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Heureux comme : la solution
Bonjour tout le monde,
Solution du jeu d'hier...
Demain, changement de programme en revenant vers l'insolite....et les rêves prémonitoires
Très vite de nouvelles histoires-jeux
Bon dimanche à toutes et à tous
Heureux comme un poisson
Pourquoi dit-on ; « Heureux comme un poisson dans l’eau » ?
Qu’est-ce qui nous permet d’affirmer - sans raison aucune - qu’un poisson est heureux dans la rivière, dans la mer, dans un aquarium ou dans un bocal ?
Surtout dans un bocal d’ailleurs ! Vous avez déjà observé un poisson dans un bocal ? Regardons-le ensemble. Il tourne en rond, barbote, se cache dans l’espèce d’algue en plastique ou l’amphore en plâtre que vous avez mises dans l’eau pour l’amuser…Et vous croyez vraiment que ça l’amuse ?...qu’il est heureux? A d’autres oui ! Il s’ennuie votre poisson. Il souffre de solitude...
Bon admettons ! A condition que vous lui offriez un très grand bocal...un aquarium en quelque sorte... Non, non, ce n’est pas incongru ce que je raconte. Il lui faut de l’espace à votre poisson. Vous lui offrez donc un aquarium de grande taille dans lequel vous avez pris soin de mettre une bonne couche de sable, un adorable hamac rose, et des plantes pour qu’il joue à colin Maillard avec ses copains - Des vraies, surtout pas de plantes artificielles où il risque de sombrer dans une dépression – Pour lui offrir un lieu douillet, vous ajoutez un petit pont en fausse pierre et une vieille souche de bois, une racine avec des perles en nacre pour la rendre plus jolie … et voilà, le tour est joué ! Vous pensez qu’il est heureux parce que chaque fois que vous passez devant, il colle son nez à la vitre ! Que nenni ! Votre poisson, il croit simplement que vous allez lui donner à manger, il gronde un peu…et…il s’ennuie ! Voilà.
Allez, je mets le turbo et je file sur les bords de la rivière. Là, mes roues s’enfoncent dans la vase et je m’apprête à appeler de l’aide lorsque je vois…un pêcheur ! Il m’affirme qu’il pêche à l’ombre d’un tilleul pour se détendre, et qu’il remet les poissons à l’eau ! Ben voyons ! Ils ne sont pas morts une fois embrochés autour de l’hameçon ? Les pauvres, ils doivent souffrir quand même, entortillés et ballotés au bout d’une ligne. N’ont-ils pas un peu le vertige, ces pauvres bestiaux ? D’ailleurs, je vois un merle en manger un que ce jeune pêcheur n’a pas encore renvoyé dans son foyer. Oh ! Il en reprend un qu’il partage avec un aigle fin...et voilà que ça r’dine encore !!!! La mère Luce n’est pas contente du tout, rouge est sa colère !
C’est malheureusement le sort de ces poissons d’eau douce...Et je ne parle pas des poissons de mer qui doivent en permanence surfer entre les bouteilles en plastique, les cotons tiges et les filets de pêche. Sans dramatiser, pensez au pauvre Némo, contraint et forcé de se planquer dans une anémone de mer pour survivre. N’est-ce-pas dommage ?
C’est bon, j’arrête mon baratin.
Carpe Diem ! Laissons donc les petits poissons vivre tranquillement. D’ailleurs, vous avez dû en rencontrer plusieurs dans ce texte. C’est simple ! Je vous tends la perche en vous confiant qu’il y en a exactement vingt-huit, dont un qui a réussi à se glisser deux fois entre les lignes (pas les lignes des pêcheurs !).
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