• Coucou sarcastic,

    Le monde onirique me fascine. Pourquoi est-il si différent de la réalité? pourquoi rêvons-nous d'ailleurs? Que signifient nos rêves? Autant de questions sur lesquelles se sont penchés de nombreux spécialistes....mais ce monde reste pour moi une énigme...quelque chose de mystérieux. Voici un drôle de rêve fait récemment auquel j'ai tenté de donner une "explication"

    Rêves...

    Rêves « étranges »

    « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
    D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
    Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
    Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
    » 

    Il est vrai que les rêves font pour moi partie de ces « phénomènes » bien étranges ! Que nous cachent-ils ? Nombreux sont ceux qui se sont penché sur la question pour les expliquer.

    En ce qui concerne Paul Verlaine, ne connaissait-il pas Sigmund Freud qui a  pourtant vécu à la même époque que lui ? Il aurait ainsi su que «  tout rêve est l’accomplissement (déguisé) d’un désir (refoulé-réprimé) », c’est du moins ce qu’écrit notre spécialiste dans son « interprétation des rêves ». On sait donc à présent quel était le désir refoulé de Verlaine.  

     Mais ce serait trop simple si tout était aussi aisé ! Les rêves prennent bien souvent des chemins détournés, tortueux,  voire biscornus...Ils semblent même parfois complètement « idiots »...et pourtant, ils ont une signification ! Eh oui ! Je ne suis pas spécialiste du tout, mais j’ai souvent essayé (je dis bien essayé) de trouver une  explication logique à ceux que je fais et qui me laissent bien souvent « perplexe » au réveil...et, au risque de froisser notre cher Sigmund, j’ai parfois trouvé des éclaircissements  plus ou moins plausibles...ce qui laisse à croire que les rêves ne sont pas si « innocents » que ça ! Mais quelle drôle d’idée il a notre subconscient de nous emberlificoter ainsi les crayons la nuit !! À croire qu’il ne veut pas tant que ça nous simplifier la vie !

    Tout ça pour dire que je pense sincèrement que nos rêves peuvent nous apporter beaucoup, des solutions à des problèmes, des explications à ce que nous vivons un temps donné, des messages, nous aider, et même nous faire comprendre certaines de nos angoisses...mais voilà... à moins d’avoir un señor Freud auprès de soi, il faut se débrouiller tout seul !

    Voici deux exemples concrets de rêves, sans parler des  rêves récurrents qui traduisent nos peurs et notre état physique (sensation de tomber, de  voler, de courir sans avancer...)

    -         Le premier, j’en ai  déjà parlé (dans un autre texte). Il s’agit d’une drôle d’expérience que j’ai faite lorsque j’étais au lycée...un soir, très fatiguée, je cale sur un problème de maths sans trouver la solution...ça énerve forcément...mais la nuit, en rêve, je continue mes recherches et ...je trouve la solution ! Euréka, je me lève et m’aperçois que dans mon rêve,  je n’avais pas le bon énoncé !! Flute alors !

     

    -         Revenons à présent au rêve que j’ai fait récemment et qui m’a vraiment déconcertée tant son explication semble évidente (pardon docteur Freud si ce n’est pas exact !). C’est d’ailleurs pour son côté quelque  peu « irrationnel » et « étrange », que j’écris ces quelques lignes !

    Je suis quelque part (je ne me souviens pas où exactement) en compagnie d’une amie disparue depuis peu... on discute et je débarrasse ses vêtements de grosses chenilles qui viennent de tomber. Je lève la tête et vois une espèce de nid rempli de ces horribles bestioles juste au-dessus de sa tête...ce qui ne m’affole pas plus que ça, moi qui ai une phobie de tout ce qui rampe...beurk !!

    Au réveil, je n’ai qu’une envie, trouver la signification de ce rêve ? bien sûr je regarde sur internet, sur des bouquins et je fais un petit résumé de tout ce que j’ai trouvé : la chenille symbolise la transformation, l’évolution avant de se transformer en papillon…chez certains sujets, cela signifierait un refus de grandir. Je reste un peu hésitante ! Pour un enfant, d’accord ! Mais en ce qui me concerne ?me transformerai-je enfin en papillon ?... je sais, on peut toujours « évoluer »…  et pourquoi ce rêve maintenant ? Rien dans la journée et les jours précédents ne pouvait prévoir ce genre de rêve…

    Et puis j’ai fait le lien avec tout le reste de la mini-scène que j’avais devant les yeux...et j’ai compris (enfin, je crois ! je suis certainement loin du compte !!)

    Dans ce rêve, je rejette ces chenilles…pour ne pas avancer trop vite…Ne pas rejoindre trop vite cette amie disparue trop tôt …En fait, c’est encore une angoisse que je matérialise en rêve…la peur de « vieillir » …de « partir » mais pourquoi ? Je n’y pensais même plus à cette peur ! …

    Moi, non ! Mais mon subconscient si ! Ce n’est pas pour rien que ce rêve m’est apparu….la nuit précédent mon anniversaire !!!!!

     

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  • Coucou sarcastic,

    Me revoilà...avec une nouvelle histoire...Celle que j'ai racontée à mes amies les mouettes.

    Le phare de Loc Ael

    Le phare de Loc Ael

    Entre nous, les vaches sont un peu jalouses parce qu’elles sont un peu absentes du conte...Je me rattraperai une autre fois...

    Le phare de Loc Ael

    Le phare de Loc Ael

     

         Dans un coin isolé de Bretagne, à  quelques kilomètres de la pointe du Finistère, le phare de Loc Ael abrite un très vieux gardien qui veille constamment au bon fonctionnement du phare. Grace à son travail et son application à la tâche qui lui est confiée, le phare propage très loin sur l’océan, une très vive lumière clignotante qui  rassure les marins perdus en pleine mer dans la nuit, et guide leurs bateaux à bon port.

    Ce n’est pas pour rien que cet endroit se nomme Loc Ael, ce qui signifie en breton « le lieu de l’ange »...L’ange, c’est justement ce vieux gardien toujours vigilant et attentif lorsque la tempête se déchaine et que les bourrasques fracassent les vagues contre les rochers, au pied de ce géant de pierres qui surplombe la mer.

       On peut dire en effet  que Gwenolé est un homme très sympathique qui ne voit pourtant pas grand monde dans la journée. Les rares touristes qui s’aventurent sur cette haute falaise, admirent le paysage à couper le souffle – surtout les jours de tempête – mais rarement cet édifice qu’ils trouvent si haut qu’ils évitent de pousser la petite porte de bois un peu vermoulue.

    Seuls les mouettes et les goélands prennent plaisir à venir saluer notre gentil gardien. Chaque matin, Gwénolé les attend sur le petit balcon qui entoure le sommet de l’édifice, juste sous la grosse lampe qui clignote la nuit...là, il leur distribue des bouchées du pain qu’il fait cuire lui-même et qui sent si bon. Elles se jettent  goulument sur les miettes en le remerciant de leurs cris joyeux et stridents. Si les vacanciers levaient un peu les yeux vers le ciel lorsque le jour se lève, ils pourraient aussi découvrir le majestueux ballet aérien qu’offrent chaque matin ces oiseaux en signe de reconnaissance.

    Pourtant, ce matin, rien, nada...pas de danse résonnante dans le ciel, pas de cris stridents ! Les mouettes sont bien là, mais pas Gwénolé ! Que se passe-t-il ?

     Inquiets, les goélands s’engouffrent par une petite fenêtre restée ouverte et découvrent le gardien à même le sol...Il est tombé et s’est foulé la cheville.

    -         -  Oh ! vous êtes venus, leur dit-il tristement...je n’arrive plus à me

    relever et le ciel est bien sombre. Cette nuit, la tempête va se lever et les bateaux risquent de s’écraser sur les rochers si le phare ne fonctionne pas...je ne sais pas quoi faire.

    -         -  Ne t’inquiète pas ! on s’occupe de tout...et sans attendre la

    réponse du gardien, les goélands s’envolent dans les airs...ils vont tous ensemble à la ferme voisine –à quelques kilomètres quand même – pour prévenir le fermier.   

    Le brave Loïg (c’est le nom du fermier !) comprend immédiatement qu’il y a un danger et comme il n’a pas de voiture, il s’empresse d’accrocher une charrette derrière ses deux bœufs qui broutaient tranquillement dans le champ voisin. Il saute dans la charrette et suit les oiseaux jusqu’au phare...Il entre et aide Gwénolé à se relever pour l’emmener à l’hôpital le plus proche. Il le rassure en lui promettant de bien s’occuper du phare pendant son absence

    Le vent commence à souffler très fort. A la surface de l’eau, les vagues se forment et prennent de la puissance. Cette nuit, Loïg viendra garder le phare entouré de toute une ribambelle de mouettes et de goélands qui lui indiqueront la marche à suivre.

     

     

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