• Belle journée à toutes et à tous,

    Et voilà! Une nouvelle histoire, inédite et bien réelle que j'avais (un peu) oubliée...Pourtant ma mère me l'a racontée à plusieurs reprises...sans que mon père soit là, évidemment (il n'avait encore pas trouvé d'explications rationnelles à cet événement!).

     

    Intuition ???

    Une « simple » intuition

     

    L’intuition ! En voilà une chose étrange ! Sur quoi se base une simple intuition ? Et d’abord qu’est-ce-que c’est ?

    D’après le dictionnaire, il y a deux significations : la première semble être une forme de connaissance immédiate qui ne recourt pas au raisonnement... une compréhension par intuition. C’est en fait ce qui nous pousserait à dire par exemple : « j’ai l’intuition que ma fille va réussir ses examens »...cette intuition est néanmoins basée sur le fait que la demoiselle en question a beaucoup bossé auparavant !...Il y a quelques signes avant-coureurs ! De même que ce sportif qui affirme : « j’ai l’intuition que je vais gagner l’épreuve aujourd’hui »...il est super entraîné …ou dopé ! (non ! je rigole !)

    Par contre, l’autre définition ne fait absolument pas appel au raisonnement, ni à une quelconque logique puisqu’il s’agirait d’un « sentiment ou conviction de ce qu’on ne peut vérifier, de ce qui n’existe pas encore...une sorte de pressentiment.  Une intuition qui nous pousse parfois à agir de manière complètement « irraisonnée ».

    L’intuition correspondant à la première signification est assez fréquente, et nous en faisons tous l’expérience très souvent.

    Par contre, pour le pressentiment proprement dit, il est fort possible que l’on ait un peu de mal à l’écouter. On ne se fie pas facilement aveuglément à lui et bien souvent on fait appel à son raisonnement…et on le regrette !

    Eh oui ! Forcément, j’ai une petite anecdote pour illustrer ce pressentiment qui nous vient de « je ne sais où ! ».

    Mon père était l’exemple type de la personne « cartésienne » par excellence. Il n’était pas du style à suivre une « intuition » sans réfléchir et faire appel à son sens du raisonnement et du jugement. Jamais il n’a agi sans jauger les tenants et les aboutissants d’une situation...et pourtant !!!

    Ce jour-là, il est en voiture avec ma mère pour une excursion en montagne semble-t-il...je ne connais pas parfaitement l’histoire qui m’a été rapportée par ma mère, mais il est indéniable que trente ans après, elle était encore « sous le choc ». Elle s’est donc strictement limitée à l’essentiel de l’histoire. Ce que je sais avec certitude, c’est que mon père est un excellent conducteur et qu’il se montre très prudent.

    Il le faut, parce que loin d’être belle à l’époque, la route est très sinueuse et peu protégée des ravins. Elle comprend, comme toutes les routes de montagnes  de nombreuses courbes, voire des virages en épingles à cheveux particulièrement dangereux.

    C’est d’ailleurs dans l’un de ces lacets surplombant un profond ravin que se situe cette anecdote, courte, certes, mais tellement explicite de ce qui peut se passer dans notre esprit lorsqu’une « intuition » est plus forte que le raisonnement.

    Après de nombreux kilomètres m’ont père s’exclame brusquement :

    -        -   Nom de Zeus ! La voiture noire !!! Il y a un fou qui fonce droit sur nous ! il roule à gauche !

    Ma mère ne voit rien de la scène forcément, la voiture en question est cachée par la montagne dans ce fameux lacet ! S’agit-il d’un « flash » ?, d’un pressentiment ? Mon père n’admettra bien sûr pas qu’il a eu une « vision », mais seulement une « intuition »…et encore, il n’en reparlera jamais ! Trop rationnel ! Il n’admettra d’ailleurs jamais qu’un événement n’ait pas un fondement, une quelconque logique !

    Toujours est-il que mon père n’a pas terminé sa phrase qu’il donne (sans réfléchir) un grand coup de volant qui le déporte complètement sur sa gauche (au plus près de la montagne !) Ma mère reste interloquée ! Pas par le geste « irréfléchi » de mon père, mais parce qu’elle voit, au même moment, une voiture noire, débouler à vive allure, sur sa droite…côté ravin !

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Histoire étrange et pourtant véridique...Connue pour la plupart, mais qui ne doit pas être si isolée que cela...

    Une étrange présence

    Visite inattendue

         Dans le petit village de Bretagne où il vit depuis déjà quelques années avec ses deux filles, mon frère partage son temps entre sa profession d’enseignant et la rénovation de sa maison. Je dis « maison », mais en  fait, il s’agit plutôt d’une « grange » au toit de chaume assez typique. Elle est relativement grande mais carrément vide. Tout reste à inventer et créer à l’intérieur. Après des heures et des mois de travaux, le résultat est plutôt sympa : une vaste pièce de vie dominée par une immense cheminée et cuisine attenante au rez-de-chaussée, belle salle de bains en contrebas, et chambres à l’étage. Le style assez rustique apporte un charme fou à cet intérieur chaleureux ou l’on se sent particulièrement bien tout simplement.

      Un soir, après sa journée de travail, mon frère veille un peu plus tard que d’habitude. A l’étage, ses filles dorment tranquillement et il en profite pour terminer ses préparations de classe. Cahiers, livres, polycopies et autres recouvrent la lourde table de chêne qui trône au milieu de la pièce, et tandis qu’il rédige le déroulement des séances de sa journée du lendemain sur son « cahier-journal », il ressent une présence tout près, et un regard posé sur lui, juste derrière son dos. Il n’y prête que peu d’attention, attribuant cette impression à la fatigue accumulée dans la journée...il faut bien admettre que les journées d’un homme qui travaille et élève seul deux enfants sont sensiblement équivalentes à celle d’une maman seule !!!

    Il poursuit ses écritures mais la persistance du regard l’incite à se retourner presque malgré lui.

    Il aperçoit alors un vieil homme, assis sur les marches les plus basses de l’escalier qui le fixe sans rien dire...calme. Il jette un coup d’œil sur la porte d’entrée : non, non, il n’a pas oublié de la fermer. Personne donc n’a pu entrer.

    Le jeune homme se frotte les yeux : «  je dois être bien fatigué » se dit-il « je n’ai pourtant pas abusé des excitants ! » Il n’est pas non plus un adepte des drogues et autres stupéfiants. Il reprend son crayon et continue son travail.

    Intrigué malgré tout, il se retourne une nouvelle fois pour s’assurer qu’il s’agit bien d’une hallucination...et se retrouve une nouvelle fois en présence de cet inconnu, toujours silencieux, vêtu d’un costume croisé, cintré,  et d’un pantalon rayé assortie à la veste. Un chapeau sur la tête, il arbore une grosse moustache en guidon de vélo (30 ans après cette vision, le portrait de cet homme est encore gravée dans la mémoire de mon frère qui peut en faire une description encore plus précise que les quelques mots que je note dans ce récit !)

    Un peu « secoué » je pense, il ne cherche pas à lui adresser la parole et lui tourne le dos avant de se retourner une troisième fois, bien décidé du coup à lui demander des explications...

      Personne, l’homme a disparu !!

    Un peu inquiet sur son état de santé, mon frangin monte se coucher sans demander son reste. Il va sans dire que le sommeil n’arrive pas facilement !!!

       Les jours suivants, il raconte son aventure à ses amis qui ont bien du mal à la prendre au sérieux !! On a facilement tendance à mettre la santé mentale des gens en cause lorsqu’il s’agit de phénomènes qui nous dérangent, ou qui nous dépassent un peu !

       Il faut croire que cela ne le décourage pas puisqu’il en parle quelques temps plus tard à l’ancien propriétaire de la maison, un ami lui aussi. Il lui décrit dans les moindres détails  sa « vision » : l’homme qu’il a aperçu sur les marches de l’escalier, son allure, sa tenue vestimentaire très chic, son regard....

    Sans sourciller, cet ami l’écoute attentivement, puis il se lève, quitte la pièce et revient quelques minutes plus tard avec le portrait de son père....Mon frère reconnait alors l’homme dont il vient de faire une description précise !

    Ce grand-père avait vécu pratiquement toute sa vie dans cette maison...peut-être ne l’a-t-il jamais quittée après tout !

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  • Coucou les loulous,

    Le vent souffle très fort ces jours-ci...La mer est d'une beauté incomparable ...mais elle est bien dangereuse! heureusement, les phares sont là pour orienter et les marins....

    dessins de François

    Loc Ael

     

    Le phare de LocAel

    Dans un coin isolé de Bretagne, à  quelques kilomètres de la pointe du Finistère, le phare de LocAel abrite un très vieux gardien qui veille constamment au bon fonctionnement du phare. Grace à son travail et son application à la tâche qui lui est confiée, le phare propage très loin sur l’océan, une très vive lumière clignotante qui  rassure les marins perdus en pleine mer dans la nuit, et guide leurs bateaux à bon port.

    Ce n’est pas pour rien que cet endroit se nomme LocAel, ce qui signifie en breton « le lieu de l’ange »...L’ange, c’est justement ce vieux gardien toujours vigilant et attentif lorsque la tempête se déchaine et que les bourrasques fracassent les vagues contre les rochers, au pied de ce géant de pierres qui surplombe la mer.

    Loc Ael

    On peut dire en effet  que Gwenolé est un homme très sympathique qui ne voit pourtant pas grand monde dans la journée. Les rares touristes qui s’aventurent sur cette haute falaise, admirent le paysage à couper le souffle – surtout les jours de tempête – mais rarement cet édifice qu’ils trouvent si haut qu’ils évitent de pousser la petite porte de bois un peu vermoulue.

    Seuls les mouettes et les goélands prennent plaisir à venir saluer notre gentil gardien. Chaque matin, Gwénolé les attend sur le petit balcon qui entoure le sommet de l’édifice, juste sous la grosse lampe qui clignote la nuit...là, il leur distribue des bouchées du pain qu’il fait cuire lui-même et qui sent si bon. Elles se jettent  goulument sur les miettes en le remerciant de leurs cris joyeux et stridents. Si les vacanciers levaient un peu les yeux vers le ciel lorsque le jour se lève, ils pourraient aussi découvrir le majestueux ballet aérien qu’offrent chaque matin ces oiseaux en signe de reconnaissance.

    Pourtant, ce matin, rien, nada...pas de danse résonnante dans le ciel, pas de cris stridents ! Les mouettes sont bien là, mais pas Gwénolé ! Que se passe-t-il ?

     Inquiets, les goélands s’engouffrent par une petite fenêtre restée ouverte et découvrent le gardien à même le sol...Il est tombé et s’est foulé la cheville.

    Loc Ael

    -         -  Oh ! vous êtes venus, leur dit-il tristement...je n’arrive plus à me

    relever et le ciel est bien sombre. Cette nuit, la tempête va se lever et les bateaux risquent de s’écraser sur les rochers si le phare ne fonctionne pas...je ne sais pas quoi faire.

     - -   Ne t’inquiète pas ! on s’occupe de tout...et sans attendre la

    réponse du gardien, les goélands s’envolent dans les airs...ils vont tous ensemble à la ferme voisine –à quelques kilomètres quand même – pour prévenir le fermier. 

    Le brave Loïg (c’est le nom du fermier !) comprend immédiatement qu’il y a un danger et comme il n’a pas de voiture, il s’empresse d’accrocher une charrette derrière ses deux bœufs qui broutaient tranquillement dans le champ voisin. Il saute dans la charrette et suit les oiseaux jusqu’au phare...Il entre et aide Gwénolé à se relever pour l’emmener à l’hôpital le plus proche. Il le rassure en lui promettant de bien s’occuper du phare pendant son absence

    Loc Ael

    Le vent commence à souffler très fort. A la surface de l’eau, les vagues se forment et prennent de la puissance. Cette nuit, Loïg viendra garder le phare entouré de toute une ribambelle de mouettes et de goélands qui lui indiqueront la marche à suivre.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Des signes et des coïncidences étranges se manifestent dans certaines circonstances ! Faut-il y accorder une importance ? ont-ils vraiment une raison d'être?

    En tous cas, voici une nouvelle série de "signes" qui pourraient expliquer ceux du texte publié le 1er février. Ce qui est étonnant, c'est qu'au moment ou je le publiais, les autres manifestations (semblables) n'avaient pas encore eu lieu!

    Signes ???

    Signes et coïncidences - 2

    -         Grand-mère veut sûrement entrer en contact avec nous, me dit l’une de mes filles à mon retour de vacances, je vois son prénom un peu partout en ce moment.

    Je me souviens alors de la dernière fois ou son prénom apparaissait sur de nombreux supports (voir texte « signes et coïncidences »)...Nous ne comprenions  pas à l’époque pourquoi ce prénom  « apparaissait » ainsi si souvent à chacune d’entre nous...on pensait simplement que ma mère essayait de communiquer avec nous, mais pour quel motif ? Qu’essayait-elle de nous dire au juste? Nous n’en avions pas la moindre idée, et, à vrai dire, nous n’avons même pas essayé de déchiffrer « ces messages  ». Peut-être voulait-elle seulement nous dire qu’elle pensait à nous…Voilà !

    De mon côté, c’est le nom, ou plutôt le surnom, de ma tante (partie il y a un peu plus d’un an) qui m’interpelle. Il est écrit en lettres immenses sur le mur d’un supermarché en Martinique où nous passons quelques jours de rêve. L’inscription se termine par le dessin d’un visage...qui ressemble étrangement à celui de ma mère  !! J’en suis profondément troublée. Je me dis qu’elles doivent être simplement « présentes » avec nous toutes les deux.  Signes ???

    Signes ???

    Je ne suis pourtant pas au bout de mes surprises ! Quelques jours plus tard, je reste scotchée en voyant le nom de la jeune fille à l’accueil du village vacances. Tout sourire, elle porte le joli prénom de ma mère : Elise.

    Signes ???

    Une fois de plus, je me dis qu’il ne s’agit pas seulement d’une coïncidence...C’est un signe : ma mère et ma tante sont bien présentes. Peut-être ont-elles un message à nous communiquer ...mais quoi ?

    Le « message »  ne se fait pas attendre longtemps. Nous apprenons au tout début du mois suivant le « départ » de leur sœur cadette.

    C’est alors que tout devient limpide pour moi. C’est du moins l’explication qui me semble la plus plausible.

    La « présence » de ma mère et de ma tante,  que nous ressentions toutes si fortement signifiait probablement que ma mère et ma tante se préparaient à accueillir leur cadette.

    J’ai ainsi fait le rapprochement avec cette « série  de signes » que je ne comprenais pas l’an dernier...le prénom de ma mère que mes filles et moi voyions écrit sur différents supports (camion, voitures, documents divers...) ...Tout cela pour nous avertir que ma mère allait accompagner sa sœur ainée les semaines suivantes !!

    Étrange ? Non ?

    Comme si cela ne suffisait pas, une série de manifestations plus ou moins étonnantes se sont également succédé dans la même période.

    Ainsi, comme l’an dernier dans les jours précédents la terrible nouvelle, les deux pierres que je porte toujours à mon cou se sont détachées sans raison apparente. J’étais tranquillement assise sur le fauteuil lorsque j’ai senti glissé sous mon pull la chaine soutenant ces petits pendentifs...inconsciemment, je me suis préparée à la nouvelle qui allait m’être annoncée par la suite.

    Les autres (curieuses ressemblances avec des membres de la famille, déblocage de certaines situations…) ne devaient être qu’une série de hasards …

     

     

     

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  • Coucou les ti-loulous,

    Vous connaissez Jean de la Lune ?

    Voici donc une histoire dont il est la vedette, une histoire inspirée par Ewenn et ses dessins.

    Bonne journée à tous

    Bizzzzzzzzzzzzzzzz

     

    L'étoile blessée

    L’étoile blessée

     

           Il fait nuit. Les étoiles s’allument une à une dans un ciel d’été sans nuages. Une douce chaleur enveloppe encore les vacanciers qui s’attardent sur la plage pour les admirer. Subjugué par ces points lumineux qui habillent lentement l’étendue sombre, un enfant écarquille les yeux et lance soudain, admiratif:

    -           - On dirait de l’or !

    -         - C’est pourtant vrai ! elles sont en or ! lui répond tranquillement sa maman.

    -         - Oh ! tu es sérieuse ?

    -          - Bien sûr ! Tiens, regarde celle-là, à l’horizon, tout près de la lune, deux de ses branches sont ébréchées, et ....

    -          - Mais ! on ne voit que des points brillants ! où as-tu vu des branches ?

    -          - Regarde mieux...allez, fais un effort ! Tu les distingues mieux à  présent ?

    -          - Heu... Ah oui, ça y est ! Pourquoi elles sont cassées ses branches ?

    -          - Ah ça, c’est toute une histoire. Cela s’est produit il y a très très longtemps. Tu veux que je te raconte ?

    -          - Oh oui ! raconte supplie l’enfant en se blottissant davantage contre sa maman.

    La voix de maman s’élève alors, douce et légère dans le calme de la nuit, seulement accompagnée par le roulis des vagues sur la grève. Les enfants se rapprochent lentement d’elle pour écouter ce conte étrange qui semble émerger du fond de l’océan :

    « Comme vous le savez tous, la lune se lève toujours à l’instant même où le soleil disparait à l’horizon, éclaboussant le ciel et la mer de poussières d’or tout en bariolant les nuages de couleurs  rouges, mauve et oranger. Un spectacle que nous sommes des millions, peut-être même des milliards, à contempler chaque soir.

    Fier de son effet, le soleil a toujours dédaigné madame la lune qui l’observait du coin de l’œil, jalouse de cette incroyable beauté. Il était est loin de se douter qu’elle aussi, elle aurait bien aimé être admirée.

    Ce n’était pas faute d’essayer de lui voler la vedette une fois par mois en s’arrondissant pour l’imiter, mais elle restait bien pâle en comparaison de cet astre flamboyant. Même les étoiles, pourtant plus petites, brillaient davantage.

    Son unique habitant, Jean de la Lune était bien triste lui aussi. Toujours palot, il avait bien piètre allure. Sur terre, on pouvait l’apercevoir, malheureux, accablé, dans sa boule blanchâtre… mais personne ne savait quoi faire pour le rendre heureux.

    Un jour, il y a de cela bien longtemps, un jeune homme assez farfelu, mais très ingénieux, décida sur un coup de tête d’aller lui rendre visite. Il construisit une fusée et partit pour un long voyage dans le ciel. Une nuit de pleine lune, il se posa près de Jean de la Lune pour lui faire part d’une idée géniale qu’il avait eu en le voyant se morfondre ainsi dans son bocal. Il avait un plan !

    L'étoile blessée

    Le lendemain, dès que le soleil commença à plonger dans l’océan, tous deux montèrent dans la fusée pour se rendre sur l’étoile la plus proche. Avec leurs pelles et leurs pioches, ils ramassèrent un maximum d’or sur les branches de cet astre scintillant pour l’apporter sur la lune.

    Pendant des heures, ils travaillèrent d’arrache-pied pour recouvrir la lune d’une légère couche d’or. Ils firent ensuite un repas pendant lequel tous les deux se racontèrent des histoires qui les firent rire aux larmes, puis ils se séparèrent en se promettant de se revoir très vite. Le jeune homme reprit le chemin de la terre et Jean de la Lune lui fit signe très souvent depuis sa maison qui depuis, brillait presque autant que le soleil couchant.

    Depuis ce jour, les nuits de Pleine Lune, on peut voir Jean de la Lune, tout sourire, qui nous fait un clin d’œil  pour nous inviter à venir lui rendre une petite visite ».

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