• Belle journée à tous sarcastic,

    Le froid semble s'être bel et bien installé...A nous les soirées devant un bon feu de bois !

    Installée confortablement près de la cheminée, je repense systématiquement à cette drôle de journée où nous avions rentré le bois  "à  nos risques et périls !"

    Petite pensée pour "nos anges gardiens"

    Ange Gardien

    Pas de chômage pour les « anges gardiens

       Heureux sont ceux qui n’ont peur de rien. J’ai un peu honte de l’avouer, mais pour ma part, j’ai la phobie de la route, de tout ce qui rampe, des tsunamis, du vide…et de bien d’autres choses encore !!!  Mais jamais, non jamais un modeste tas de bois ne m’a causé la moindre crainte…et c’est bien avec une totale confiance que je suis allée avec mon mari chez notre fille pour ranger les vingt-cinq stères de chêne qui nous attendaient à 200 mètres de son hangar, en bas d’un champ voisin.

    Quand j’ai vu la montagne de bois, j’ai cru qu’on n’y arrivait jamais !!

    -         « Waouh !! ça fait tout ça vingt-cinq stères ??? »

    Pas de temps à perdre, on remonte nos manches tous les trois, on prend une bonne paire de gants et on commence illico à remplir la  première remorque accrochée à la voiture….Ma fille  et moi suivons le chargement jusqu’au hangar, ce qui nous donne le temps de souffler avant de décharger et d’empiler les rondins consciencieusement le long du mur.

    Pour aller plus vite, on en sort deux ou trois d’un coup….c’est un peu lourd, mais ça va plus vite…on s’active sans trainer …le temps menace dur !! Il a plu toute la nuit et on annonce de la pluie pour la journée. Pour le moment, ça va.

    Plusieurs remorques plus tard, les bras, les jambes et le dos commencent à s’énerver sérieusement !!! Ils donnent quelques petits signes de fatigue. Il est temps de faire une petite pause déjeuner.

    -         «  Pas trop longtemps quand même, sinon, on ne se relève plus ! »

    N’empêche, on l’apprécie ce petit moment de détente…et surtout les délicieuses lasagnes préparées par notre petite cuisinière.

    C’est reparti ! On change de technique. On fait une sorte de relais. Je plonge les bras dans la remorque pour prendre les buches que je dépose sur les bras de ma fille et elle les passe à mon mari qui les empile toujours plus haut…A présent, il est en haut de  l’échelle pour installer le bois.….

    -         «  C’est pas un peu haut ? »

    -         « Non, ça va, regarde »

    En disant cela, il pousse légèrement sur le tas qui tremble légèrement

    -         « ça bouge quand même pas mal !!! »

    -         « Non, il faudrait vraiment insister pour que ça tombe…mais on va quand même arrêter par là et commencer à faire une deuxième rangée devant…ça consolidera le tout »

    -         « Si tu le dis !! »

    On poursuit donc notre travail sans trop se poser de questions…entre temps, mon mari teste encore la solidité du tas de bois…je plonge encore dans la remorque…aie, aie, aie le dos !! Il va falloir changer de rôle au prochain tour…le tas devient de plus en plus impressionnant, une véritable « forteresse » !

    La remorque est enfin vide. On repart en charger une nouvelle.

    Quelques minutes plus tard, le chargement est de nouveau à l’entrée du hangar. Mon mari descend de la voiture, et de loin, on l’entend s’écrier :

    -         «   Nom de ….la caravane !!! »

    En voyant sa tête - Il est livide ! -  on comprend tout de suite ce qui s’est passé. 

    Le tas de bois s’est effondré pendant notre courte absence

    -         «  Il faut tout recommencer !!! »

    -         «  Tu rigoles !!!  Refaire le tas…la caravane, ….MAIS ON S’EN MOQUE ROYALEMENT ! A cinq minutes près, tu étais dessous…et ta fille aussi probablement ! Je suis super contente de recommencer tout ça…

    Eh oui, en réfléchissant un instant, il n’y avait aucun moyen d’en réchapper ! Dans le fond du hangar, d’un côté le tas de bois, de l’autre la caravane …il n’y avait aucune sortie de secours…

    On se regarde tous les trois et ensemble on a la même idée : on est vraiment bien protégés sur ce coup là ! Si les anges gardiens n’existent pas, qui a fait s’écrouler le tas de bois pendant notre absence ? Le seul moment où il aurait pu tomber est quand mon mari testait la solidité…A croire que « notre ange gardien «  a profité de notre absence pour éviter le drame. Et si c’est seulement un coup de bol…il est de taille !

    Ça calme !!

    On reconstruit l’édifice…bien moins haut et plus solide, on termine les chargements quasi dans le silence (d’ailleurs, on n’a plus trop la force de parler), on oublie nos douleurs, mais on est quand même sous le choc. Quel coup de chance !!

    …Et ce n’est pas le seul ! Le deuxième arrive en fin de journée au moment où l’on dépose la dernière buche dans la remorque. A cet instant précis, les nuages se vident d’un seul coup de toute l’eau accumulée dans la journée….On fonce dans la voiture juste à temps pour éviter d’être trempés comme des soupes !!

    Quand on allumera le feu dans la cheminée cet hiver, on se souviendra sûrement de cette histoire et on l’appréciera, notre chauffage !!!

     

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  • Belle journée à tous,

    Aujourd'hui, dimanche, place à l'imagination des enfants (ou de leurs parents!) avec cette photo...

    Qui accepte d'écrire une petite histoire pour moi ????? (histoires qui seront sur ce blog dimanche prochain)

    De mon côté, j'ai déjà commencé à écrire une histoire avec Matilde comme "héroïne"... A voir mardi.

    Au pied du sapin

     

     

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  • Belle journée à tous wink2 ,

    Décorer un sapin, ce n'est pas une mince affaire !!

    Mais le résultat peut être féérique et quel bonheur pour les enfants!

     

    Désordre dans le sapin

     

    Grand désordre dans le sapin

     

    -         Mais que se passe-t-il ?  Ce n’est pas bientôt fini ce boucan ?

    Me voilà plantée au beau milieu du salon en train d’enguirlander mon sapin !  Ou plus exactement les sujets accrochés à ses branches depuis la veille.

    -         Il est trois heures du matin et on ne peut plus fermer l’œil avec ce barouf !! ça ne va pas dans votre tête !

    C’est vrai ça !!  Qu’est-ce-qui leur prend ?

    Hier, comme tous les ans à l’approche de Noël, nous sommes allés en famille dans la  forêt pour choisir le plus beau des sapins, et comme toujours, nous l’avons trouvé. Pas trop petit, mais pas trop grand non plus.... avec des branches qui s’étirent largement, mais pas trop...très fourni, mais juste ce qu’il faut, avec une base très large pour pouvoir y installer de nombreuses étoiles et boules lumineuses.

    Dès son installation auprès de la cheminée, nous avons bien sûr été d’accord pour dire qu’il était encore plus beau que l’année précédente, et c’était probablement vrai.

     Les enfants se sont précipités pour le décorer.

    Ils ont ouvert les boites les unes après les autres, découvrant les longues guirlandes blanches, les boules multicolores, les étoiles brillantes et une multitude de sujets confectionnés en bois, feutrines et dentelles. Émerveillés, grimpés sur des chaises, ils ont tout accroché aux extrémités des branches du sapin et se sont mis à chanter leurs plus  beaux chants de Noël....Quel bonheur de voir mes petits bambins affairés, les yeux pétillants de joie, riant et dansant autour de cet arbre qui, petit à petit devient le plus beau de tous… à n’en pas douter !

    Pour le moment, je suis loin de cette magnifique journée qui a fait tant d’heureux !! Je n’ai pas bougé d’un pouce, mes deux mains sur les oreilles pour ne plus entendre cette cacophonie.

    Dans le sapin, toutes les décorations s’énervent, rouspètent, protestent et s’agitent au bout de leurs rubans de satin :  les unes sont perchées trop haut, d’autres trop bas, d’autres encore ont trop chaud lorsque les guirlandes clignotent… Nounours fait la tête, il boude carrément parce qu’il n’est pas placé à côté du bonhomme de neige qui lui tient habituellement compagnie. Le petit cheval  à bascule est en équilibre au bout d’une branche et il est terrifié à l’idée de tomber dans le vide  alors que l’oiseau en verre blanc envie son emplacement. Les petits bonshommes de pain d’épice regardent d’un œil noir le renne qui rêve en secret de les croquer.  Quant au petit ange, il ne sait plus comment faire régner l’ordre, même les cœurs et les étoiles se plaignent d’être cachés derrière la grosse guirlande blanche. Seule, l’étoile au sommet de l’arbre se tord de rire en voyant le spectacle.

    -         C’est bon, c’est bon ! je vais faire ce que je peux, mais ce n’est pas très gentil pour les enfants qui ont mis tout leur cœur dans la décoration de ce magnifique sapin !

    J’essaie tant bien que mal de répondre à toutes les demandes jusqu’à ce que le calme revienne enfin.

    Satisfaite, je m’apprête à retourner dans mon lit pour finir ma nuit lorsque le tambour, la guitare, le violon et la trompette qui s’entendent à la perfection, entonnent un air très joyeux apportant au sapin une note merveilleuse...si magique que des milliers d’étoiles brillantes et de poussières d’argent recouvrent le sapin pour le rendre féérique.

    Lorsque les enfants reviendront demain matin, les étoiles brilleront aussi dans leurs yeux.

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  • Belle journée à tous, sarcastic

    "Telle mère, telle fille" dit-on...Alors, si ma passion pour les contes pour enfants m'a été transmis par elle, c'est un honneur pour moi de publier ses textes avec les miens dans ce blog...Dommage, il ne me reste plus beaucoup d'écrits (elle n'a malheureusement pas eu suffisamment de temps pour écrire davantage!).

    En voici encore un "le bonhomme de neige", une histoire très courte pour les tout-petits...

    J'ai ajouté un petit texte qu'elle avait noté sur une feuille volante

    En souvenir de maman "grand-mère Elise"

    « Sur la pointe du cœur, et à tout petits pas, ils m’ont ouvert la porte de leur enfance et j’y suis entrée, et Dieu fasse que je n’en sorte jamais. C’est ce qui pouvait m’arriver de meilleur : entrer à nouveau dans ce monde fascinant et merveilleux, ce moment de la vie que l’on quitte toujours beaucoup trop tôt. Merci à mes huit petits enfants, merci ils m’ont pris par la main, par le cœur, et je n’ai plus vu les nuages, mais le soleil, et il est toujours là – pour eux – avec eux – quelle belle histoire d’amour !"

    Bonhomme de neige

    Le  gros  bonhomme  de  neige

            Avec ses gros yeux de patates, son nez fait d’une carotte, sa bouche de banane, son énorme ventre et son chapeau sur la tête, il a vraiment fière allure notre bonhomme de neige!

          Il faisait froid, et brusquement le soleil avait laissé la place à de gros nuages, qui, pour faire plaisir aux enfants, étaient venus s’installer sur la terre. Ils y étaient arrivés en gros flocons blancs. Que c’était beau ! Et tous, petits et grands, s’étaient mis à faire de beaux bonhommes de neige.

        Toute la ville était transformée. Chaque jardin avait son bonhomme, mais le plus beau, le plus grand, c’était celui de l’école. Il faut dire que tous les enfants s’y étaient mis. Ils avaient tous les doigts rouges car la neige, c’est froid, mais le résultat était là. Il était superbe. Jojo avait eu l’idée de mettre deux grosses patates pour faire les yeux, une belle carotte servait de nez, une banane faisait une grande bouche, et le chapeau du maître complétait le tout.

          Le soir venu, tous les enfants rentraient chez eux très fiers d’avoir fait un si beau bonhomme de neige…pendant plusieurs jours, on put l’admirer, puis le beau temps revint, et doucement, il se mit à fondre…tout simplement.

     

     

     

     

     

     

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  • Belle journée à tous,

    Félicité vient de recevoir un magnifique cadeau pour poursuivre sa mission...elle se rend à présent dans la forêt de Brocéliande....waouh !!

    Demain : Noël au rendez-vous.

            

    Brocéliande

     

    Félicité - 11

     

     

          En parlant de Xavier justement !…A l’instant précis ou Félicité acceptait d’aider Poupy (elle ne s’est pas fait prier longtemps ! Partir à l’aventure, pensez-donc !), il montrait sa nouvelle lettre à son pote Pascal. Ils sortaient du cinéma où ils étaient allés voir le dernier film d’animation en vogue:

    -         Qu’en penses-tu ?

    -         C’était super !

    -         Non, je parle de la lettre idiot !

    -         J’en pense que ta tortue s’est fourrée dans un drôle de pétrin. Tu as tout intérêt à garder l’œil sur elle !

    -         C’est quand même génial ce qu’elle vit non ?

    -         Hum ! Si on veut ! Et pour en revenir à la voiture qu’elle te demande, tu ne vas tout de même pas lui envoyer hein ? Elle devient trop exigeante et avec sa tête de linotte, elle aura vite fait de l’égarer ou de la bousiller en moins de deux !

    -         Tu as raison. J’ai ma petite idée. Si j’ai bien compris, elle attend sa voiture près du calvaire dans le petit bled où elle s’est gavée de crêpes. Eh bien, elle ne va pas être déçue !

          Félicité venait justement d’arriver sur la place et resta figée en apercevant un immense paquet cadeau rose entouré d’un énorme ruban rose et d’une carte de visite contenant ces mots : « Pour Félicité ». Tous les habitants du village (heureusement, pas trop nombreux ) s’étaient attroupés près du paquet et aidèrent Félicité à le déballer. Il s’en suivit un énorme éclat de rire lorsqu’elle considéra son contenu : une ravissante deux chevaux rose décorée de grosses fleurs sur les portières :

    -         Ce n’est pas ce que vous vouliez ? S’esclaffa Loïg , une décapotable sportive. Je crois en effet qu’il vous faudra être bien sportive pour ouvrir les portes et les fenêtres, faire les manœuvres et la pousser quand elle refusera de monter les côtes !

    -         Et alors ! Elle est très jolie ! Je n’en attendais pas moins de Xavier, et il n’a même pas oublié de refaire ma valise, répondit Félicité en grimpant fièrement à l’intérieur.

     

     
       


    Désormais seule – et à bien y réfléchir, c’était la première fois depuis son arrivée fracassante sur l’île de Sézig – elle fit la route qui la séparait de la forêt de Brocéliande sans s’arrêter. Eblouie par la beauté du décor dans lequel elle venait d'aborder, elle sentit soudain quelques larmes monter au bord de ses yeux et une émotion encore inconnue l’envahir. En cette période de l’automne, les arbres avaient revêtu leurs plus belles parures, rivalisant de charme et de grâce en élevant bien haut leurs branches et en affichant résolument les jaunes et les ocres, les roux et les orangés, les rouges et les bruns de leurs feuillages qui se mêlent et se démêlent, se fondent et se confondent avec délice : « Comme j’envie les peintres à cette période de l’année » pensa  Félicité en stoppant son véhicule à l’entrée d’un petit village niché au cœur de la forêt.

           Comme pour apprécier pleinement le côté pittoresque du site et bien s’en imprégner, elle jeta un coup d’œil autour d’elle avant de déplier la carte IGN que Poupy lui avait confié quelques heures seulement auparavant. Elle la replia soigneusement et se dirigea vers l’un des sentiers balisés qu’il lui avait indiqués pour se diriger vers les profondeurs du bois. Si elle s’en tenait à ses explications, il ne lui serait pas bien difficile de ramener ce fameux trésor.

       Félicité longea l’allée bordée de chênes, de bouleaux et de hêtres et s’engagea sur un étroit passage à droite. Tout en parcourant tranquillement son chemin, elle humait l’air qui lui apportait les senteurs sauvages de l’humus, des champignons et de toute la flore environnante. Rien à voir avec ce qu’elle avait connu jusque là.

        La forêt semblait soudain s’épaissir. Les arbres devenant plus menaçants s’enchevêtraient, leurs racines sortaient à présent du sol et de hautes fougères brunes cachaient son champ de vision, ralentissant du même coup son allure. Un peu lasse, elle décida de s’arrêter pour la nuit. Elle remarqua une cavité à l’intérieur d’un gros chêne, et s’y installa et examina de sa cachette le spectacle qui l’entourait. Une légère brume entourait à présent la forêt, la drapant comme une écharpe vaporeuse. Elle vit alors apparaître d’étranges phénomènes, des ombres et des êtres immatériels volant autour des arbres, et crut même reconnaître des lutins qui se dissimulaient derrière un énorme cèpe pour mieux l’observer. Elle mit tout cela sur le compte de la fatigue et s’assoupit.

     

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