• Belle journée à toutes et à tous,

    Vous souvenez-vous du Chikungunya  ??? Déjà seize ans !!! Une belle psychose là encore !!

    Et un drôle de souvenir pour ma nièce qui a fait à cette occasion une expérience un peu hors du commun....

    Bon mercredi à tous

    Le chikungunya

    Le Chikungunya

     

     2005 ! Les moustiques envahissent la Réunion et l’épidémie de  Chikungunya bat son plein…Près de 40% de la population est touchée. Près de la moitié des habitants est alitée à cause de la fièvre, des nausées, des maux de tête, de l’immense fatigue provoqués par ce virus, mais surtout par des douleurs articulaires intenses... Ce n’est pas pour rien que l’on nomme cette maladie le chikungunya signifiant « qui marche courbé en avant », évoquant ainsi la posture adoptée par les malades affectés par ce virus.

    La Réunion, destination de rêve pour les touristes est désormais laissée pour compte. On ne parle plus que de cet horrible moustique, et on craint même qu’il arrive jusqu’à nous.

    De leur côté, les réunionnais ne ménagent pas leurs efforts pour enrayer cette épidémie, la minimiser à l’occasion :

    • Je l’ai attrapé...me dira plus tard mon frère. D’accord, les douleurs et la fièvre nous scotchent au lit pendant quelques jours, mais ça ressemble à une grosse grippe, rien de plus. Pas de quoi affoler tout le monde et créer une telle psychose !

    On voit alors fleurir des slogans « Même pas peur ! » un peu partout sur les tee-shirts, la vaisselle, les objets publicitaires ou les affiches...

    Si j’osais, je dirai que l’utilisation des pesticides chimiques pulvérisés sur l’ensemble de l’Ile n’était pas non plus sans danger (lors d’inhalations ou contacts cutanés par exemple...)

    A ce propos, j’aimerais relater ici une petite anecdote très étrange que ma nièce a vécue pendant cette période d’affolement général.

    Une nuit, elle dort profondément lorsqu’elle entend dans un demi-sommeil, les chiens qui aboient dans les jardins du quartier. Elle « imagine » alors, ou « rêve » que ces jappements  la réveillent, qu’elle se lève et qu’elle sort sur la terrasse (la varangue qui sert également de cuisine et de salon à la Réunion) :

    • En fait, je suis sortie de mon corps, raconte-t-elle. Je n’ai pas bougé de mon lit, mais je me promenais comme en plein jour dans la maison. J’ai alors vu des hommes équipés de combinaisons et de masques qui pulvérisaient un produit un peu partout dans le jardin et sur la terrasse. J’ai aperçu la corbeille de fruits et le bassin et j’ai crié très fort : « Attention ! les fruits ! Attention, les poissons ! ». Je n’étais pas étonnée à l’idée de voir ces hommes en combinaison pulvériser des produits dans ma maison, mais je paniquais à l’idée qu’ils puissent endommager mes fruits ou tuer les poissons du bassin. Ensuite, je suis retournée dans mon lit que je n’avais en fait pas quitté…Quand je me suis réveillée le matin, j’ai pensé qu’il s’agissait d’un mauvais rêve…mais assez violent quand même.

    Le lendemain, encore un peu secouée par ce rêve étrange, ma nièce retourne à ses occupations quotidiennes, puis va  relever le courrier qu’elle a oublié de prendre la veille…Elle tombe alors sur cet avis de la mairie déposé dans toutes les boites aux lettres…Littéralement assommée, elle lit : «  Démoustication menée par l’armée. Demain entre 12heures et 4 heures du matin, intervention des militaires dans tous les jardins pour épandage de produits anti-moustiques ».

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Souvenirs...souvenirs

    Bon début de semaine à tous

    Cartes sur table

    Cartes sur table

     

    Annemasse, Genève, Thonon-les-Bains, Annecy…Evoquer seulement le nom de ces villes me ramène irrémédiablement au cœur de  mes meilleurs souvenirs de jeunesse. Je m’y revois heureuse, apaisée et je ne peux m’empêcher de ressentir comme un petit pincement très doux. Ces sites sont si majestueux qu’ils sont sûrement dotés de pouvoirs magiques qui agissent sur tous ceux qui les fréquentent.

    Impossible de s’y rendre sans ressentir un bien-être fou et du bonheur rien qu’en découvrant la beauté et l’immensité des paysages, la sérénité des montagnes et la quiétude des lacs.

    Cette immersion dans cette région a eu lieu pour moi en plein été, pendant les grandes vacances. J’avais dix-huit ans et je venais de décrocher mon premier « job d’été »….un vrai boulot dans une colonie de vacances située au Pas de l’Echelle, au pied du Mont Salève juste à la frontière suisse. Il suffisait de  traverser la route pour prendre le bus qui menait à Genève, six kilomètres plus loin.

     

    Nous étions toute une équipe de jeunes venus  renforcer  le groupe des  « permanents » de cette structure. On nous avait  affectés au  service de table dans l’une des maisons qui constituaient cette colonie, à la lingerie ou à la plonge. C’est à cette tâche justement que j’ai commencé mon expérience dans la vie active, et je peux affirmer qu’à cette époque, cela n’avait rien de déplaisant, bien au contraire…On faisait de merveilleuses rencontres et la bonne humeur et les éclats de rire étaient toujours d’actualité.

    Nous avions tous nos après-midi vacants et un jour de congé que nous passions la plupart du temps en excursion avec les colons pour découvrir la région… Nos  soirées inoubliables avaient le goût de l’insouciance de notre jeunesse.

    En effet, Vers vingt heures, après la dernière plonge et le dernier service, nous n’avions que l’embarras du choix. Parfois, nous décidions d’aller à Genève pour déguster une glace au Mövenpick, d’autres fois nous grimpions sur le Mont Salève pour faire un cinquième repas que l’on dénommait « le graillou »  (avec la tomme et le saucisson récupérés dans les frigos !!). Le  reste du temps, nous participions aux animations (jeux de société, soirées dansantes ou à thèmes) organisées par la femme du directeur, « au foyer », une maisonnette de deux pièces rien que pour les animateurs et le personnel.

    C’était vraiment un mois de bonheur, un « job d’été » comme je le souhaite à tous les jeunes.

     

    « Soirée déguisée » annonce le panneau à l’entrée du foyer. Génial ! Avec ma sœur et toutes nos nouvelles amies, on passe l’après-midi dans les chambres au premier étage de la « Maison Blanche » à chercher dans les valises ce qui pourrait servir de déguisement…avec le peu que l’on a, on va encore trouver des trésors d’ingéniosité pour se transformer en poupée russe, corsaire, hippies (facile ! nous sommes à la fin des années soixante «  Peace and Love »  !)…

    Pour ma part, j’ai trouvé deux  longs jupons colorés que je superpose, un tee-shirt noir, un grand foulard de soie (c’est la mode !) que j’ajuste autour de ma taille et un autre que je noue sur mes cheveux…un peu de maquillage, des breloques (j’en ai justement acheté à Genève cet après-midi dans notre grand magasin préféré) et le tour est joué.

    Nous faisons tous grande impression. Je ne gagne pas le concours, mais je ne suis pas passée inaperçue auprès de Magaly, une animatrice que je connais à peine mais que je trouve hyper sympa :

    • Tiens, la bohémienne, tire-moi les cartes ! » lance-t-elle en riant, en me tendant un jeu qu’elle vient d’aller chercher dans la pièce voisine.
    • « D’accord, allons-y, mélange le tas et choisis six cartes »

    Il ne faut jamais me lancer un défi ! J’ai cette terrible manie de toujours essayer de  le relever, je ne sais pas pourquoi. En attendant, je joue  le jeu.

    Je  prends la pose adéquate et j’observe attentivement les cartes disposées sur la table…pendant ce temps, quelques curieux se joignent à nous…. Ce n’est pas le moment de flancher,  je prends un air sérieux et je commence à raconter ce qui me passe par la tête.

    Le plus drôle, c’est que je réalise très bien qu’il s’agit d’une simulation, d’un rôle que je joue, mais parallèlement, les mots et les phrases semblent sortir tout seuls, sans que je maîtrise vraiment la situation….C’est la première fois que je  regarde des cartes de cette façon. A vrai dire, je n’y vois rien de spécial, je ne crois pas non plus qu’il puisse s’y trouver quelque chose d’intéressant à dire, sinon que le valet de carreau se trouve à côté du roi de pique ou de huit de cœur,  mais je tiens malgré tout un discours qui n’en finit pas. Je raconte une histoire, je balance des trucs qui m’étonnent moi-même (sur les traits de caractères de mon interlocutrice, de son passé et même des événements qui ne tarderont pas à se matérialiser !!!). N’importe quoi !

    Parfois, j’entends mon amie qui me lance :

    • Comment tu fais, c’est exactement ça !!!

    Je lui parle ensuite de ses rêves, de ses moments de doute. Puis, progressivement, j’ai l’impression de  « lire » quelque chose dans le jeu qui est devant moi, comme si je regardais une affiche et que je découvrais des petites scènes à l’intérieur…c’est assez fugitif, et, comme je le disais tout à l’heure, je dis tout ce qui me passe par la tête….des choses que j’oublie presque instantanément…

    …Sauf une que je ne suis pas prête d’effacer de ma mémoire: je lui annonce le « départ » d’un être cher, un homme âgé.

    Aussitôt, je refais surface et je m’excuse auprès d’elle :

    • J’ai dit n’importe quoi, je ne sais pas pourquoi je viens de t’annoncer ça, c’est stupide. Ce n’est qu’un jeu…Je n’ai jamais rien vu dans les cartes de ma vie….je n’y crois même pas.

    Gênée, je passe à autre chose, mais Magaly n’arrête pas de me dire que j’ai vu juste pour le reste…un hasard sûrement…j’aurai dit la même chose à une autre personne, elle aurait interprété différemment, c’est tout.

    Quelques mois plus tard, ma sœur, restée à « Bois Salève » pour travailler pendant la période scolaire m’envoie une lettre en me donnant des nouvelles de Magaly. Son grand-père qu’elle aimait beaucoup vient de « partir » …Il n’était pas malade et rien ne laissait présager une telle éventualité.

    Ça calme ! On comprend mieux le dicton « il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler !!! ».

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    La nature est trop belle !

    Endormie tout l'hiver, elle attend le printemps pour nous donner le meilleur d'elle-même , nous étonner et nous faire vibrer.

    Eh bien, justement le voilà le printemps ! Elle se réveille et je ne me lasse pas de la contempler ! Dans le jardin, les fleurs commencent  à sortir de terre et c'est un réel bonheur !

    C'est déjà ça "le pouvoir des fleurs" ! Mais pas que....

    Le pouvoir des fleurs

    Le pouvoir des fleurs

     

    Imaginez un monde sans fleurs ? Allez, un effort ! Pas facile hein ? …Et puis sans parler du fait qu’elles sont indispensables à notre survie, ce serait d’un triste !

    Toutes les études le prouvent, les fleurs ont un pouvoir très puissant, elles nous font du bien : agréables à regarder, elles nous rendent heureux, nous soignent, nous inspirent, elles nous permettent de communier avec la nature, leur beauté est le reflet de notre âme.

    Qui n’a jamais éprouvé un immense plaisir à s’occuper d’elles, les arroser pour les voir se redresser et s’épanouir ?

    Nombreux aussi,  sont ceux qui communiquent avec elles. Il parait que le prince Charles ne manque jamais une occasion de leur adresser quelques mots. Je l’ai lu dans une revue il y a quelques années, et cela ne m’a pas étonnée....même si pendant le confinement, on entendait cette blague à deux balles : « Si vous parlez avec vos plantes et fleurs, rien d’alarmant ! Mais n’hésitez pas à consulter un psy si elles vous répondent »...Eh bien, justement, je suis persuadée qu’à leur niveau, elles communiquent avec nous. Je raconterai un peu plus loin une petite expérience personnelle avec elles, mais avant, voici un petit topo de mes recherches à leur sujet.

    Le pouvoir des fleurs

    1 – Sensibilité des plantes et fleurs

    Étonnante découverte du docteur Kurt Jéremias (institut botanique de l’université de Stuttgart) : «  les plantes ont une antipathie particulière pour certains animaux et même certains êtres humains. Qu’un insecte indésirable survienne dans leur direction, elles en sont prévenues par des vibrations d’ordre  thermique ou magnétique et replient aussitôt leurs feuilles, leurs pétales, en un réflexe d’autodéfense. Au contraire, elles s’épanouissent davantage et font assaut d’émanations odorantes pour attirer ceux avec qui elles sont en sympathie »

    Ça me rappelle une autre espèce vivante ! Pas vous ?

    Le pouvoir des fleurs

    2– Un six ou septième sens

    Les plantes auraient-elles un sixième ou septième sens ignoré de nous...Certains travaux entrepris par des professionnels sembleraient le prouver. Ainsi, Peter Tomphins et Christopher Bird qui ont publié chez Robert Laffont en 1975   un livre  « la vie secrète des plantes ». Dans ce livre,  ils avaient rassemblé tout ce que les recherches des années 70 permettaient de savoir sur la sensibilité végétale et sur les rapports entre la plante et l'homme : Plantes qui détectent le mensonge, plantes sentinelles, plantes télépathes...

    Pour illustrer ceci, j’ai en mémoire une histoire étrange dont j’avais entendu parler il y a quelques années. Elle  racontait que dans un appartement, une plante avait désigné  (en inclinant ses feuilles) un coupable dans une affaire criminelle...par contre, je doute que le témoignage de cette plante ait pu être recevable auprès des services de police.

    Tout ça pour parler de mes propres expériences : j’ai déjà raconté celles avec le seringa qui porte chance, celle étonnante avec l’hibiscus que mon fils m’a offert pour mon anniversaire (il n’en finit pas de fleurir et de pousser...il semble se plaire chez nous)...

    Le pouvoir des fleurs

    Voici mon expérience avec mes aloé véra aussi très étonnantes

    J’ai une véritable fascination pour cette magnifique plante qui pousse si généreusement dans les pays chauds...Non seulement, ses feuilles ont le pouvoir de réparer tous nos bobos, renforcer nos défenses immunitaires et nous apporter bien-être et vitalité, mais elle a ce petit quelque chose de plus...un je ne sais quoi de rassurant.

    Lorsque j’ai fait l’acquisition de  « mon premier aloé véra », je l’ai vraiment bichonnée. Je ne passais pas près de lui sans l’admirer, à tel point qu’il m’a donné de très nombreuses pousses que j’avais plaisir à rempoter et  à donner à mon entourage. Un beau jour, au top de sa forme ma plante a fleuri, ce qui semble un peu exceptionnel dans nos régions. Je l’ai plantée en pleine terre et elle a malheureusement gelé pendant l’hiver. J’étais terriblement triste et j’ai même culpabilisé. Il me semblait qu’elle me reprochait de « l’abandonner ». Je le ressentais très fort. Je l’ai donc  réintégrée dans la véranda (enfin ce qu’il en restait !) et elle a repris des forces...A présent, elle s’est multiplié et est devenue splendide. L’un de ses « bébés » comme je les nomme, a même fleuri lui aussi l’an dernier.

    Cette année encore, une fleur se prépare...

    A noter que toutes les pousses que je rempote deviennent de belles plantes  magnifiques aux larges feuilles toniques dressées vers le ciel...par contre, la plupart de celles que je distribue périssent, les feuilles deviennent très fines et s’étalent nonchalamment vers le sol. Bizarre.

    On pourrait croire que j’ai « la main verte » comme on dit…Eh bien non ! Justement. Je suis incapable de conserver une orchidée et de faire pousser un seul radis !!

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Il y a quelques jours, j'ai publié l'histoire de l'armoire "ultra légère" ...Quoi de plus naturel alors que de tester nos capacités sur d'autres meubles...plus ou moins lourds...C'est ce que nous avons réalisé (enfin deux grands costauds!!!) il y a déjà de nombreuses années. Le souvenir est toujours bien présent !!!

    Si vous aussi, vous avez vécu des expériences "hors du commun" que vous aimeriez voir dans cette rubrique, n'hésitez pas à me les communiquer (par mail, tél...)

    Des meubles en bois plume -2

    Des meubles en « bois plume » 2

    Après l’histoire de l’armoire qui se « déplace toute seule », voici une anecdote du même acabit avec une énorme table en chêne massif.

         Il y a de cela quelques années, voire quelques dizaines d’années. Allez, je n’ai pas peur de le dire : près de quarante ans se sont passés depuis cette soirée mémorable, mais ma mémoire est pratiquement intacte ! Oui, oui.

       Nous étions en vacances dans un petit village de Haute Savoie avec des amis très proches. Nous partagions tout : nos soirées, nos jours de détente, nos vacances, nos rires, nos joies, nos passions…enfin tout. Nous n’avions pas encore connu de peines ! Uniquement le bonheur de connaître l’insouciance de la jeunesse.

    Enseignants dans le même bahut, Jean et Bernard s’entendaient comme larrons en foire et l’on ne voyait jamais l’un sans l’autre. C est donc tout naturellement que nos deux familles s’étaient rapprochées….Nous vivions vraiment ce que l’on peut appeler le « bonheur »

        Allons, allons, laissons de côté la nostalgie des jours passés, je ne vais pas m’étendre sur cette relation qui somme toute, était relativement simple. Je vais juste écrire quelques lignes sur cette mémorable soirée « tarot » durant laquelle notre conversation avait quelque peu viré au « surnaturel », ou plutôt au « pouvoir de la pensée » !

    Comme tout le monde, nous avions appris que nous n’utilisions qu’une infime partie de nos capacités, que nos facultés s’étendaient bien au-delà de ce que nous réalisions, et nous trouvions bien dommage de ne pas savoir comment « aller plus loin »

    • le pouvoir de la pensée est infini ! c’est fou ce que l’on peut faire simplement en y croyant vraiment, nous affirma notre ami
    • Que veux-tu dire ?
    • Que tout est possible !
    • C'est-à-dire ?
    • Simplement que l’on peut vraiment déplacer des montagnes !!
    • Oui, bien sûr ! c’est une expression pour dire que l’on peut toujours faire mieux ! toi, le prof, tu dois dire ça à tes élèves pour les inviter à se dépasser, c’est normal. Mais, c’est quand même limité, non ?
    • Non ! il y a un exemple très simple que j’ai déjà vérifié avec des potes …Tiens, si vous voulez, on le fait ce soir.
    • Allons-y
    • Tu vois cette table ! eh bien, je vous garantis qu’avec Bernard, on la soulève tous les deux avec seulement deux doigts

    Mais bien sûr !! Une grande table comme ça ! En chêne massif en plus ! Tu as fumé la moquette ? J’essaie quand même machinalement de soulever un coin de la table (avec mes deux mains), elle ne bouge pas d’un chouia.

    • Mets-toi de l’autre côté. On ferme les yeux et on se concentre…il suffit d’imaginer qu’elle est légère…allez, c’est parti

    Mon amie et moi les regardons en silence, complètement incrédules ! Les deux copains se regardent, ferment les yeux et placent leurs deux index sous la table…quelques secondes plus tard, on constate, non sans surprise que la table décolle de quelques millimètres (il ne faut pas exagérer non plus !)

    • On peut faire encore mieux si vous n’y croyez pas…Tiens, ton fils, il pèse bien une quinzaine de kilos, non ?

    Et sans attendre la réponse, il prend notre fils dans ses bras et l’assoit sur la table…

    • Allez, on recommence

    L’expérience est une nouvelle fois un succès !! La table se soulève une nouvelle fois ! Avec un enfant assis dessus (comme si le poids seul de ce meuble n’avait pas suffi)

    Nous n’avons jamais retenté l’exploit…peut-être parce que le pouvoir de l’esprit fait un peu peur malgré tout.

    Avec le temps, je me demande quand même comment cette expérience a été possible !!

    Il n’y avait bien sûr aucun trucage !

    En écrivant ces lignes, je me dis qu’il est peut être temps de renouveler cela !! Après tout, c’est rassurant de se dire que l’on peut faire toujours plus !

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Quand on veut...on peut

    Quand on cherche...on trouve

    En voici la preuve avec cette anecdote...

    Alors ? ......

    Bonne fin de semaine à tous, profitez bien du week-end et

    Prenez soin de vous

    Conséquences

    Conséquences

     

       Comme chaque jour, Eléna s’apprête à aller voir sa maman hospitalisée. Aujourd’hui, c’est la fête des mères et elle est vraiment heureuse parce qu’elle a réussi à trouver le cadeau qu’elle voulait absolument lui offrir, un livre qui lui  fera plaisir à coup sûr. Elle le sait parce que sa mère  a récemment lu dans une revue  un article très intéressant et engageant  sur cet ouvrage. Elle lui en a parlé l’autre jour et il était évident qu’elle avait vraiment envie de le lire. Le critique parlait d’un thriller remarquable, très humain, et d’un suspense qui tient en haleine de la première à la dernière page.

    Oui, mais voilà, ce livre était introuvable ! La veille, Eléna a écumé plusieurs librairies et maisons de la presse sans succès. Il en restait une seule au centre-ville. Elle s’y est rendu en désespoir de cause:

    • Je voulais tellement le trouver ce bouquin qu’au fond de moi, j’ai demandé à mon père de m’aider. Je suis persuadée que les êtres chers qui nous ont quitté sont toujours présents près de nous...et qu’ils peuvent nous guider.

    Elle entre dans la librairie, repère sans difficulté le rayon des romans  policiers et cherche à la lettre W le nom de l’auteur, Williams...rien. Peut-être a-t-il été classé à la lettre D, celle de son prénom Darren...rien....le C du titre du livre Conséquences ? ...Rien non plus...

    Bon, il est mal rangé certainement, Eléna recommence l’opération dans les autres rayons, y compris le rayon « jeunesse », toujours sans succès. Elle s’approche du comptoir ou  la libraire est en train d’étiqueter une montagne de manuels scolaires :

    • Je cherche le livre de Darren Williams « Conséquences », mais je n’arrive pas à le trouver. Pouvez-vous me dire si vous l’avez en stock ?
    • Je ne pense pas que nous ayons ce titre en rayons, lui répond-elle, et pour s’en assurer, elle fait défiler les titres de tous les ouvrages présents dans la boutique sur son ordinateur.
    • Non, effectivement, nous n’avons aucun livre de cet auteur….mais je peux vous le commander si vous le souhaitez…
    • Ce n’est pas la peine, je voudrais l’offrir demain…

    Mais Eléna ne veut pas en démordre. Il lui faut absolument ce bouquin, et sans tenir compte de ce que vient de lui dire la vendeuse, elle retourne dans les rayons. Une petite voix au fond d’elle lui affirme qu’elle peut le « trouver » ce livre.

    Bien sûr, il n’y est pas ! Elle est sur le point de quitter la librairie et se retourne une dernière fois- comme guidée par une force étrange- pour regarder ces étagères qui ont refusé de lui accorder ce qu’elle voulait avec tant de force.

    Et là, elle reste figée ! Elle n’en croit pas ses yeux....en plein milieu, parmi tous les livres dont elle ne distingue que le dos, un livre est retourné, de face, sur la première de couverture. Il n’y en a qu’un seul dans cette position! Il semble la narguer....et elle peut lire en grosses lettres : Conséquences !!!

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