• Les oreillons !

    Belle journée à toutes et tous sarcastic ,

    Rien de plus banal que ces maladies infantiles que l'on redoute  parce qu'elle font malgré tout, souffrir nos enfants...mais quand elles se compliquent...Que faire?? Nous sommes souvent bien impuissants.

    Les oreillons !

    Les oreillons

    C’était il y a bien longtemps. Un soir, mon fils un peu grognon, se plaignait d’avoir mal aux oreilles…Encore une petite otite sans doute. Un doliprane, une bonne nuit et tout aurait dû rentrer dans l’ordre. Pourtant le lendemain matin, en le voyant surgir dans la cuisine en pyjama, trainant son doudou derrière lui (une grande couverture à carreaux bleus et blancs !!), je suis restée scotchée. J’ai essayé de garder mon sérieux malgré une irrésistible envie de rire….On aurait dit un petit hamster ! Ses joues rouges étaient toutes gonflées. Il était fiévreux et souffrait encore beaucoup. Il n’a même pas touché à son petit déjeuner pendant que  j’appelais le médecin.

    Celui-ci a confirmé mes doutes :

    -         - Ce sont les oreillons ! il n’y a pas grand-chose à faire sinon lui donner un peu de paracétamol pour calmer la douleur…En attendant, il doit rester au chaud quelques jours.

    Bien sûr, ce n’est pas bien grave, mais il faut s’organiser. J’ai appelé ma mère qui s’est fait, comme toujours, un plaisir de venir le garder. Je reconnais que l’on avait à cette époque beaucoup de chance. Ce n’est pas toujours facile de trouver une solution quand un enfant est malade.

    Tout va bien, mon fils est costaud et il se rétablit très vite. Quelques jours plus tard, il retourne en classe….et revient avec les mêmes douleurs aux oreilles, une forte température et le visage encore gonflé ! Je m’inquiète et le « petit hamster » ne me fait plus rire du tout !

    Le médecin diagnostique …les oreillons !

    -         - Mais, il en sort tout juste !

    -         - Il peut se faire que ce soit de l’autre côté !

    Rebelote ! Il passe quelques jours chez sa mamy avec un nouveau traitement…et retourne à l’école…avant de revenir… dans le même état que les fois précédentes.

    Avant que le médecin ne l’examine, je lui précise que mon fils n’a que deux oreilles…comme tout le monde…Alors, les oreillons….

    -         - Zut ! lâche le toubib…Je ne vois plus qu’une chose, ce sont des parotidites à répétition. Les symptômes sont les mêmes…mais c’est plus ennuyeux à soigner.

    Commence alors toute une batterie d’examens (parfois très douloureux), rendez-vous chez des spécialistes et... antibiotiques...Quand un traitement se termine, il faut en commencer un autre. Notre fils passe son temps chez le toubib qui finit par me donner une ordonnance pour des antibiotiques en avance. Il faut dire que les dernières inflammations de sa glande parotide sont spectaculaires...Un côté de son visage double de volume...il souffre de plus en plus et ne peut même plus parler...

    -         - Ça peut disparaître à l’adolescence, me dit un jour le médecin (Il n’a pas cinq ans !!!)...Sinon, il y a l’opération, mais c’est assez délicat...

    Devant cette éventualité inacceptable (le nerf facial pourrait être touché - d’où déformation du visage à vie !!!!), je ne vois plus qu’une solution : je fais appel à un magnétiseur qui a fait ses preuves il y a quelques années dans notre région. Il travaille avec un pendule (oui, oui !) et directement devant la personne ou sur une photo, il « découvre » de quoi l’on souffre. Je sais aussi qu’il est spécialiste des glandes qu’il soigne avec des plantes qu’il va chercher dans le monde entier.

    -         - Mais il doit avoir plus de quatre-vingt ans ! me dit ma mère. Je ne sais pas s’il exerce encore...

    Rien ne m’arrêtera. Ça ne coûte rien d’essayer. J’écris une lettre à cet homme qui vit à Lyon, et joins une photo de mon fils ainsi que mes coordonnées. Je ne lui dis rien au sujet de la maladie (il préfère se faire sa propre opinion)

    Quelques jours plus tard, je reçois un coup de fil. Mon fils est près de moi dans la cuisine. C’est lui ! Le bol ! Non seulement il est toujours en activité, mais il a pris ma demande au sérieux. Il me demande de déshabiller mon fils et de rester en contact avec lui.

    -         - Je ne ressens rien ! me dit-il, pouvez-vous aller dans une autre pièce !

    En me rendant dans le salon, je m’aperçois du ridicule de la situation et commence à douter sérieusement ! C’est fou ce que l’on est capable de faire par désespoir.

    -         - Non, décidément, ça ne fonctionne pas !

    Je panique à l’idée qu’il ne peut rien faire, mais pendant qu’il parle, une idée me traverse l’esprit. Je file avec mon fils dans sa chambre...et là, j’entends :

    -         - C’est bon. Vous pouvez raccrocher !

    Une semaine après, je reçois un paquet contenant des sachets de plantes à faire macérer dans l’eau. Il suffit de faire prendre un bain de siège à mon fils pendant environ huit jours...A la fin de ce « traitement », les parotidites ne sont plus qu’un horrible souvenir.

     Mon fils les a quand même endurées pendant  près d’un an.

    La dernière ordonnance prescrivant des antibiotiques est restée dans mon sac plusieurs mois...avant que je ne la détruise définitivement …avec un plaisir immense !

    Où que vous soyez à présent…. Merci monsieur Ménager !

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 22 Janvier 2018 à 11:20

    Je me souviens très bien de ce monsieur Ménager qui avait guéri un enfant de la leucémie et qui avait aussi guéri notre mère d'un très grave problème aux reins.

    Nous avions été le consulter à plusieurs; je pense que tu étais présente, Luce. Chacun était revenu avec son petit sachet de plantes, et moi j'en avais eu plusieurs, car son pendule n'arrêtait pas de se bloquer devant moi quand il m'a ausculté.

    J'ai dû faire ces bains de mains et de siège pendant une longue période. Je ne sais pas si les résultats avaient été très visibles vis à vis de mon entourage, mais je les ai fortement ressentis (mon quotient émotionnel était à cette époque proche de zéro et j'avais des problèmes neurologiques très handicapants).

    Je me demande même si ces traitements ne m'ont pas protégés ensuite tout au long de ma vie et s'ils ne sont pas la raison pour laquelle j'ai survécu aux graves maladies que j'ai contractées.

      • Lundi 22 Janvier 2018 à 14:23

        Comme quoi ! ça ne s'oublie pas ! Bizzzzz

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