• Des maux et des mots

    Belle journée à toutes et à tous,

    Ah ! comme il est grand...le pouvoir des mots...sur les maux et celui des mots...sur les maux !

    En voici quelques exemples...

    Des maux et des mots

     

    Pouvoir des mots (maux)

     

          Mon arrière-grand-mère était une femme tout à fait exceptionnelle et d’une force mentale incroyable. Je me souviendrai toujours des anecdotes que me racontait ma mère à son sujet. Petite bonne femme au caractère bien trempé (une bretonne !), et boulangère de métier (un métier difficile...surtout à l’époque), elle ne supportait pas la paresse et montrait l’exemple en transportant elle-même ses sacs de 100 kg de farine sur son épaule ... pour les monter par une échelle de meunier au grenier...Elle avait « ses têtes » comme on dit, et ne s’en cachait pas. Ma mère me faisait toujours rire lorsqu’elle me parlait de ses relations avec son gendre, mon grand-père. Elle ne l’aimait pas beaucoup (un bien brave homme pourtant)  et savait lui montrer en raccommodant ses chaussettes avec des fils voyants (du rouge pour des chaussettes bleues par exemple !)...pas toujours très commode, elle se montrait parfois...disons un peu « roublarde » et vers la fin de sa vie, elle prenait  un malin plaisir à refuser toute nourriture ...uniquement pour aller se plaindre de maltraitance auprès de ses voisins chez qui elle allait partager les repas.

    Tout cela pour dire, que sa vie, elle a su la choisir elle-même sans se soucier des autres. Et cela était valable même pour sa santé. Jamais malade, elle n’a jamais vu le médecin...Elle n’était pourtant pas infaillible et un beau jour, sa santé se dégrada et son visage fut marqué par une horrible « grosseur » qu’aujourd’hui on appellerait probablement une « tumeur cancéreuse ».

    Il n’était bien sûr pas question de « consulter » ou d’appeler le toubib ! Pas elle ! Elle devait malgré tout rester alitée, aussi chacun s’inquiétait sur son avenir et se préparait à une fin proche.

    C’était sans compter sur sa force psychique et ses connaissances innées sur le pouvoir de la pensée … Ma mère n’a jamais oublié les heures qu’elle a passées auprès  de cette femme...disons, autoritaire et exigeante. Elle semblait n’avoir confiance qu’en elle (peut-être parce qu’elle-même avait un caractère assez fort ! ) et lui « imposait » de venir à son chevet pour dire des ...prières qu’elle lisait chaque jour sur une sorte de bible...Ma mère s’exécutait sans sourciller sans penser un seul instant que ces textes pouvaient être d’un secours quelconque à mon aïeule....Pourtant, quelques semaines plus tard, elle recouvrit des forces et ...guérit complètement.

    Je pense sincèrement que cette guérison était due plus à la force de sa pensée qu’aux prières récitées par ma mère.

    Elle avait plus de quatre-vingt-dix ans lorsqu’elle quitta (volontairement) la vie...elle en avait assez et s’est laissée mourir de faim.

    Tout se passerait donc au niveau de la pensée ? ...d’où l’expression : « c’est dans la tête ! »

    Cet exemple prouve que nous avons probablement le pouvoir de « guérir » par la pensée....

    Nous savions déjà que par cette même pensée nous pouvions altérer notre santé, et cela semblerait « logique » que nous puissions « inverser la vapeur »

    La façon dont nous abordons certains événements, difficultés, soucis peut nous rendre malade. Ainsi ne dit-on pas  « j’en ai plein le dos » et porter réellement  sur soi le poids des ennuis, ce qui se concrétise physiquement par des douleurs réelles plus ou moins supportables ?

    De même, lorsque l’on a mal aux oreilles (en tant qu’adultes), c’est bien souvent parce qu’on ne veut pas entendre quelque chose de précis...mal à la gorge : problème de communication...

    Nos « maux » et notre santé sont donc étroitement liés à la manière dont on fait face aux aléas de la vie...soit !

    La force de la pensée est vraiment puissante.

    Les anecdotes suivantes montrent que l’on peut également se laisser « influencer » par les paroles (positives ou négatives) de notre entourage.

    Attention, ce premier exemple est une expérience à ne pas « reproduire »...

    Je tiens l’anecdote suivante de mon père, qui, lui était persuadé que tout se passe dans la tête. Il avait donc convaincu l’ensemble du personnel de l’atelier dans lequel il travaillait qu’une personne pouvait « tomber malade » simplement en lui « suggérant » cette idée. Leur cible, l’un des ouvriers, un homme charmant, travailleur, toujours ponctuel et surtout résistant, d’une santé de fer et n’ayant par conséquent jamais manqué une seule journée à son poste...Chacun à leur tour, ses collègues ont semé des petites « phrases assassines » dans son cerveau...du genre : «  Salut ! Oh quelle tête tu as aujourd’hui. Ça va ? », «  Tu as mauvaise mine ! Tu te sens bien ? » Ou « tu n’aurais pas dû venir, tu n’as pas l’air  bien » etc...

    L’homme en question, s’étonne, s’inquiète...se regarde dans le miroir des sanitaires, se trouve bien palot... et rentre chez lui...réellement malade !...

    Pas bien cette expérience!!!

    Après le pouvoir de cette pensée négative, voici une expérience inverse très commune:

    Toujours racontée par mon père :

    Il encadrait à l’époque une bande de jeunes en vacances. L’un d’eux se plaignait sans cesse d’un mal de tête et demandait à corps et à cris du paracétamol pour en venir à bout. Mon père finit par lui donner des cachets « placebo » ...Cinq minutes après, il avait cessé de se plaindre, participait aux activités avec entrain et se sentait parfaitement bien.

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