• Belle journée à tous,

    Jusqu'à Noël, les mardis et samedis seront réservés aux contes dont les enfants ...ou les "grands" sont les héros. Mardi dernier, c'était Matilde....Jusqu'ici, je n'ai pas d'autres demandes...

    Aujourd’hui donc, exceptionnellement, voici la photo d'une tribu de bonhommes de neige qui attendent leur histoire....pour dimanche 3 décembre...Ne sont-ils pas adorables ? que regardent-ils? qu'attendent-ils ? avez-vous une idée???

    Y a-t-il des enfants (ou leurs parents) qui aimeraient me la raconter cette histoire ???

    Y a-t-il aussi des enfants qui aimeraient une histoire dont ils sont le héros ??

    Demain les histoires que les enfants m'ont envoyées à propos des cadeaux au pied du sapin (dimanche dernier)

    A gla-gla

    A gla-gla

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  • Belle journée à tous sarcastic ,

    L'hiver pointe le bout de son nez et le froid s'installe doucement...on est encore loin des températures négatives, mais il faut peut-être s'y préparer...Voici donc deux "photos souvenir" prises il y a quelques années sur les bords de l'Erdre. Brrrr!!!

    Histoire sans paroles!

    Sans paroles !

     

    Sans paroles !

     

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  • Belle journée à tous sarcastic ,

    Les jours précédents Noël sont peut-être les plus magiques, surtout lorsque l'on a la chance de voir  les étincelles dans les yeux des enfants... surtout les tout-petits!

    Pour eux voici donc l'histoire de Doudou lapin.

    Doudou lapin

    Doudou lapin

       Il était une fois un adorable doudou lapin bleu, blanc et orange qui passait ses jours et ses nuits dans la vitrine d’une petite boutique du village. Il restait là, immobile,  et la seule distraction qui chassait son ennui était de regarder par la fenêtre les gens qui passaient dans la rue. Les uns, pressés, ne prenaient même pas le temps de le regarder ; d’autres marchaient lentement, mais jamais ils ne tournaient la tête dans sa direction ; d’autres enfin, s’extasiaient devant la vitrine du magasin ...mais sur toutes les autres peluches, poupées et jouets qui l’entouraient...pas sur lui !

    Alors évidemment, il était très malheureux ! Il aurait bien aimé aller se promener lui aussi, serré sur le cœur d’un enfant, mais personne ne voulait de lui.

    Un beau jour, il se surprit à sourire. Derrière la vitre, tous les gens du village s’étaient rassemblés pour décorer la rue. Il régnait une telle animation et une telle gaité dans le village que doudou n’eut pas le temps de s’apitoyer sur son sort. Chacun apportait des paniers de décorations pour donner au quartier un caractère magique.  Les arbres et les façades des maisons scintillaient avec les  longues guirlandes lumineuses, les boules et les couronnes que tous ces villageois disposèrent avec tant de plaisir.  Puis, ils installèrent un immense sapin au milieu de la petite place pour y accrocher de magnifiques décorations toutes plus belles les unes que les autres. Le village resplendissait, et tandis que Doudou lapin admirait la rue illuminée, une petite fille se posta devant la devanture et le montra du doigt à sa maman :

    -        Oh ! regarde comme il est beau ! Il est trop mignon avec son petit mouchoir à la main et son petit sourire coquin. Mais il  a l’air un peu triste, tu ne trouves pas ? j’aimerais bien le consoler.

    C’est vrai qu’avec ses deux longues oreilles tombantes de chaque côté de sa tête, doudou lapin semblait un peu sombre et  Ninon avait très envie de le serrer contre elle. Pour toute réponse sa maman l’a entrainée plus loin sur la place pour lui présenter le beau sapin.

    Les jours suivant, Doudou repensa souvent à la petite Ninon, puis il attendit à nouveau que l’on vienne le chercher, sans y croire.

    Pourtant, quelques jours plus tard, un drôle de bonhomme tout habillé de rouge entra dans la boutique et le prit dans ses mains…

    -        C’est exactement ce qu’il me faut ! dit-il simplement

    Puis il l’enferma dans une grande hotte où il faisait très noir…Il n’y voyait plus rien, il avait peur  et commençait à regretter sa vitrine. Il sentit qu’on l’emmenait et sa peur grandit encore…Puis, plus rien…il attendit longtemps, très longtemps…et une nuit on le déposa au pied d’un immense sapin dans un petit soulier rose, entre un ordinateur miniature et un énorme tracteur qui le menaçait de l’écraser.

    Au petit matin, il entendit des pas dans l’escalier, puis la lumière apparut. C’est là qu’il reconnut la gentille Ninon.

    -        Oh, doudou lapin ! le Père-Noël me l’a apporté !

    Et sans plus attendre, elle le prit dans ses bras et le couvrit de bisous.

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  • Belle journée à tous  sarcastic,

    La semaine dernière Félicité s'était endormie dans la forêt de Brocéliande après avoir vu apparaître d'étranges phénomènes ....La fatigue ???

    Illustration de François, bien sûr....Décidément, les deux frangins ont hérité du même don!

    Félicité - 12

     

     ...  Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle comprit immédiatement que la nuit lui avait joué un drôle de tour - ou plutôt étaient-ce ces lutins qu’elle avait surpris la veille ?-  parce qu’elle en était sûre à présent, la forêt ne devait pas sa beauté uniquement au hasard. De plus, elle renfermait probablement d’étonnants mystères et des secrets inexpliqués. Elle était peuplée d’êtres obscurs, étranges, féeriques …et elle venait d’en faire les frais !

       Le décor dans lequel elle se trouvait ne ressemblait en rien à celui qu’elle avait découvert la veille. Elle n’était pas folle quand même, elle s’était bien réfugiée dans le creux d’un chêne ! Elle se trouvait à présent sur un tapis de mousse dans une minuscule clairière ! La forêt se transformait la nuit ?  On l’avait transportée ? Elle s’était déplacée en dormant ? Elle opta pour la troisième solution et reprit sa carte IGN qu’elle tourna dans tous les sens en cherchant en vain cette clairière :

    « Je ne comprends rien. Tout est noté pourtant sur ces cartes ! Qu’est ce que c’est que ce délire ! Quelle direction je vais prendre moi, à présent ? »

    Félicité hésita entre les quatre chemins qui replongeaient au cœur de la forêt et eut soudain une idée. Elle prit son portable et composa le numéro de Xavier.

        Elle ne pouvait pas mieux tomber ! Quand le téléphone vibra au fond de sa poche, Xavier était précisément en train de bâiller aux corneilles pendant le fameux cours de maths ennuyeux de Milou. Il l’attrapa discrètement  et se planqua derrière son pote Pascal pour répondre :

    -  …o … Xav’…suis…garé …ré…ande…besoin …sol 

    -         Je ne comprends rien à ce que tu racontes ! Je suis en classe et je capte mal !

    -         Xavier !

    Zut ! Le prof !

    -         Oui monsieur

    -         Apporte-moi ton portable

    -         Mais, je…

    -         Tu as beau te cacher derrière ton camarade, je t’ai vu !! Tu sais très bien que c’est interdit en classe…et encore plus de téléphoner pendant les heures de cours ! Hurla Milou qui commençait à devenir écarlate sous le coup de la colère. Qui t’appelle ?

    -         Mma…mmère ! Répondit-il sans grande conviction tout en éteignant  l’appareil. Elle me dit qu’elle aura du retard ce midi et que je devrais l’attendre un peu, mentit-il aussitôt.

    -         Je ne te crois pas ! Elle te laisserait un mot ! Ça m’étonnerait, vois-tu, qu’elle sache que tu as emporté ton portable à l’école !… Trois heures de  retenue mercredi après-midi !

    -         Oh, non ! Ce n’est pas possible, monsieur, on a un match de foot contre les Jaguars ! C’est le plus important de l’année et on a besoin de moi dans les buts !

    -         Ne discute pas ! Je ne veux rien savoir ! S’il le faut, j’irai parler à ton entraîneur.

    Xavier passa le reste de la journée sans décrocher un mot. A la sortie, il appela Pascal et lui demanda son avis sur le mystérieux coup de fil qu’il avait pris soin de noter sur une feuille de papier. Pascal se gratta la tête et répondit tranquillement, comme s’il venait de faire une découverte importante :

    -         Eh bien, il s’agit de Félicité ! Elle a encore besoin de ton aide.

    -         Ça, je l’aurai deviné tout seul ! Mais qu’à-t-elle bien voulu me dire ?

    -         Aucune idée ! Fais-voir !

    Tous les deux essayèrent de déchiffrer le message. Au bout d’une heure, ils trouvèrent une solution satisfaisante et déclarèrent que cela n’avait pas trop d’importance

    -         Oui, c’est sûrement ça : « allô Xav’, je suis mal garé, ne me réprimande pas, j’ai besoin de soleil ! ».

    -         Ça ne veut rien dire ! Et pourquoi téléphone-t-elle pour me dire ça ?

    -         Parce que la voiture a dû partir en fourrière, tiens ! Tu vois que j’avais raison !

        Pendant ce temps-là, Félicité, elle, n’en menait pas large. Elle avait entendu le professeur se fâcher et comprit que Xavier serait puni par sa faute. Avait-il seulement saisi ce qu’elle lui réclamait  : « Allô, Xav’, je me suis égarée dans la forêt de Brocéliande. J’ai besoin d’une boussole » ? Et même…à bien y réfléchir,  s’il avait eu le message, elle ne lui avait pas dit où l’envoyer cette boussole ! Le savait-elle elle-même ? Ne sachant trop quoi faire, elle s’engouffra dans l’un des passages.

    Félicité - 12

    Elle erra ainsi pendant des heures sans but précis. Elle s’arrêta simplement pour observer le jeu de deux jeunes écureuils qui se poursuivaient sur les branches d’un grand sapin bleu et pour se désaltérer de l’eau fraîche d’une petite cascade qui ruisselait en chantant sur des roches moussues. Elle grignota quelques feuilles encore vertes et de délicieuses chanterelles, et termina sa journée dans un endroit assez agréable constitué de vieux troncs, d’énormes roches disposées en désordre et d’un tapis de feuilles sèches sur lequel elle se reposa.  

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  • Belle journée à tous sarcastic,

    Première histoire de la série "Un enfant- une histoire" ( ou un adulte, pourquoi pas?)

    Matilde s'envole sur le traineau du Père-Noël

    Avec un magnifique dessin de Philippe...j'adore!!!

     

    Matilde

    Matilde

    Sur le traineau du Père Noël

     

       Matilde et sa maman ont passé toute la journée dans la cuisine afin de réaliser de délicieuses pâtisseries pour le réveillon de Noël du lendemain. Attiré par les effluves de cannelle, vanille, épices et chocolat, Myrtille, l’adorable chaton, ne les quittait pas des yeux. Il les observait avec tendresse tandis qu’elles mélangeaient, touillaient, confectionnaient et réalisaient de délicieux pains d’épices, cookies et macarons. Quel plaisir ensuite de lécher discrètement le fond d’un bol abandonné sur la table de travail !

        Ce soir, il fait très doux pour la saison, aussi, mère et fille ont décidé de prendre un peu l’air dans le jardin. Elles sont assises côte à côte à discuter des projets du lendemain, lorsqu’un  éclair suivi d’une longue trainée lumineuse traverse le ciel …Ce qui se passe ensuite les laisse sans voix : le Père Noël lui-même assis dans son traineau escorté par cinq magnifiques rennes, arrive soudainement jusqu’à elles. Il stoppe net son attelage sur la pelouse et descend tranquillement, tandis que Matilde et sa maman restent abasourdies. En les voyant ainsi figées, scotchées au sol et les yeux grands comme des soucoupes, le Père Noël ne peut réprimer un éclat de rire :

    -        Oh oh oh !! remettez-vous ! ce n’est que moi…Je suis venu ce soir parce que j’ai un petit service à demander à Matilde, leur dit-il sans attendre.

    -        Un petit service ? bredouille  la jeune fille, surprise et confuse à la fois.

    -        Oui, si tu acceptes, bien entendu !

    -        Bien sûr ! répond-elle d’emblée, sans prendre le temps de la réflexion.

    -        je vais vous expliquer de quoi il s’agit. Mais avant tout, jetez un coup d’œil sur cette lettre que j’ai reçue hier. Elle est en espagnol, mais je sais que vous n’aurez aucun mal à la lire.

       Tout en caressant le pelage doux des rennes, la tête posée sur le cou de l’un d’eux, Matilde déchiffre tranquillement le message et lit à haute voix: 

    « Cher Père Noël

    Je dois absolument aller à Thouaré sur Loire, en France,  pour m’occuper de ma grand-mère maternelle. Elle s’est cassé le bras en tombant de vélo. Comme elle est très seule, son état de santé nécessite ma présence auprès d’elle. Seulement voilà, mes parents n’ont pas beaucoup d’argent et j’aimerais que tu m’offres mon voyage pour Noël…Un grand merci à toi. Elena.

    Matilde replie la lettre, un peu incrédule.

    -        Que pouvons-nous faire pour elle ? demandent en chœur la maman et sa fille.

    -        Je vous dirais tout cela en chemin. Maintenant, enfilez ces capes et ces bonnets. Je vous invite à grimper dans mon cabriolet…Je vous emmène faire une petite virée.

    Enchantées, toutes deux se blottissent sur le siège douillet du traineau, les yeux brillants d’un bonheur sans  pareil. Le Père-Noël recouvre leurs jambes d’une couverture très douce et chaude et donne l’ordre à ses rennes de prendre leur envol.

    Les rennes s’élancent, décollent et le traineau prend aussitôt de l’altitude, mais pas trop ! Juste ce qu’il faut pour découvrir la ville sous un autre jour - ou plutôt sous une autre nuit !-

    Que c’est beau ! La ville illuminée dévoile ses formes, ses édifices, ses immeubles, ses maisons décorées et ses longues guirlandes lumineuses rouge et or qui défilent sur le périphérique.

    Le spectacle de nuit est magique ! Matilde retient des larmes de joies en admirant les villages et les forêts de sapins enneigés, les lacs et les cours d’eau gelés tandis que quelques flocons tourbillonnent autour d’elle.

    -        Nous allons survoler les Pyrénées, lance soudain le Père-Noël...vous avez dû deviner que nous allons chercher Elena chez elle pour l’emmener chez sa grand-mère...nous n’avons pas de temps à perdre.

    -        Tu ne nous as toujours pas dit ce que tu attends de nous ?

    Pour toute réponse, le Père Noël esquisse un sourire et commence sa descente sur Salamanca. Ses rennes s’immobilisent  juste au pied de la magnifique et majestueuse cathédrale illuminée. Matilde et sa maman en profitent pour se dégourdir les jambes, faire quelques pas dans cette ville remarquable et mystérieuse à la fois, et se recueillir quelques minutes dans la cathédrale.

    A peine une heure plus tard, Elena, a pris place près de Matilde, et les deux jeunes filles qui n’ont pas tardé à faire connaissance,  n’en finissent pas de discuter en espagnol, rire et faire des plans pour les quelques semaines à venir. En chemin, Elena confie qu’elle appréhendait un peu ce séjour parce que c’est la première fois qu’elle vient en France, et comme elle ne parle pas un mot de français, elle craignait de se sentir isolée.

    Lorsque l’escapade magique se termine, les deux jeunes filles sont devenues les meilleures amies du monde. Elles se promettent de se revoir chaque jour pour passer du temps ensemble...mais aussi pour apprendre le français avec Matilde et sa maman. 

    -        Mission accomplie ! s’écrie alors le Père-Noël en reprenant le chemin du retour.

    Matilde

     

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