temps n’efface rien.

    C’est ça la magie de Noël…par le biais des réseaux sociaux !

    * j'ai juste modifié le nom....

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    2 commentaires
  • Bonjour tout  le monde,

    J'ai parlé hier d'une histoire que j'avais "vue" en rêve il y a quelques années. La "revoilà" sur ce blog  (elle réapparait chaque année comme les vieux films de Noël sur nos écrans de télévision !! )..

    Belle journée à tous

    La petite danseuse

    La petite danseuse étoile et le pompier

     

         Quelle était jolie Marie avec ses grands yeux bleus en amande et ses longs cheveux blonds tirés en arrière, emprisonnés dans un diadème …Quelle grâce et quelle légèreté quand elle virevoltait sur la pointe des pieds dans son tutu blanc cousu de fils d’or et d’argent. On aurait dit une frêle libellule qui voletait au-dessus d’un lac.

       Toute petite déjà, elle rêvait d’être danseuse et ne manquait jamais un cours à l’école de danse où sa maman l’avait inscrite. Elle étonnait ses professeurs qui n’avaient aucun mal à lui enseigner les pas les plus compliqués et les plus difficiles à réaliser, et ils ne tardèrent pas à  lui demander de plus en plus de concentration et de discipline. Cette petite avait un don qu’il fallait exploiter au maximum.

       Marie ne reculait devant aucun effort et elle travaillait sans relâche. Toujours souriante, elle réalisait des prouesses sans jamais se plaindre, si bien que très vite, elle fit ses premiers pas sur scène à l’opéra de Paris comme « Petit rat ».

        Là encore, il lui fallut plusieurs années d’un travail acharné et continu, de souffrances physiques même. Elle devait toujours aller au-delà de ses capacités pour atteindre la perfection absolue.

        Mais rien ne l’arrêtait…Ce qui comptait pour elle et surtout pour ses professeurs, c’est qu’elle devienne une « danseuse étoile ». Ce qui finit bien sûr par arriver.

       On  la réclamait alors dans toutes les villes de France et de l’étranger et elle enchaînait les galas avec grâce sans jamais se lasser. Passionnée et apparemment infatigable, elle était capable de danser à Marseille un soir et de s’envoler pour l’île de la Réunion au petit matin…juste pour un spectacle... et le plaisir de danser.

        Toujours à la recherche d’une performance idéale, elle finit par ne plus penser qu’à la danse, sans tenir compte d’une petite douleur apparue un beau jour au niveau de sa cheville, une sensation bizarre qui l’accompagnait de plus en plus souvent lors de ses nombreux galas et qui parfois même la  réveillait en pleine nuit.

       Mais voilà ! Ce qui devait arriver arriva : un beau jour d’été, lors d’une représentation du « Lac des Cygnes » de Rudolf  Noureev sur une grande scène parisienne, la petite ballerine, épuisée, s’effondra sur le sol avec une horrible fracture de la cheville. On entendit une énorme exclamation dans la salle tant la consternation était grande…Puis plus rien…le silence.

        Ce  jour-là… la petite danseuse étoile perdit son étoile…et tout autour d’elle sembla s’écrouler !!! Ses espoirs et ses rêves.  Ses larmes coulèrent lentement sur son visage et rien ne put les arrêter.

       Très pessimistes, les médecins ne comprirent pas vraiment son désarroi et lui conseillèrent de stopper net la danse, de choisir une autre carrière.

         Marie s’enferma dans sa tristesse et retourna dans sa famille avec ses parents et son jeune frère qui essayèrent en vain de la réconforter. Ils lui témoignèrent beaucoup d’affection et lui affirmèrent sans trop y croire eux-mêmes que sa douleur morale finirait par disparaître en même temps que sa douleur physique.

        Inconsolable, elle s’isola complètement pendant quelques temps et se dit que finalement rien ne pourrait plus jamais la rendre heureuse. Son sourire avait disparu, mais pas sa gentillesse…et elle chercha un nouvel emploi.

       Elle accepta un travail dans un grand magasin de jouets en se disant que dans ce milieu, elle pourrait au moins rencontrer des enfants à qui elle pourrait donner un peu de sa tendresse. Elle les aimait tellement !

        Les jours passèrent, les semaines et puis les mois. Le printemps fit place à l’été, et l’été à l’automne. Dehors, les arbres prirent de jolies couleurs rouges, oranges, ocres et marron et les feuilles tombèrent une à une en tournoyant sur le sol…Marie regardait le spectacle de sa fenêtre mais n’avait pas le cœur à s’attendrir sur tant de beauté ! Elle souffrait toujours de sa cheville et ne sortait jamais sans ses béquilles.

    Quelques temps plus tard, ces mêmes arbres se retrouvèrent complètement dénudés et le ciel gris annonçait un hiver précoce. La neige se mit à tomber et les arbres s’emmitouflèrent dans un épais manteau blanc…Noël approchait.

        Les bûcherons allèrent couper de jolis sapins pour décorer les maisons et les appartements. Ils s’enfoncèrent le plus loin possible dans la forêt à la quête du plus grand, du plus beau, du plus majestueux des arbres. Quand ils le virent, ils l’abattirent avec leur hache avec la plus grande des délicatesses et l’installèrent sur la grande place du village.

     Les habitants le découvrirent avec bonheur et s’empressèrent d’apporter de quoi le décorer. Les uns revenaient chargés de guirlandes multicolores, d’autres de boules scintillantes ou de bougies,  d’autres encore de friandises et de fruits qu’ils disposèrent sur les branches du grand sapin.

          Les parents de Marie lui demandèrent si elle voulait elle aussi participer à ce grand événement et elle accepta en dissimulant sa souffrance au fond de son cœur. Elle accrocha elle-même  une grande quantité de petits jouets entre les aiguilles de l’arbre de Noël.

      La veille du grand jour, tout le village se rassembla au pied du grand sapin pour chanter Noël, jouer, raconter des histoires, et passer un bon moment ensemble avant de réveillonner en famille. Les enfants firent une grande farandole autour de l’arbre et les grands les regardèrent s’amuser et rire avant l’arrivée du Père Noël.

        Un peu en retrait, Marie contemplait le spectacle tout en fixant l’étoile retenue à la cime du sapin. Ses yeux se remplirent de larmes et tous les habitants tournèrent vers elle leur attention. Ils comprirent son chagrin et d’un commun accord, pour lui changer les idées, ils lui demandèrent d’allumer les bougies placées sur l’extrémité des branches, avant de terminer la soirée sur une dernière chanson.

       Le spectacle était fabuleux et chacun resta un moment sans voix, émerveillé par tant d’éclat et de splendeur…

       Soudain, l’une des bougies se décrocha, tomba sur la branche du dessous qu’elle enflamma…le feu se propagea à une vitesse incroyable sans que personne ne put faire quoi que ce soit…On entendit des cris venant de toutes parts, des plaintes…et ce fut le branle-bas de combat. Tous les habitants se sauvèrent en attrapant la main des enfants qu’ils entraînèrent le plus rapidement possible dans la salle municipale ou un chocolat chaud et une brioche les attendaient.

        Seule au milieu de la place, Marie contemplait la scène en  observant au sommet de l’arbre l’étoile brillante qui scintillait de plus en plus sous l’effet des flammes, et elle resta immobile sans se soucier du danger qui déjà la menaçait.

       C’est alors qu’un pompier venu de nulle part, fit son apparition avec son camion. Il s’empressa d’éteindre les flammes avec sa lance, jeta un coup d’œil rapide en direction de Marie et déploya sa grande échelle pour aller cueillir l’étoile. Il l’attrapa doucement et descendit les barreaux très lentement. Il s’approcha alors de la petite danseuse pour  lui déposer son présent au creux de la main.

        Marie sentit alors une immense chaleur l’envahir et elle dévisagea l’homme tout habillé de rouge qui venait de lui offrir ce cadeau. Elle  comprit aussitôt qu’il ne s’agissait pas seulement d’un pompier…il semblait très âgé et portait une immense barbe blanche. Ses yeux souriaient et elle lui rendit son sourire…. Puis, avant même qu’elle ait pu le remercier, il disparut comme il était venu.

        C’est à ce moment précis que tous les habitants se rendirent compte que Marie ne les avait pas suivis et qu’ils se dirigèrent vers les fenêtres de la salle municipale pour l’appeler.

    A leur grande surprise, ils virent le sapin à nouveau joliment décoré comme si rien ne s’était passé. Il semblait même plus beau qu’avant avec de longs fils d’or qui l'enveloppaient et des paillettes argentées qui brillaient de mille feux…A ses pieds, des centaines de cadeaux emballés dans de jolis papiers chamarrés et ornés de gros rubans rouges et bleus, attendaient les enfants…

    Mais le plus incroyable se produisit alors, les laissant muets d’admiration : La neige commençait à virevolter dans le ciel et avec elle, une gracieuse danseuse étoile, légère comme une plume évoluait en réalisant de magnifiques pirouettes sur le tapis blanc qui déjà recouvrait le sol.

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