• Belle journée à toutes et à tous sarcastic,

    Journée un peu froide aujourd'hui....les enfants restent bien au chaud dans les maisons...C'est peut-être le moment de raconter une histoire...Qu'en dites-vous??

    Mercredi, jour des histoires créées par les enfants. Je n'en ai pas reçu cette semaine...Peut-être la semaine prochaine ?...En attendant, voici une histoire de Grand-mère Elise ! vous la connaissez peut-être, mais elle est tellement "mignonne"....

    Et j'ai des jolies photos pour l'illustrer:

    L'araignée Fifi

    Fifi, l’araignée

     

       Qu’elle était belle ! Jaune et noire, avec des pattes fines, quelle élégance !…et la meilleure artiste du coin. Ses toiles ? Des merveilles à rendre jalouses les plus habiles fileuses du monde.

    L'araignée Fifi

       Elle était là, sur un bouquet de fleurs, mais l’été s’achevait et il fallait bien penser à se mettre à l’abri pour l’hiver.

       Fifi, notre araignée, pensa, et à raison, que le meilleur endroit serait la plus belle maison de la ville, celle du notaire. Avec précaution et majesté, elle fit son entrée dans la superbe demeure, et pourquoi pas, directement dans le salon où il y avait des choses extraordinaires, mais, se dit Fifi, rien n’égalait ce qu’elle était capable de faire, et, tous, sûrement l’attendaient pour terminer la décoration. Elle s’installa dans le meilleur coin et commença à travailler, mais…plouf !!, elle eut bien du mal  à reprendre son souffle…un affreux balai la fit valser, et…la revoilà dehors.

       Notre araignée n’en revenait pas, qu’importe, je vais prendre comme logis une maison moins importante, peut-être que là on verra ce que je suis capable de faire.

     Et voilà que bien installée dans un coin de la cuisine  et prête à se mettre à l’ouvrage, un autre vilain balai vint la déloger…elle était pourtant bien cachée !

      Que faire ? Il y a bien la niche de Médor, lui au moins ne saura pas se servir d’un balai. Mais là encore, quelle horreur !la queue de Médor la mit à nouveau dehors.

       Péniblement, Fifi remonta la rue principale du village, elle avait froid lorsque tout à coup elle pensa à la masure du vieux  Claudio, un homme très pauvre, mais tellement gentil ! Et voilà…timidement, Fifi entra, pauvre Claudio ! Il n’avait jamais de visites ! En voyant Fifi, gentiment il lui dit : «  entre Fifi, et prend la meilleure place, j’ai fait un bon feu dans la cheminée, tu y seras très bien » …Fifi s’installa et fit la plus belle des toiles que jamais personne n’avait vue, une merveille de beauté et de finesse. Claudio, lui, sut l’admirer, et le soir, il lui parlait et lui confiait tout ce qu’il aurait aimé faire, lui racontant des histoires merveilleuses.

      Fifi resta, et pour remercier celui qui si gentiment lui avait ouvert sa porte, elle débarrassa le vieux Claudio de toutes les mouches et de tous les moustiques qui l’ennuyaient.

    L'araignée Fifi

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  • Belle journée à toutes et à tous

    Nouvelle énigme :  A tous les amateurs de bonne cuisine voici le Cékoidonk n°7 : Quel est donc ce plat qui semble bien appétissant? A base de quels ingrédients est-il composé?

    Cekoidonk n° 7

    Solution du Cékoidonk n° 6 (mardi dernier) : Maëlle avait trouvé...il s'agit bien du four à pain que l'on peut voir fonctionner le jeudi à Kerhinet (petit village adorable)...Preuve en image:

    Cekoidonk n° 7

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  • Belle journée à tout le monde sarcastic,

    Lundi : histoire insolite

    Un petit récit qui démontre à quel point ce que l'on pense peut se matérialiser d'une manière ou d'une autre.

    Promesse tenue

    Promesse tenue

            Nous attendons tous avec une impatience non contenue les résultats de cet examen. Cela fait des mois  et des mois que le fiston travaille d'arrache-pied pour obtenir son agrégation d'EPS (éducation physique et sportive pour ceux qui ne le savent pas encore et qui pensent toujours qu'on peut être prof de sports).

    Des jours et des jours (j'allais dire des nuits, ce qui est presque exact!) à étudier dans d'énormes bouquins, prendre des notes, apprendre encore et encore...même pendant les fêtes familiales. On se souvient tous de lui avoir fait réciter des tas de trucs auxquels on ne comprenait rien ou de l'avoir  écouté faire des simulations d'examens avec d'immenses tableaux accrochés sur toutes les baies vitrées de la véranda.

    Promesse tenue

    Bref, il a passé l'écrit avec succès et aujourd'hui, le 16 mai 2011 exactement, on attend tous les résultats de l'oral...on peut dire que les téléphones sont bien tous à portée de main. Dès que l'un d'eux sonne, on se précipite ... surtout moi, je l'admets !!

    «  Pas de nouvelle? »

    « Non, rien. Et toi? »

    « Non, rien »

    Quelle conversation ! Et ça dure ! Le temps semble une éternité ! Jusqu'au coup de fil de Yannou

    «  Alors ?????? »

    « Je l'ai !! Je suis agrégé !! »

    « Whaouh ! Super ! Magnifique ! Félicitations! »

    Ça fait drôle ! Agrégé !!! Les mots manquent, mais quel bonheur !! J'en oublierai presque ma promesse.

    Ma promesse ??

    Eh bien oui, c'est simple. J'ai fait un peu comme tout le monde. Lorsqu'un événement se prépare, je demande à « mes chers disparus » de nous donner un petit coup de pouce!

    Et là, j'ai fait fort, j'ai carrément demandé à ma mère d'aider « son petit chouchou » (si si, c'était son préféré, bien qu'elle le niait haut et fort, affirmant en faire autant pour les uns et les autres...ce qui était assez juste au fond...mais il avait quand même une petite place privilégiée dans un coin de son cœur !!!). Je lui ai demandé de faire  en sorte que cet examen soit un succès.

    Bref, je lui ai promis que si le fiston obtenait son agrégation, je ferai comme elle durant sa vie...j'irai à l'église Sainte Thérèse mettre un cierge et faire une petite prière pour elle.

    On ne peut pas affirmer que maman était très très croyante, mais elle aimait beaucoup Ste Thérèse (elle gardait d'ailleurs une image pieuse avec une petite prière pour elle dans son sac) et se rendait très souvent dans la grande bâtisse de briques rouges située non loin de chez elle pour demander quelques grâces...bien sûr, quand il n'y avait personne dans l'église, jamais pendant un office religieux...

    A l'annonce du résultat, je dois dire que ma promesse est bien loin, j'y pense bien un peu, mais je me donne tout le temps nécessaire...il n'y a pas le feu ! (quelle ingrate !!!)

    Oui, mais une promesse est une promesse et le destin en a décidé autrement ...le destin ou l'intéressée ???

    En tout cas, quelques instants plus tard, le téléphone sonne :

    «  Je viens de reprendre une boulangerie route de Vannes et la rédaction de Presse Océan m'a donné vos coordonnées...Vous serait-il possible de venir faire une photo pour prévenir les lecteurs ?»

    Mais bien sûr, je donne rendez-vous au boulanger pour le lendemain 9h15 au 156 route de Vannes tout en me disant que c'est assez bizarre que l'on donne mes coordonnées pour un secteur qui n'est pas le mien...Être appelé à remplacer un correspondant sur un autre secteur doit arriver en gros une fois dans l'année...et encore...

    Bref, le lendemain, je me rends à « la planche à pain », cette boulangerie qui change de propriétaire et je crois rêver en arrivant au n° 156. Vous croyez aux coïncidences ?? Moi  aussi, mais à ce point là, j'ai du mal...explications :

    Il est excessivement rare de faire un reportage dans un autre secteur que le sien (le mien, c'est Nantes Nord)

    La boulangerie était fermée depuis onze mois...pourquoi juste à ce moment là ?

    Le  156, route de Vannes se trouve pile poil en face de la rue du docteur Roux, rue où habitaient mes parents

    Maman était fille de boulanger et elle a passé sa jeunesse à porter le pain chez les clients.

    Dans la conversation le jeune homme me confie : « j'ai réussi à redonner vie à cette boulangerie grâce à l'aide précieuse de monsieur Lambert »...Lambert est le nom de mon arrière grand mère,  boulangère elle aussi bien sûr !!

    La boulangerie en question est à deux pas de l'église Sainte Thérèse!! Je n'ai donc plus aucune excuse pour ne pas tenir ma promesse !!!

     Et bien sûr, je profite de cette matinée pour aller jusqu'à la grande bâtisse rouge, allumer un cierge et faire une petite prière pour maman.

    Bien sûr, il s'agit d'un petit signe parmi tant d'autres que j'attribue à l'un des nombreux clins d'œil envoyés par ma mère de là-haut, mais vous penserez sûrement qu'il s'agit d'une petite coïncidence, sans plus.

     

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  • Belle journée à toutes et à tous sarcastic ,

    Paroles d'animaux : Après les selfies, voici quelques cas de "maltraitance" chez nos amies les bêtes....Attention,  certaines images peuvent choquer, voire traumatiser, les personnes sensibles

    Animaux mal nourris....

    Pauv' bêtes

    renfermés...

    Pauv' bêtesPauv' bêtes

     

     

     

     

     

    Abandonnés....

    Pauv' bêtes

    Punis....

    Pauv' bêtes

    Traumatisés.....

    Pauv' bêtesPauv' bêtes

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  • Belle journée à toutes et à tous sarcastic ,

    Comme promis, voici une première histoire sur le thème du printemps et de Pâques...Elle n'est pas nouvelle, je l'accorde, mais de circonstance... pour oublier un peu la vague de froid qui vient de débuter.

    Demain : les animaux ont la parole

    lundi : histoire "insolite"

    mardi: le cékoidonk

    mercredi : peut-être une histoire imaginée par un enfant ????

    jeudi: un petit conte inédit ....etc...

    Le petit lapin rose

    Le petit lapin rose

     

          Vous ai-je déjà parlé de mes deux petits lapins, ceux qui vivent tout au fond du jardin dans un grand clapier abrité par un sapin ? Oui ?

    Alors, je vous ai sûrement dit comme ils sont mignons avec leur jolie frimousse et leur pelage tout doux. Ce que vous ne savez pas en revanche, c’est que depuis les vacances dernières, maman lapine a eu de beaux bébés, neuf lapereaux adorables. Au début, je ne pouvais même pas les compter, ils restaient blottis dans leur petit nid douillet fait de poils et de paille. Je les voyais seulement bouger et crapahuter les uns sur les autres. 

        Quelquefois, un tout petit bout’chou plus futé que ses frères et sœurs sortait le bout de son museau, puis il se glissait jusqu’à sa mère pour essayer de téter. Mais, très vite, il était chassé et regagnait son nid en bondissant.

          Je regardais pendant des heures leur joyeux manège, jusqu’au jour où ils sont tous sortis de leur nid les uns après les autres….

          Oh ! Il y a trois, quatre, cinq petits lapins ! Non ! Il y en a un autre, et encore un ! Huit, neuf ?

    Neuf bébés ! Comme c’est mignon ! Et celui-là ? Mais…il semble différent des autres, avec une grosse touffe de poils toute douce…on dirait un lapin angora. Mais, ma parole, il est  rose  en plus ! Tiens, comme c’est bizarre !

    Hier, comme tous les jours, je suis allée au fond du jardin  pour admirer les petits lapereaux, je leur ai apporté deux grandes feuilles de chou, arrachées en passant dans le potager (je leur en donne souvent, ils adorent ça !), Et j’ai attendu, accroupie près du clapier, la tête entre les mains.

           Soudain, tandis qu’ils faisaient la ronde autour des feuilles pour grignoter, le petit lapin rose s’est arrêté et il m’a regardée…longtemps. Puis, il s’est adressé à moi : « coucou toi ! » Je me suis d’abord demandé si je ne rêvais pas, j’ai secoué la tête…Mais non, un lapin ne parle pas bien sûr, je rêve.

    Mais si ! Il a même ajouté : « J’en ai assez de tes feuilles de chou, je veux des fraises ! » Alors, j’ai répondu, un peu en colère :

       - « Depuis quand les lapins se mettent-ils à parler ? Et puis, des choux, c’est très bon pour les lapins. D’ailleurs, quand on est un lapin, on ne mange pas de fraises »

    -         « Ça m’est égal » a-t-il insisté «  moi, je veux des fraises. Les choux vont me faire devenir tout vert et je veux rester rose. Pour cela, il me faut des fraises. »

          N’importe quoi ! Un lapin qui parle et qui réclame des fraises par-dessus le marché. On aura tout vu ! Il est à peine sorti de son nid qu’il demande déjà des choses impossibles.

    -         « Mais, ce n’est pas la saison des fraises ! »

    -         « Ça ne fait rien, j’en veux quand même ! »

    -         « Tu ne préfèrerais pas des carottes ? c’est rouge des carottes. Tu conserverais ta jolie couleur, et les carottes, c’est bon pour les lapins !! En principe, les lapins aiment grignoter des carottes.

    -         « non ! les fraises, c’est meilleur ! »

    Vous auriez vu la tête de l’épicier, ce matin, lorsque je lui ai demandé des fraises pour mon petit lapin ! Il a d’abord ouvert de grands yeux, puis il a éclaté de rire. C’est vexant. Jamais, je n’aurai dû lui raconter mon histoire. Je pense qu’il ne m’a pas cru.

         En attendant, il m’a quand même vendu des fraises…il en avait congelé pour faire des tartes cet hiver.

         Une fois décongelées, je les ai apportées à Rosynou (c’est le nom que j’ai donné au petit lapin rose) qui les a toutes englouties d’un seul trait. Puis, il m’a regardé droit dans les yeux et il a simplement dit :

    -         « Merci »

    -         « pas de quoi ! ça me fait plaisir de…. » Sans me laisser le temps de terminer ma phrase, il a ajouté :

    -         « comme tu es sympa, je vais te confier mon secret »

    -         « un secret ? tu as un secret toi ? tu viens tout juste d’arriver sur terre et tu as déjà un secret ? »

    -         « je ne viens pas d’arriver sur terre…je suis venu ici parce que je savais que personne ne viendrait me chercher là…. c’est tout »

    De plus en plus étrange ce lapin !!!

    -         « Que veux-tu dire ? »

    -         « j’ai assez parlé pour aujourd’hui….je te raconterai la suite quand tu m’auras rapporté des cerises »

    -         « Ah non ! pas des cerises ! « 

    -         « si, des cerises ! »

    Du coup, je suis passée devant l’épicerie, mais je ne suis pas entrée. Je ne voulais pas que monsieur laponix se moque de moi encore une fois. J’ai pris ma voiture et je suis allée au supermarché. Là, dans le rayon « congélation » j’ai trouvé des cerises.

    Je me suis précipitée au fond du jardin, trop curieuse de connaître le secret de Rosynou.

    Il a tout avalé goulument. Il m’a regardé droit dans les yeux et a juste dit :

    -         « Merci »

    -         «  Pas de quoi, ça me fait …. » Sans me laisser le temps de terminer ma phrase, il a ajouté :

    -         « c’était très bon …demain, je mangerai bien des framboises »

    -         « D’accord, mais avant, tu dois me dévoiler ton secret. Tu as promis »

    Rosynou ne s’est pas fait prier très longtemps…il savait à présent que j’étais capable de lui fournir en toutes saisons les fruits qu’il me réclamait, c’est-à-dire des fraises, des cerises, des framboises, mais aussi des mûres, des groseilles et même des petites baies de Goji dont il raffolait. Il me révéla donc son grand secret.

    Vous voulez le connaître ? Vraiment ? Bon, d’accord, mais n’en parlez à personne, on ne vous croirait pas. Il a tourné un peu en rond dans sa « cage et il m’a fait attendre un bon bout de temps avant de se lancer dans un long discours :

    -         « Je suis un petit lapin de Pâques » me dit-il « Tu sais, celui qui aide les cloches à cacher de gros œufs en chocolat dans les jardins »

    -         « Mais pourquoi te cacher ? »

    -         « Parce que nous ne voulons pas que les enfants nous voient »  « Nous ? qui nous ? »

    -         « Nous sommes très nombreux…un dans chaque quartier de chaque ville. La plupart vivent dans les clochers des églises, d’autres dans les champs, et la plupart d’entre nous se réfugie avec les autres lapins dans des clapiers »

    -         « Et vous êtes tous roses ? »

    -         « Non, bien sûr ! Nous sommes multicolores. Les lapins verts mangent des choux, des courgettes, des salades ou des haricots, les jaunes se nourrissent de pommes, de poires et de bananes et les bleus raffolent de fleurs comme les bleuets, les ancolies et les crocus »

    -         «  Et vous sortez dans les jardins le jour de Pâques, c’est ça ! »

    -         « Non, ce n’est pas tout …Quelques jours avant, on se réunit dans l’un des jardins et chacun de nous confectionne avec sa fourrure de jolis rubans pour entourer les œufs…et le jour J, les cloches déposent les œufs dans les jardins et nous, on va les cacher après les avoir joliment décorés. Voilà »

    Il a juste ajouté qu’il ne fallait pas essayer de le voir ce jour-là, sinon, il n’accomplirait pas sa mission tout simplement.

    N’empêche que j’aurai bien aimé moi, voir les petits lapins multicolores tresser des rubans et cacher des chocolats et friandises dans le jardin. Pas vous ?

     

     

     

     

     

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