• Belle journée à toutes et à tous,

    Vous voulez une belle histoire?

    Un magnifique conte de Noël qui n'en est pas un puisqu'il s'agit d'une histoire véridique  qui vient de se dérouler...

    illustration ; Nous sommes tous un rayon de soleil pour quelqu'un....

    La photo

    La Photo

      J’aurai tout aussi pu appeler le texte qui va suivre, « Un petit miracle pour Noël », car il suffit parfois de très peu de chose pour en voir se réaliser et vivre de bien belles émotions.

      Mes enfants et moi adorons faire des surprises et il nous arrive bien souvent de sortir des sentiers battus pour surprendre notre entourage et leur apporter une petite touche de bonheur (anniversaires surprises, envois divers pour trouver autre chose que des factures dans la boite aux lettres, petits cadeaux sans raisons….), des petits gestes qui nous font autant plaisir à nous qu’à celui à qui ils sont destinés…Je suis sûre que vous le faites aussi…C’est l’un des petits plaisirs de la vie que nous aimons ajouter aux autres.

    Parfois, ces surprises font l’effet d’un boomerang et viennent nous frapper de plein fouet, sans que l’on y comprenne grand ’chose…Dans ces cas-là, l’effet souhaité est amplifié considérablement, et c’est nous qui sommes « bouleversés »…Je viens d’en faire la merveilleuse expérience.

    En lisant mon courrier il y a quelques jours, je tombe une énième fois sur cette publicité qui veut nous inciter à nous inscrire sur le site des élèves que l’on a perdu de vue depuis fort longtemps ! « Trombi…quelque chose ». Ce jour-là, on me présente un collège ou je suis allée effectivement (comment le savent-ils d’abord !) et un nom est inscrit parmi les cases floutées : Morgane Korrigan*.Je suis immédiatement scotchée ! Ce nom me renvoie à l’époque de mon adolescence dans un établissement que je n’ai fréquenté qu’une année mais qui a laissé en moi des souvenirs impérissables. C’est d’ailleurs là que j’ai connu les plus belles amitiés de toute ma scolarité, dans cette classe de troisième que j’ai appris ce que signifiait vraiment le mot « solidarité »…j’en reparlerai plus loin. Ce qui est étrange, c’est que j’ai très peu de souvenirs des années qui ont précédé et des années suivantes, mais cette année-là a été pour moi unique. Va savoir pourquoi !

    Par curiosité je tape le nom dans la case « recherche » sur Facebook et je vois apparaitre un visage…Bien sûr je ne le reconnais pas mais « je sais » qu’il s’agit bien de cette « copine » de l’époque que j’appréciais beaucoup pour ses qualités humaines, j’y lis encore toute la bienveillance qui la caractérisait alors et je n’hésite pas une seconde pour la demander en « amie », histoire de lui faire un petit coucou amical… sans me faire la moindre illusion bien entendu. Il y a si longtemps ! Ma demande va certainement en rester là mais qui ne tente rien n’a rien comme disait si souvent ma mère.

    Dans la journée je vaque à mes occupations sans me préoccuper de cette demande. Les routes se croisent, se séparent…reste des souvenirs plus ou moins flous qui ont pourtant contribué à notre évolution.

    Ce n’est qu’en soirée que je lis ce message : «  On se connait ? » Je souris à l’idée que des souvenirs vont bientôt surgir de part et d’autres, et je parle (par messages) de cet établissement, de notre classe de troisième et du concours d’entrée à l’école normale …et là bingo ! Le passé nous rattrape et nous retient…un déclic,  et nous discutons de longues minutes pour évoquer cette époque. Morgane m’envoie alors la photo de classe de l’époque.

    Waouh ! Le choc ! Lorsque je revois cette photo, je suis au bord des larmes ! C’est comme si j’étais téléportée 57 ans en arrière avec ces élèves que je reconnais immédiatement. Une vingtaine de noms me reviennent en tête et surtout…surtout, l’ambiance chaleureuse de cette classe…intacte ! Je suis bouleversée à l’extrême. Pire, je connais cette photo par cœur (je pense que je l’ai regardée durant des heures dans les années qui ont suivi…puis je l’ai égarée) et je reconnais chaque détail.

    Quel cadeau Morgane ! Jamais je n’aurai imaginé ce matin-là que j’allais grâce à toi revivre aussi intensément et avec une telle émotion l’essence de cette année qui a laissé une telle empreinte sur …et en moi. Je suis aux anges ! Merci Morgane.

    Les yeux rivés sur cette photo, je te reconnais très vite et ton sourire me rappelle tant de choses : ta gentillesse, ton naturel et surtout ton optimiste : tu réussissais à faire rire toutes les filles alors que nous venions de vivre l’injustice de ce prof de sports misogyne qui nous envoyait en classe faire des conjugaisons pour rester seul avec les garçons…

    je revois aussi ce champion d’aviron un peu timide, cette autre amie que j’ai perdu de vue très vite…. et aussi ces deux garçons qui m’ont soutenus pour passer l’oral du concours d’entrée à l’EN avec eux. Ils avaient les larmes aux yeux lorsque j’ai échoué… Moi-même je culpabilisais d’avoir été reçue à l’écrit et pas toi alors que tu avais des meilleures notes que moi en classe… Pourtant tu n’as pas hésité à m’accompagner toi aussi par solidarité féminine !).

    Je lis comme dans un livre ouvert sur cette photo et un flot d’anecdotes et  d’émotions me submerge pendant que nous papotons sans pouvoir  nous arrêter.

    J’ai du mal à exprimer ce que je ressens, mais toi, tu l’exprimes si bien en faisant référence au Petit Prince : « Nous sommes tous un rayon de soleil pour quelqu’un…mais on ne le sait pas toujours » et tu ajoutes : « Plaisir mutuel, papote qui a du mal à s'arrêter, pleine de promesses... 57 ans plus tard, le temps s'est rembobiné, et nous retrouvons intact l'élan de notre jeunesse »

    Merci à toi d’avoir répondu à mon invitation…On se découvre des points communs et on s’aperçoit que quel que soit le chemin que l’on emprunte, l’amitié reste intacte…le temps n’efface rien.

    C’est ça la magie de Noël…par le biais des réseaux sociaux !

    * j'ai juste modifié le nom....

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  • Bonjour tout  le monde,

    J'ai parlé hier d'une histoire que j'avais "vue" en rêve il y a quelques années. La "revoilà" sur ce blog  (elle réapparait chaque année comme les vieux films de Noël sur nos écrans de télévision !! )..

    Belle journée à tous

    La petite danseuse

    La petite danseuse étoile et le pompier

     

         Quelle était jolie Marie avec ses grands yeux bleus en amande et ses longs cheveux blonds tirés en arrière, emprisonnés dans un diadème …Quelle grâce et quelle légèreté quand elle virevoltait sur la pointe des pieds dans son tutu blanc cousu de fils d’or et d’argent. On aurait dit une frêle libellule qui voletait au-dessus d’un lac.

       Toute petite déjà, elle rêvait d’être danseuse et ne manquait jamais un cours à l’école de danse où sa maman l’avait inscrite. Elle étonnait ses professeurs qui n’avaient aucun mal à lui enseigner les pas les plus compliqués et les plus difficiles à réaliser, et ils ne tardèrent pas à  lui demander de plus en plus de concentration et de discipline. Cette petite avait un don qu’il fallait exploiter au maximum.

       Marie ne reculait devant aucun effort et elle travaillait sans relâche. Toujours souriante, elle réalisait des prouesses sans jamais se plaindre, si bien que très vite, elle fit ses premiers pas sur scène à l’opéra de Paris comme « Petit rat ».

        Là encore, il lui fallut plusieurs années d’un travail acharné et continu, de souffrances physiques même. Elle devait toujours aller au-delà de ses capacités pour atteindre la perfection absolue.

        Mais rien ne l’arrêtait…Ce qui comptait pour elle et surtout pour ses professeurs, c’est qu’elle devienne une « danseuse étoile ». Ce qui finit bien sûr par arriver.

       On  la réclamait alors dans toutes les villes de France et de l’étranger et elle enchaînait les galas avec grâce sans jamais se lasser. Passionnée et apparemment infatigable, elle était capable de danser à Marseille un soir et de s’envoler pour l’île de la Réunion au petit matin…juste pour un spectacle... et le plaisir de danser.

        Toujours à la recherche d’une performance idéale, elle finit par ne plus penser qu’à la danse, sans tenir compte d’une petite douleur apparue un beau jour au niveau de sa cheville, une sensation bizarre qui l’accompagnait de plus en plus souvent lors de ses nombreux galas et qui parfois même la  réveillait en pleine nuit.

       Mais voilà ! Ce qui devait arriver arriva : un beau jour d’été, lors d’une représentation du « Lac des Cygnes » de Rudolf  Noureev sur une grande scène parisienne, la petite ballerine, épuisée, s’effondra sur le sol avec une horrible fracture de la cheville. On entendit une énorme exclamation dans la salle tant la consternation était grande…Puis plus rien…le silence.

        Ce  jour-là… la petite danseuse étoile perdit son étoile…et tout autour d’elle sembla s’écrouler !!! Ses espoirs et ses rêves.  Ses larmes coulèrent lentement sur son visage et rien ne put les arrêter.

       Très pessimistes, les médecins ne comprirent pas vraiment son désarroi et lui conseillèrent de stopper net la danse, de choisir une autre carrière.

         Marie s’enferma dans sa tristesse et retourna dans sa famille avec ses parents et son jeune frère qui essayèrent en vain de la réconforter. Ils lui témoignèrent beaucoup d’affection et lui affirmèrent sans trop y croire eux-mêmes que sa douleur morale finirait par disparaître en même temps que sa douleur physique.

        Inconsolable, elle s’isola complètement pendant quelques temps et se dit que finalement rien ne pourrait plus jamais la rendre heureuse. Son sourire avait disparu, mais pas sa gentillesse…et elle chercha un nouvel emploi.

       Elle accepta un travail dans un grand magasin de jouets en se disant que dans ce milieu, elle pourrait au moins rencontrer des enfants à qui elle pourrait donner un peu de sa tendresse. Elle les aimait tellement !

        Les jours passèrent, les semaines et puis les mois. Le printemps fit place à l’été, et l’été à l’automne. Dehors, les arbres prirent de jolies couleurs rouges, oranges, ocres et marron et les feuilles tombèrent une à une en tournoyant sur le sol…Marie regardait le spectacle de sa fenêtre mais n’avait pas le cœur à s’attendrir sur tant de beauté ! Elle souffrait toujours de sa cheville et ne sortait jamais sans ses béquilles.

    Quelques temps plus tard, ces mêmes arbres se retrouvèrent complètement dénudés et le ciel gris annonçait un hiver précoce. La neige se mit à tomber et les arbres s’emmitouflèrent dans un épais manteau blanc…Noël approchait.

        Les bûcherons allèrent couper de jolis sapins pour décorer les maisons et les appartements. Ils s’enfoncèrent le plus loin possible dans la forêt à la quête du plus grand, du plus beau, du plus majestueux des arbres. Quand ils le virent, ils l’abattirent avec leur hache avec la plus grande des délicatesses et l’installèrent sur la grande place du village.

     Les habitants le découvrirent avec bonheur et s’empressèrent d’apporter de quoi le décorer. Les uns revenaient chargés de guirlandes multicolores, d’autres de boules scintillantes ou de bougies,  d’autres encore de friandises et de fruits qu’ils disposèrent sur les branches du grand sapin.

          Les parents de Marie lui demandèrent si elle voulait elle aussi participer à ce grand événement et elle accepta en dissimulant sa souffrance au fond de son cœur. Elle accrocha elle-même  une grande quantité de petits jouets entre les aiguilles de l’arbre de Noël.

      La veille du grand jour, tout le village se rassembla au pied du grand sapin pour chanter Noël, jouer, raconter des histoires, et passer un bon moment ensemble avant de réveillonner en famille. Les enfants firent une grande farandole autour de l’arbre et les grands les regardèrent s’amuser et rire avant l’arrivée du Père Noël.

        Un peu en retrait, Marie contemplait le spectacle tout en fixant l’étoile retenue à la cime du sapin. Ses yeux se remplirent de larmes et tous les habitants tournèrent vers elle leur attention. Ils comprirent son chagrin et d’un commun accord, pour lui changer les idées, ils lui demandèrent d’allumer les bougies placées sur l’extrémité des branches, avant de terminer la soirée sur une dernière chanson.

       Le spectacle était fabuleux et chacun resta un moment sans voix, émerveillé par tant d’éclat et de splendeur…

       Soudain, l’une des bougies se décrocha, tomba sur la branche du dessous qu’elle enflamma…le feu se propagea à une vitesse incroyable sans que personne ne put faire quoi que ce soit…On entendit des cris venant de toutes parts, des plaintes…et ce fut le branle-bas de combat. Tous les habitants se sauvèrent en attrapant la main des enfants qu’ils entraînèrent le plus rapidement possible dans la salle municipale ou un chocolat chaud et une brioche les attendaient.

        Seule au milieu de la place, Marie contemplait la scène en  observant au sommet de l’arbre l’étoile brillante qui scintillait de plus en plus sous l’effet des flammes, et elle resta immobile sans se soucier du danger qui déjà la menaçait.

       C’est alors qu’un pompier venu de nulle part, fit son apparition avec son camion. Il s’empressa d’éteindre les flammes avec sa lance, jeta un coup d’œil rapide en direction de Marie et déploya sa grande échelle pour aller cueillir l’étoile. Il l’attrapa doucement et descendit les barreaux très lentement. Il s’approcha alors de la petite danseuse pour  lui déposer son présent au creux de la main.

        Marie sentit alors une immense chaleur l’envahir et elle dévisagea l’homme tout habillé de rouge qui venait de lui offrir ce cadeau. Elle  comprit aussitôt qu’il ne s’agissait pas seulement d’un pompier…il semblait très âgé et portait une immense barbe blanche. Ses yeux souriaient et elle lui rendit son sourire…. Puis, avant même qu’elle ait pu le remercier, il disparut comme il était venu.

        C’est à ce moment précis que tous les habitants se rendirent compte que Marie ne les avait pas suivis et qu’ils se dirigèrent vers les fenêtres de la salle municipale pour l’appeler.

    A leur grande surprise, ils virent le sapin à nouveau joliment décoré comme si rien ne s’était passé. Il semblait même plus beau qu’avant avec de longs fils d’or qui l'enveloppaient et des paillettes argentées qui brillaient de mille feux…A ses pieds, des centaines de cadeaux emballés dans de jolis papiers chamarrés et ornés de gros rubans rouges et bleus, attendaient les enfants…

    Mais le plus incroyable se produisit alors, les laissant muets d’admiration : La neige commençait à virevolter dans le ciel et avec elle, une gracieuse danseuse étoile, légère comme une plume évoluait en réalisant de magnifiques pirouettes sur le tapis blanc qui déjà recouvrait le sol.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Hier soir, une amie m'a demandé ce qui m'avait poussée à écrire...C'est drôle parce qu'il y a qu'il y a deux ou trois ans, j'ai écrit un texte à ce sujet. Pour moi (un peu paresseuse sur les bords), l'écriture n'a jamais été quelque chose de simple et de très naturel !

    Et pourtant, c'est une activité que j'aime beaucoup parce qu'elle permet de livrer ce que l'on a au fond de soi tout comme l'art en général....mais je ne suis pas une artiste!!

    Il y aurait encore beaucoup à dire, parce que outre "l'inspiration", il y a aussi le choix et le jeu des mots, l'agencement des phrases et tellement d'autres détails pour qu'un texte puisse refléter ce que l'on ressent, ce que l'on veut exprimer.

    je pense que je n'y serai jamais arrivée sans une part de "magie"  (mon ange gardien sans doute!!)

    Drôle d'inspiration

    Drôle d’inspiration

     

         Après avoir écrit de nombreuses histoires, il pourrait sembler tout à fait évident que j’y trouve un réel plaisir et que j’adore jouer avec les mots et les phrases...

    Euh !!! Eh bien, je dois bien l’avouer et faire une confidence : je trouve cet exercice extrêmement difficile... et l’inspiration n’est pas toujours au rendez-vous quand je le souhaite le plus !...

     Et pourtant !

     Mais, commençons par le début :

    Ce  qui est tout à fait exact, c’est le bonheur et la joie que j’éprouve à  raconter des histoires aux enfants, c’est presque inné en moi. C’est un moment « magique » que j’ai toujours privilégié en classe avec mes élèves, et avec les enfants en général...

    Le problème, c’est que je n’ai aucune mémoire...alors raconter des histoires existantes a toujours été pour moi très difficile. Il me faut : soit les apprendre par cœur et les restituer ...mais la magie s’échappe...Soit les lire sur un livre...et le côté « partage et échange » avec les enfants n’existe plus...

    Je  n’avais donc pas d’autre choix que de créer, imaginer, inventer mes propres histoires devant mon jeune public...et bien sûr...aussitôt racontées, aussitôt « oubliées » !!

    Un jour –c’était à la piscine, du temps où l’on avait le courage de faire 50 longueurs chaque semaine avec mes filles !!! -  Nono m’a demandé d’écrire « mes » histoires. Elle parlait, je crois, de celles que je lui avais racontées lorsqu’elle était jeune...ça, je ne le pouvais pas bien sûr, mais j’ai voulu relever le défi et je lui ai promis d’écrire ma première histoire durant la semaine.

    Oui, mais voilà...si j’ai toujours aimé raconter, écrire n’a jamais coulé de source pour moi. C’est très dur !!! C’est une gymnastique des méninges que j’ai souvent trouvée  un peu « rébarbative » au départ…

    Et puis, devant un jeune public, l’inspiration ne m’a jamais fait défaut. Les enfants ne sont pas trop exigeants ! L’intonation de la voix, la douceur et la musique des mots, la présence et les mimiques font la plupart du temps tout le charme d’un conte !!

    C’est autre chose lorsque l’on est devant l’ordi ! Qui n’a jamais connu l’angoisse de la feuille blanche ? Que vais-je raconter ? Personne n’est là pour me mettre sur la voie comme le font si bien nos chères têtes blondes.

      Donc, pour en revenir à cette histoire promise à ma fille, je n’avais aucune idée, et comme je « travaille » toujours dans l’urgence deux jours avant le terme de ma promesse, je n’avais pas aligné trois mots....

    C’est sans compter sur mon « ange gardien »!

    Je me réveille en pleine nuit...je viens de faire un drôle de rêve...le début d’une histoire. Je me lève et j’écris les grandes lignes de ce que « j’ai vu »...les mots, les phrases s’enchainent pour restituer l’histoire qui m’a été racontée dans un songe...ça à quelque chose de magique....

    C’était le début de ma première histoire « Noyal les Grenouilles », ce n’était pas génial, mais c’était un départ, et c’est là que j’ai commencé à prendre plaisir à faire « vivre » des personnages imaginaires.

    En écrivant (même si j’ai beaucoup de mal à construire mes phrases et exprimer mes impressions), je me projette littéralement dans cet autre « monde ».Parfois, j’ai même la sensation  que ce n’est pas « moi » qui écrit, que cette « inspiration » est extérieure à moi, mais ça, je ne sais pas l’expliquer. C’est étrange ce phénomène ! Il m’arrive de me poser cette question : « c’est moi qui ai écrit ça ! » pas forcément parce que j’aime le résultat, mais parce que je me crois incapable d’imaginer ce scénario !

    Tout ça pour dire que certaines histoires m’apparaissent encore en rêve et que je me lève pour les écrire (sinon, je n’arrive pas à me rendormir !!) ...

    C’est le cas de la « danseuse étoile et du pompier » :

    C’était il y a quelques années, je devais aller faire une prestation «autour du conte de Noël » auprès d’un groupe d’enfants à la demande d’un proche. J’avais bien en rayon un petit stock d’histoires mais je voulais quelque chose de nouveau, voire d’original, et je n’étais guère inspirée…Et comme par hasard, la nuit « porte conseil » et cette histoire de danseuse m’est apparue en rêve…je l’ai trouvée sympa et me suis encore levée pour l’écrire (évidemment, les mots ne sont pas venus aussi facilement que les images !).

    Le lendemain,  je me suis précipitée sur le téléphone pour la raconter à Stéphane pour savoir ce qu’il en pensait, si elle était appropriée au jeune public que je ne connaissais pas…Il était très étonné parce qu’un événement similaire était arrivé à son épouse, passionné de danse. Elle avait dû abandonner à cause d’un problème à la cheville. Évidemment, le reste de l’histoire n’a rien de comparable…il n’est pas pompier !!

    Qui m’avait donc inspiré ce conte avec une danseuse ? Un univers qui ne m’était absolument pas familier et que j’ignorais totalement, pour n’avoir jamais fait un pas de danse de ma vie.

    • Dans ce récit, seul un nom a été modifié.
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  • Bonjour tout le monde,

    Comme chaque lundi maintenant, voici la solution de l'histoire-jeu du dimanche 6 novembre : Départ en vacances. (lundi prochain, la solution de l'histoire d'hier!)

    Il fallait trouver la Savoie. En fait, Alexandre et Gabriel partait en vacances en Haute-Savoie cette année-là.

    Belle journée à toutes et à tous

    Départ en vacances :solution

    Départ en Vacances

     

       Pour les vacances, papa et maman ont prévu de partir quinze jours avec des amis dans une région que vous allez vite découvrir avec les indices cachés dans le texte...

    C’est super chouette, parce qu’ils ont trois enfants, Ricardo, Armelle et Zoé. Avec nous deux, Gab et moi Alex, cela fera trois garçons et deux filles.

    C’est le jour J et on entasse les valises dans les voitures. Ça se chamaille chez les amis :

    • Moi, je vais plutôt regarder la télé, fait Ricardo !
    • Non, non, et non ! Ce n’est pas le moment de jouer les pachas, les enfants ! Aidez le vaisseau de Star Wars de Zoé à entrer dans le coffre, ou laissez-le à la maison...
    • Pff !! ils sont trop lourds, ces jeux !!

    De notre côté, c’est nettement plus calme...Quoi que pendant que l’on rangeait les paquets, un chat, moitié roux, moitié blanc s’est glissé sous le siège avant...On va prendre du retard. Maman demande aux amis :

    • On ne sera jamais à l’heure pour partir, est-ce-qu’à la demie ça ira ???
    • Pas de soucis, les enfants trainent aussi pas mal chez nous !! Mais il commence à pleuvoir, il va quand même falloir se dépêcher avant le déluge!

    Enfin le grand départ ! Tout le monde en voiture...et c’est parti ! On  parle un peu de nos projets durant ce séjour, quelques randos, les restaus, le manège dans la vallée et surtout les jeux avec nos amis dans un décor de rêve !!

    Tout le monde est joyeux. Espiègle, Gabriel raconte des blagues et des cascades de rires s’enchainent. Dans l’autre voiture, Armelle qui a sommeil, s’étire, fait cette mimique qui nous fait toujours rire quand elle plisse les yeux… et s’endort. Sûr, les vacances s’annoncent quand même drôlement bien !

    Bien ? C’est vite dit... après des heures de routes, une dame, enfin sa voix dans le GPS, annonce que la route qui monte à Gnognotte-Saint-Bernard est impraticable ...il faut continuer le chemin à pieds.

    • Tout le monde descend ! déclarent les parents, surpris. Pour accéder au logement, le dossier de l’agence y annonçait pourtant une route directe. Allez, on ne s’agite On prend juste le nécessaire dans les voitures et on y va gaiement. Demain, on viendra chercher le reste.

    Tout le monde est si heureux de passer ces vacances que la demi-heure de chemin sinueux semble moins long...sauf pour Zoé, qui en a marre, motivée elle court sur les cailloux et casse la bride de ses sandales. Elle doit hélas quitter ses chaussures et continuer pieds nus....et  se blesse légèrement. Je vois que son pied droit, à ce moment précis, pisse le sang...et je tombe dans les pommes…

    Maintenant, à vous de jouer et de découvrir, parmi les indices que j’ai glissés dans ce texte dans quelle région nous passons nos vacances, et si possible dans quel département !

    Je vous raconterai nos vacances au retour…

    Oups ! Il y a quand même vingt-trois indices à découvrir.

    PS : Pour savoir où nous passons nos vacances, inutile de chercher Gnognotte-Saint-Bernard sur la carte de France...je ne pense pas que cet endroit s’y trouve !!!

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  • Bonjour tout le monde,

    Dimanche = Histoire-jeu

    Et une toute nouvelle en plus...Eh! C'est bientôt Noël, il est grand temps que le Père Noël se mette à pied d’œuvre...

    Mais où est-il caché ??? Pour le savoir, il suffit de retrouver tous les indices !

    Bon dimanche à tous

    Au travail Père-Noël

    Au travail Père-Noël !

      Dans le grand atelier  qu’il a construit dans son village secret, le Père-Noël va et vient…il s’active dur depuis ce matin. Il étrenne même son bel établi connecté pour fabriquer de nouveaux jouets

    • Qu’est-ce qui motive ainsi mon cher époux ? S’exclame la Mère Noël  en entrant avec une tasse de chocolat fumant.
    • Je viens de recevoir les premières lettres des enfants…Il faut que je prépare leurs cadeaux…Je n’ai jamais commencé si tard. Il n’y a plus une minute à perdre. Si je traine aujourd’hui, je vais prendre du retard…. Mais dis donc, c’est gentil d’être venue me faire coucou.
    • Voyons, il est déjà minuit, tiens, je t’ai apporté de quoi te réchauffer ! Tu travailles depuis l’aurore, beau réalisateur de jouets ! Tu devrais arrêter un peu !

    En l’entendant l’appeler ainsi, le Père-Noël ne peut s’empêcher d’éclater de rire, puis il avale d’un trait son chocolat brûlant comme un petit glouton.

    • J’en ai pour une petite heure encore dit-il en prenant un morceau de bois pour le raboter.
    • Qu’est-ce-que tu comptes faire avec ?
    • Un petit lapin goinfre et dodu, articulé et qui parle… pour essayer de faire rire un enfant, car quoi que fassent ses parents, il est toujours triste…il prend alors sa pièce de bois pour la poncer.
    • Je te reconnais bien là mon ami. Ton âme cherche toujours une solution pour faire plaisir à tous les enfants.

    D’un geste machinal, elle attrape le balai neuf coincé dans un coin de l’atelier pour balayer les copeaux. Elle voit bien que son époux lutte un peu contre le sommeil. Elle décide donc de rester avec lui pour  l’aider à porter les objets un peu lourds sans peine.

    • Très joli ce petit ruban qui zigzague au-dessus de cette forteresse. Ce rouge grenat rehausse la beauté de cette bâtisse. Il n’y a qu’à Noël qu’on peut voir de telles réalisations. Il va aller chez quel enfant ce magnifique château ?
    • C’est un cadeau pour Paul, Hermione et Geoffroy, trois enfants passionnés d’histoire.
    • C’est un superbe palace qu’après les fêtes, j’aimerais visiter.
    • Pas de problème, je t’y emmènerai…Il existe vraiment. Sa galerie des Glaces est majestueuse.
    • Et sinon, y-a-t-il des vœux particuliers chez nos enfants cette année ? Je pense à celui qui voulait un attrapeur de mauvais rêves l’an passé !
    • Oh ! Ils sont très raisonnables ! Ils demandent des jeux de société, des peluches avec des fourrures toutes douces et ce qui m’a le plus surpris des yoyos, jokaris, boules de pétanque et …ah oui, il y en a un qui m’a demandé quelque chose de très spécial…mais je te raconterai cela plus tard.

    Pour terminer la journée en douceur, la mère Noël papota, rigola et plaisanta avec son mari pour le soutenir dans son travail. Puis, ensemble, ils quittèrent l’atelier. Allez, Youh ! Skis aux pieds, ils s’éloignèrent vers leur petite maison.

     

    Mais où est donc situé le village secret du Père-Noël ? Pour le savoir, il suffit de retrouver les trente indices cachés dans ce texte…Une dizaine d’animaux, des moyens de transport, des habitants et même un homme célèbre, celui qui a découvert cet endroit.

    Ps : Ah oui ! le vœu très spécial dont parle le Père-Noël ? Eh bien ce sera l’objet d’une nouvelle histoire

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