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Par LuceLegendre le 31 Août 2020 à 08:43
Belle journée à toutes et à tous,
Petite anecdote inédite ...un peu flippante, je l'accorde.
A qui n'est-il jamais arrivé de faire ce genre de rêve, ou plutôt de cauchemar terrorisant qui laisse un goût amer au réveil?
Et d'ailleurs, qu'est-ce-qui le justifie??? Une angoisse nocturne???
Angoisse
Nous n’avons pas tous la chance de rencontrer un fantôme, d’avoir des dons d’ubiquité ou d’apercevoir des ovnis dans un champ, mais nous sommes presque tous confrontés à des situations étranges (Coïncidences, signes, transmissions de pensée, disparitions d’objets surprenantes) ...
J’ai déjà relaté la plupart des expériences surprenantes auxquelles j’ai été confrontée bien malgré moi, et je dois dire que c’est parfois assez encourageant. Elles suggèrent en effet que nous sommes capables de réaliser des choses incroyables et que la vie ne s’arrête pas si brusquement que l’on ne le croit.
Il y a pourtant une anecdote que je n’ai encore jamais raconté tellement elle m’a angoissée. Elle me met d’ailleurs très mal à l’aise lorsque j’y repense. A vrai dire, elle me rattrape si souvent que j’ai parfois bien du mal à m’endormir. Elle n’a rien de bien « positif » et je n’ai aucune explication rationnelle à ce qui m’est arrivé cette nuit-là.
Il faut croire que toutes les expériences ne sont pas forcément amusantes et je me dis qu’il ne faut pas les occulter sous prétexte qu’elles sont « flippantes ». Alors voilà :
Je suis seule à la maison et comme toujours, dès que je m’enfonce sous ma couette, je m’endors immédiatement.
Mais cette nuit-là cependant, je suis « réveillée » par une impression étrange. Quelqu’un monte les escaliers, et ce n’est pas Pitchoune, la petite chatte que j’ai recueillie quelques semaines plus tôt puisqu’elle est au pied de mon lit. Je perçois plus que je n’entends les pas légers sur les marches !! Tout se passe au niveau du « ressenti ». C’est une perception étrange, juste un mouvement léger qui avance doucement vers ma chambre. Je sens la panique qui monte en moi au fur et à mesure de l’avancée de « l’intrus ». Je devine même à quel endroit il se trouve comme si je le voyais. Il se rapproche de mon lit. Je suis pourtant consciente du fait qu’il n’y a personne d’autre que mon chat et moi dans la pièce, mais je sens cette présence très nettement. Je suis incapable de mettre un nom sur ce phénomène que je découvre pour la première fois de ma vie. Une « entité » ? Je n’y crois pas ! Je rêve alors...mais c’est un cauchemar très puissant qui se poursuit malgré tout, un peu comme si j’acceptais sa « réalité ». Il y a « réellement » une présence auprès de moi ! Cet « intrus » invisible se penche sur moi et je ressens sa pression sur mon cou comme s’il tentait de m’étrangler. J’étouffe ! Je tends les bras devant moi et repousse cet « être invisible » de toutes mes forces...Je perçois une forte résistance et je ressens encore dans mon souvenir l’effort immense que j’ai dû accomplir pour maintenir cette poussée et la puissance nécessaire pour faire reculer ce « je ne sais quoi d’invisible » ...je suis en nage ! Dans un dernier effort, je réussis enfin à me débarrasser de cette masse qui se « volatilise »
Terrorisée, je m’aperçois alors que mes bras n’ont pas décollés ! Pourtant, je suis encore toute essoufflée. A cet instant, il me semble que je suis « sortie de mon corps » quelques instants pour vaincre « une entité » mais peut-être n’était-ce qu’un cauchemar que je n’ai jamais oublié…ou une sorte d’angoisse nocturne !
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Par LuceLegendre le 25 Août 2020 à 09:20
Belle journée à toutes et à tous,
"Dis maman, c'est pas vrai que l'on descend du singe ...hein? Y'a que grand-mère !!!" Heu !!! Cette réflexion de mon neveu lorsqu'il était petit interpelle un peu !! Bien sûr, elle nous avait fait beaucoup rire (pas ma mère !!) peut-être parce qu'il y a un peu de vrai dans ce que disent les enfants... Je précise, ma mère était très belle !! je ne sais pas ce qui avait pu susciter une telle réflexion!
Et si nous avions des points communs avec les animaux..Il suffit de les observer. Et d'ailleurs, qui imite l'autre?
« Caméléon »
Les animaux sont bien étranges ! on pourrait parler de chacun d’eux pendant des heures, leur attribuer des pouvoirs, des similitudes avec l’être humain ou simplement essayer de définir les liens qui nous lient à eux...Tout le monde sait que le « meilleur ami de l’homme », c’est le cheval, ou le chien… le chat aussi. Dans tous les cas, il y a toujours de très belles histoires d’amitié entre les hommes et les animaux dont on apprécie souvent la compagnie.
Parmi eux, il en est un qui m’intrigue et me fascine pour sa capacité à changer de couleur selon son environnement ou son humeur afin de passer inaperçu...il s’agit bien sûr du caméléon. J’ai eu le bonheur de le découvrir en pleine nature, sur l’Ile de la Réunion, sous le nom « d’endormi », mais aussi dans un terrarium, sous le nom de Clamos (nom donné par mon petit-fils).
C’est en observant ce petit animal que je me suis fait une drôle de réflexion : nous avons nous aussi des points communs avec nos amis les bêtes...mais qui imite l’autre ???
Je me suis aperçue que j’avais, moi aussi, une grande ressemblance avec le caméléon ! Si, si, vous allez voir ! Je dis « je » mais je pense que quiconque lira ces lignes peut s’approprier ce pronom pas si personnel que ça !
En effet, l’hiver, j’ai l’impression d’avoir tendance à hiberner. Je reste au chaud au coin de la cheminée si je n’ai rien à faire de précis à l’extérieur...j’ai la sensation de vivre au ralenti et dès qu’il fait nuit (vers 16-17 heures), c’est carrément le couvre-feu ! Pour couronner le tout, dès que le temps s’assombrit ou s’il pleut (surtout lorsqu’il pleut), mon humeur est carrément cafardeuse et je mets tout en œuvre pour passer inaperçue : tenues tristounettes de couleurs sombres, voire noires (principalement pantalon-gros pulls-doudounes-bottes); sourire en berne ; économie de paroles; tristesse, frilosité etc...(Je grossis un peu le tableau, mais quand même !)...Bref, je m’imprègne de la grisaille extérieure. Elle se reflète en moi et sur moi.
Dès que les beaux jours reviennent en revanche, la vie semble plus belle. Je deviens plus tonique, plus gaie...j’ai envie de chanter (quoique je ne le fais pas pour éviter la pluie !), de rire, de voir du monde...j’ose les robes aux couleurs vives. Tout semble léger, agréable, facile à vivre, et je peux rester à l’extérieur très tard...bref la vie reprend le dessus ! A présent, je me permets de généraliser :
La douceur du temps, la clarté, la beauté extérieure…peuvent se voir sur chaque personne et en chacun d’entre nous....
Nous sommes capables de modifier notre physique (sourires, visages tristes, tenues vestimentaires...) et notre comportement en fonction des éléments extérieurs….même le chant joyeux des oiseaux peuvent nous apporter cette petite touche de bonheur qui nous donne envie de mêler notre voix à la leur…
C’est exactement comme les caméléons qui prennent les couleurs extérieures...Ils sont gris dans la grisaille et dans un paysage fleuri, ils arborent de magnifiques coloris.
Et je ne parle que des saisons, du temps, du froid qui « attaque » ou de la chaleur qui « réchauffe », des paysages sympas ou tristes...de tout ce qui extérieur !
Maintenant, on dit que le caméléon modifie également sa couleur lorsqu’il a peur...Ne serait-ce pas identique pour nous ? Ne sommes-nous pas capables de nous métamorphoser si on nous apporte une nouvelle désagréable ou si l’on nous agresse (tristesse, énervement, manque de confiance...) ou au contraire lorsque l’on reçoit une bonne nouvelle, un encouragement, un sourire, des compliments... (Joie de vivre, bonheur...).
On se dit « libres » mais un simple rayon de soleil peut modifier notre comportement !!! C’est tout de même étrange non ?
On ne va tout de même pas se laisser influencer et guider par le temps et son entourage !
Et si l’on changeait les règles, si l’on s’inventait des bonnes nouvelles, des compliments...
Et si, tout simplement l’on reprenait les rênes ! (pas rennes!) Certains savent le faire...quel est donc leur secret?
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Par LuceLegendre le 23 Août 2020 à 08:46
Belle journée à toutes et à tous,
Vous venez de rater une belle occasion, et vous vous dites que la chance ne frappera pas une deuxième fois à votre porte....Et pourquoi pas?
Il suffit sans doute d'y croire !!!
La deuxième chance
Il parait que nous avons tous droit à une deuxième chance, et ce, dans tous les domaines de notre vie. Parfois, elle se présente à nous d’une manière tout à fait inattendue, voire très « étrange ». A nous de savoir la saisir. Cette deuxième chance vient bien souvent vers nous lorsque ce qui vient de nous « échapper » correspondait exactement à nos aspirations, à nos rêves, comme c’est le cas dans l’anecdote qui suit :
A la recherche d’une maison depuis un certain temps, ma fille nous téléphone un jour, très enjouée, enthousiaste. Elle vient de visiter une maison qui lui plait beaucoup. Située dans un charmant village à une vingtaine de kms de son lieu de travail, elle est entourée d’un immense terrain et correspond parfaitement à son budget :
- J’aimerais que vous veniez la voir avec moi pour avoir votre avis...il doit y avoir un hic !! c’est sûr !
Il faut faire vite, forcément il y a plusieurs personnes qui doivent venir le lendemain. On accompagne donc notre fille pour une deuxième visite (que le propriétaire, sympa, a acceptée).
Notre fille nous apprend dans la foulée que c’est grâce à un « coup de chance » que cette maison était toujours en vente. Elle n’avait fait qu’un passage éclair sur les petites annonces à cause de son prix super intéressant. Les précédents « acheteurs éventuels » n’avaient pas obtenu leur prêt à la banque !!
En entrant dans cette maison, je ne peux m’empêcher d’imaginer ma fille dans ce lieu...il lui correspond tellement, avec en plus, de belles possibilités d’améliorations...de beaux volumes, trois chambres donnant sur un jardin exceptionnel avec de nombreux arbustes, fleurs et arbres fruitiers, un grand hangar! Le rêve !
- Qu’en pensez-vous ? nous demande-t-elle avec une (très) légère pointe d’appréhension.
- Je ne poserai même pas la question à ta place...fonce ! n’attend pas qu’elle te passe sous le nez !
- C’est bon ! dit-elle alors au vendeur ! Nous l’achetons ! Je vais dès demain à la banque...
Petite hésitation du propriétaire qui affirme alors :
- Eh bien, je vais vous faire un aveu...la maison est vendue ! il y a déjà un acheteur !
Stupéfaction générale... le sourire de ma fille s’efface d’un coup pour faire place à une mine déconfite...elle n’a jamais su cacher ses déceptions, et là, on voit nettement qu’elle est assommée. Ce que nous n’arrivons pas à comprendre, c’est pourquoi le propriétaire nous a laissés visiter sa maison de fond en comble ! On repart tous avec un sentiment bizarre... et surtout des tas de questions sans réponse...De notre côté, nous sommes très déçus pour notre fille... On y croyait dur à cette maison !
Le plus étrange survient dans la soirée.
Dans cette affaire, on n’a pas eu le temps de faire les courses...il est tard et on se décide quand même à aller « vite fait » au supermarché près de chez nous (je précise, à la Chapelle sur Erdre).
A cette heure tardive, il n’y a pas grand ’monde...mais on n’a pas fait trois pas dans les allées, que l’on tombe nez à nez...avec le propriétaire de la maison que nous avons visité l’après-midi...une chance sur un million qu’on le rencontre le soir même...il a eu l’idée de faire ses courses à la même heure que nous...pire... dans le même supermarché dans lequel il nous l’avoue, il met les pieds pour la première fois (on ne l’a jamais revu depuis d’ailleurs!!! plusieurs années après !)
- Votre fille avait l’air déçu, nous dit-il de but en blanc, je l’ai vu à sa tête !
- Ça vous étonne ? Vous lui avez fait croire que la maison était toujours en vente...Et pourquoi avez-vous accepté de nous la faire visiter pour rien ?
- Je ne sais pas, votre fille avait l’air d’y tenir…
- En tous cas, elle avait vraiment eu un coup de cœur pour votre maison ! et son budget lui permettait…
Incapable de donner une explication plausible, il change de sujet, un peu gêné...on discute néanmoins un moment, surpris de cet incroyable hasard qui nous a fait nous retrouver dans ce magasin.
Le soir, le téléphone sonne : notre fille nous annonce que le propriétaire lui annonçait le désistement de l’autre candidat à l’achat de la maison !
Un hasard ? Sûrement pas ...y avait-il seulement un acheteur ? N’avait-il pas seulement eu peur que ma fille n’obtienne pas de prêt à la banque comme le prédécesseur ?
Le véritable hasard...il avait bien eu lieu...dans le supermarché ! Le propriétaire de la maison aurait-il appelé si nous n’avions pas eu cette conversation le soir ?
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Par LuceLegendre le 1 Août 2020 à 07:56
Belle journée à toutes et à tous,
Un grand classique des "phénomènes étranges " que nous remarquons presque tous : Ces airs ou chansons que nous entendons à des moments précis de nos vies...Certaines nous rassurent comme c''est le cas pour moi avec cette musique du film "Ghost" ...un film culte que j'ai beaucoup aimé.
My Ghost
Nous avons tous dans un coin de notre tête une petite musique, une chanson, un air que l’on aime particulièrement, qui nous fait vibrer ou simplement nous rappelle des souvenirs, le plus souvent très agréables…eh bien pour moi, c’est pareil. Il y a une chanson qui me donne carrément la chair de poule, et pour être plus précise, je vous invite à l’écouter en cliquant sur ce lien : Righteous Brothers - Unchained Melody - Vidéo Dailymotion
Vous l’aurez reconnu, c’est « Unchained Mélody » chantée par un très ancien groupe « les Righteous Brothers ». Cette chanson nous a tous plus ou moins émus dans « Ghost ». (Je parle d’une certaine génération bien sûr !)
Eh bien, voilà, moi aussi, comme Demi Moore, j’ai mon fantôme. Et lorsque j’entends (par hasard) cette « mélody », mes poils se dressent sur mes bras, j’ai l’impression de « fondre » et j’ai très envie de fermer les yeux pour l’écouter…Je dis « j’ai très envie », parce que la plupart du temps, ce phénomène se produit lorsque je suis au volant de ma voiture…ça ferait désordre ! Mais j’avoue que je suis quand même dans un état « second » !!!
En fait, JE SAIS, je ne pourrai pas dire pourquoi exactement, que ma mère est auprès de moi à cet instant précis.
Je l’ai « compris » lorsque, au volant de ma petite 4L, je l’entendais sur les ondes. Tout le monde sait dans mon entourage que je ne suis pas une « fana » de la route. Eh bien, chaque fois que ce titre passait sur les chaines, je me sentais beaucoup plus calme, plus confiante, rassurée. Oui, c’est cela rassurée. Comme si quelqu’un était près de moi, bienveillant….et souvent, il m’est arrivé de regarder sur le siège passager en me disant que « ma mère » était près de moi…Bien sûr, cela me faisait sourire, parce qu’il n’y avait personne évidemment !!
.Jusqu’au jour où …
C’était il y a quelques années, six ans et demi exactement…A ce moment-là, on n’entendait plus jamais cet air sur les chaines, ou vraiment très rarement !
Mon petit-fils est hospitalisé le 25 avril 2006. A sept mois à peine, ce petit bout va se faire opérer d’une fente palatine, une intervention assez longue qui m’angoisse littéralement.
Il est neuf heures et je prends ma voiture pour aller accompagner ma fille…l’attente sera moins longue à deux. La clinique est à deux pas, j’en ai pour 10 mn tout au plus pour m’y rendre.
Je n’ai pas fait cinquante mètres que j’entends « Unchained Mélody ». J’avais une chance sur cinquante mille d’entendre ce titre ! Et seulement celui-là ! Je n’ai entendu qu’une seule chanson dans mon trajet !
Dès les premières notes, je sais que tout va bien se passer…c’est un message, c’est sûr !
Et je reste « zen » tout le temps de l’intervention….trois heures pendant lesquelles on va faire un tour dans la galerie marchande voisine.
Et bien sûr l’opération est une totale réussite !
Je n’ai pas souvenir d’avoir entendu ce titre les années qui ont suivi…juste quelques vagues reprises peut-être !
Jusqu’au jour où :
Il y a très peu de temps, mon petit-fils, le même, tombe malade…nous le gardons une semaine. Il a une angine…rien d’affolant … mais il mange de moins en moins…et après quelques jours, la fièvre monte, il ne peut plus avaler quoi que ce soit, juste de l’eau…Première hospitalisation, on décèle une mononucléose…rien de grave !! N’empêche que deux jours après, même l’eau ne « passe plus », il parle de moins en moins et crache même sa salive.
Hospitalisé de nouveau, on le met sous perfusion pour l’hydrater et l’alimenter. Il semble sombrer de plus en plus, il ne parle plus et lorsqu’on lui pose des questions, il s’énerve parce qu’il n’arrive pas à formuler quoi que ce soit… je passe sur les détails mais l’inquiétude grandit, même chez les médecins qui l’examinent régulièrement…on essaie de l’occuper comme on peut avec des légos, des livres, et lorsqu’il joue, on respire un peu…on lui présente ses glaces préférées et il pleure parce qu’il n’arrive même pas à y goûter. Un jour pourtant, au prix de gros efforts, il parvient (pour faire plaisir à sa maman) à faire quelques « léchouilles » dans la glace…
On se relaye à son chevet afin qu’il ne reste pas seul une seule seconde…
Le samedi, mon mari et moi décidons d’aller en forêt pour nous changer les idées. Un bon bol d’air et un panier de champignons plus tard, on retourne à la voiture.
Contact…A ce moment précis, j’ai l’impression qu’un éclair me traverse le corps ! Les toutes premières notes de « Unchained Mélody » s’égrènent, rompant le silence qui nous a accompagnés toute la matinée :
« Ça y est, il est sauvé ! ». Je lance cette phrase comme une évidence. J’attends la fin de la chanson et je donne un coup de fil à ma fille qui ne me rassure pas plus que ça et me dit d’une voix un peu lasse après une nouvelle nuit à l’hôpital :
« État stationnaire, aucun changement ».
La journée passe lentement, je me sens un peu bizarre, tantôt confiante, tantôt mitigée en remettant en cause cette histoire de « signe »…
22h : je jette un coup d’œil sur mes mails avant d’aller me coucher et je vois la photo de mon petit-fils en train de manger un yaourt. Sans réfléchir une seconde et malgré l’heure tardive, je téléphone à mon gendre qui me confirme que son fils a réussi à boire un verre de sirop et avalé un yaourt entier…. Les larmes me viennent aux yeux, et je peux vous assurer que cette nuit-là, j’ai dormi comme un bébé.
S’agissait-il d’un signe ??? Je viens de trouver un semblant de réponse en regardant le calendrier après avoir terminé d’écrire ces quelques lignes : nous sommes le 22 janvier. Maman est née le 22 janvier 1928. Elle aurait exactement 85 ans aujourd’hui.
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Par LuceLegendre le 30 Juillet 2020 à 08:40
Belle journée à toutes et à tous,
Et surtout : Bon anniversaire ma Nono
A mon petit message de ce matin, tu as répondu :" Que la force soit avec moi!" ...Quelle idée ! La force est en toi...tu le sais parfaitement, mais tu ne t'en souviens pas !
Juste un petit rappel ... je ne résiste pas ....(et comme ça, cette histoire sera elle aussi "rangée" avec les autres dans les histoires insolites...en haut à gauche)
Des meubles en « bois plume »
Enfin ! Ça y est, après bien des « galères », nous avons « notre chez nous ».
Avec les quatre enfants (la petite dernière vient de naître), nous venons d’emménager dans une grande maison entourée d’un beau jardin paysagé, et qui plus est, dans un quartier très agréable…tout près de l’endroit où j’ai passé mon enfance. Que demander de mieux. Rien, c’est le bonheur !
Mais le travail ne manque pas. A peine rentrés dans cette maison, nous décidons de faire quelques travaux de décoration…c’est vrai que de ce côté, il y a de quoi faire.
Méthodiquement, on s’attaque d’abord aux chambres des enfants, et plus précisément la chambre de Nono. Située dans la toute nouvelle extension de la maison, cette pièce ne présente pas trop de difficultés. Après avoir recouvert le sol d’une épaisse moquette bleue (ben oui, c’était la mode dans les années 70 !…bienvenue à nos amis acariens !), on choisit une jolie tapisserie, un papier peint blanc rehaussé de quelques lignes horizontales colorées, assez moderne ma foi (toujours à la même période, cela s’entend), et surtout sans raccords (nous ne sommes qu’aux balbutiements de nos talents de bricoleurs !!).
Allez, c’est le jour J. Tout le matériel est prêt : les rouleaux, la colle, une grande règle, un crayon de papier, une équerre…
On commence à prendre des mesures, on s’installe dans la cuisine, plus pratique, et c’est parti !…Premier lai, on coupe, on encolle sur la table. On remonte à l’étage, on longe le long couloir avec le lai dans les bras, on entre dans la chambre, et on pose …Facile !!
Allez, au suivant, même chose, on coupe, on encolle et on remonte dans la chambre, on juxtapose les côtés et on passe un chiffon pour lisser …pas mal !
Pendant tout ce temps, notre bout de chou reste assise au milieu de sa chambre et joue tranquillement avec ses puzzles…tellement absorbée qu’elle ne lève même pas les yeux pour regarder les transformations qui commencent tout autour d’elle….
De notre côté, tout se passe bien. Nous avons déjà terminé un mur et il nous faut ramener la grosse armoire au milieu de la pièce si l’on veut tapisser derrière. Un peu fainéants, on décide de la changer de place sans la vider. Pas facile, facile, mais en s’y prenant à plusieurs fois, on arrive tant bien que mal à la décoller du mur et la tirer petit à petit vers le centre de la pièce…Ouf ! Ça c’est fait !! Nono, ne bouge toujours pas et continue à jouer sans bruit, comme si elle était seule dans la pièce…A-t-elle seulement vu qu’on venait de réduire son champ d’activité ???
Une heure plus tard, le mur est tapissé…on s’éloigne un peu pour voir, et il faut bien avouer qu’on est assez fiers de nous. On se débrouille comme des chefs !
Allez, on remet l’armoire à sa place! On essaie de la faire glisser, niet ! Il ne faut pas oublier la moquette ! Bref, pas évident du tout. Vive le parquet ciré !! On fait une deuxième tentative, pas mieux… On renonce cette fois-ci, on verra ça tout à l’heure, la fatigue commence à se faire ressentir quelque peu.
- Et si on faisait une petite pause ? on l’a bien méritée non ?
On redescend et on prend quelques minutes autour d’un petit café entre les bouts de rouleaux et la colle qui recouvre la table….
Allez, on y retourne avec l’intention cette fois de vider l’armoire avant de la déplacer …il ne faut tout de même pas exagérer.
On entre dans la chambre et ce que l’on découvre nous cloue sur place. On se regarde sans rien comprendre.
Nono est toujours au même endroit, tranquille, avec ses mêmes jeux, et ne prête toujours aucune attention à notre arrivée…. Derrière elle, l’armoire est à nouveau à sa place, tout contre le mur !!!
- « ôte-moi d’un doute…c’est bien un café que l’on a pris ? On n’avait pas bougé l’armoire avant de descendre ?
Ce n’est tout de même pas imaginable d’avoir oublié tous les deux ce que l’on a fait avant de prendre cette petite pause.
Naïvement, sans même réfléchir à ce que je dis, je pose cette question stupide à ma fille de six ans:
- « C’est toi Nono qui a remis l’armoire à sa place »
Elle lève la tête, me regarde et répond simplement, comme une évidence :
- « oui » et retourne à ses occupations.
Ben voyons !!!!!
Cette histoire véridique fait toujours partie des anecdotes que l’on se raconte en famille…Le souvenir reste intact et nous n’avons toujours pas trouvé d’explication à ce phénomène…A mon avis, ce n’est quand même pas une enfant d’à peine vingt kilos qui a pu bouger cette armoire ! Ce n’est pas non plus l’armoire qui s’est déplacée seule !!!
Une hallucination ? On aurait réussi à remettre l’armoire en place avant de descendre et on aurait oublié tous les deux ? Ce serait le plus plausible !!! Bizarre quand même !! mais c’est, je pense, ce que tout le monde croira.
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