• Belle journée à toutes et tous, sarcastic ,

    Et voici une histoire véridique pour petits et grands.

    J'espère l'avoir assez bien restituée ....c'est difficile de mettre des mots sur ces anecdotes !! Il y a tant d'émotion !

    Photo : Elise, ma mère, tenant un pigeon dans les mains ...Kaali et Maya près d'elle.

     

    Piou Piou

     

    Piou - Piou

         Tous ceux qui ont connu ma mère seraient certainement d’accord avec moi pour dire qu’elle était extraordinaire. Très humaine et sûrement un peu naïve, elle aurait donné sa chemise comme on dit. Elle respectait et aimait tout le monde, s’effaçait pour sa famille et aurait donné sa vie pour ses petits-enfants.

    Cette tendresse infinie, elle la partageait aussi avec les animaux dont elle était constamment entourée. Je me souviens de Kaali et Maya qui ressemblaient plus à des gros nounours qu’à des Groenendael, et de Wiss, le berger allemand craintif que ma fille mordait à l’oreille dès que l’occasion se présentait. Aux chiens, s’ajoutaient les pigeons, les faisans et les poules élevés en plein centre de Nantes, dans le jardin. Caroline, l’une d’entre elles, avaient eu le privilège d’être « opérée » une dizaine de fois par mon père parce qu’elle était si goulue que son jabot trainait par terre.

            Il y a quelques jours, je triais de vieilles photos, et ce qui m’a paru évident en les regardant, c’est que ma mère était toujours accompagnée d’animaux, qu’elle les chouchoutait et semblait communiquer avec eux.

    Je me suis alors souvenu de cette histoire improbable avec Piou- Piou.

    Piou-Piou était un jeune merle que ma mère avait pris sous son aile (c’est le cas de le dire !). Elle l’avait trouvé à moitié mort à Piriac, sur le terrain où nous passions nos vacances d’été. Je ne sais plus s’il s’était simplement blessé par accident ou si c’est un chat qui avait voulu en faire son « quatre heures », mais il était bel et bien dans un piteux état.

    Après lui avoir prodigué les premiers soins pour réparer son aile, le faire boire et tenter de lui faire avaler un peu de nourriture, elle lui avait fabriqué un petit nid de fortune avec une boite en carton. Après une semaine d'attentions et une bonne dose de patience, elle l’emmenait à Nantes, dans la maison, pour terminer sa convalescence.

       Je souris encore en repensant à l’image de Piou-Piou volant à travers la pièce avant de se poser sur les meubles, l’épaule de ma mère, ou sur la table pour picorer quelques miettes de pain oubliées…

    -          Tu vas le garder ? lui avaient demandé les enfants, en bas âge à l’époque

    -          Oh non ! dès qu’il sera guéri, je le ramènerai à Piriac. Il ne faut pas le dépayser !…

    Et c’est ce qu’elle fit. Une à deux semaines  plus tard, Piou-Piou, complètement rétabli, commençait à s’ennuyer dans la maison. Il multipliait même les bêtises, ce qui avait pour effet de faire rire ma mère, pas matérialiste pour un sou.

    Elle se rendit à Piriac avec mon père pour permettre au jeune merle de retrouver son environnement, peut-être même sa famille.

    En sortant de la voiture, ma mère est allée à l’endroit où elle l’avait recueilli à moitié mort, a pris le merle dans ses mains et les a ouvertes vers le ciel pour le laisser s’envoler, non sans une pointe d’émotion. Ainsi lâché en pleine nature, il a attendu quelques secondes, a regardé sa bienfaitrice et a disparu par-dessus la haie.

    L’histoire aurait pu se terminer ainsi, mais c’est sans compter sur la reconnaissance des animaux. Aux vacances suivantes, alors que mes parents revenaient sur les lieux, et qu’ils s’installaient autour de la grande table toujours présente sous l’immense pommier,  Piou-Piou est revenu leur dire bonjour. Ils l’ont vu voler dans leur direction, s’arrêter quelques secondes sur la table, tout près de ma mère, et repartir.

    Cette scène s’est reproduite à chaque fois qu’ils revenaient sur leur lieu de vacances…Un jour ou l’autre, Piou-Piou les rejoignait, et il se passait toujours quelque chose de mystérieux, comme si un message passait, un contact invisible unissant l’oiseau à ma mère.

    Puis, un jour, Piou-Piou est arrivé avec une merlette…Il l’a présenté à mes parents…c’était un instant très joyeux, presque magique. Ils sont restés tous deux un bon moment, puis ensemble, ils ont pris leur envol…pour ne jamais revenir.

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    2 commentaires
  • Belle journée à tous sarcastic ,

    Oulala !! les vacances touchent à leur fin !! les professeurs préparent déjà la rentrée et les élèves préparent leur cartable !!

    Mais il reste encore un peu de temps...qu'ils en profitent bien ! Pour commencer voici l'histoire d'Alexandre, inspiré par les "petits pois nains" ( quel petit gourmand!)

    Demain, une histoire pleine de tendresse... pour tous

    Petits pois

    Alexandre:

    Il était une fois un jeune orphelin qui cueillait des petits pois nains, et il les mangea le soir.

    Le lendemain matin, il jouait à cache-cache. Il se cacha derrière les petits pois qui avaient beaucoup grandi et il les mangea, le malin !!!

    Alors, il alla dire à son papy et à sa mamy qu'il n'y avait plus de petits pois qui avaient bien grandi, bien sûr! Et puis, il alla manger toutes les choses du potager...même les fraises. Quel malin !

    Et voilà!

     

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  • Merci merci merci à toutes et tous !!!!yes

    En effet, aujourd'hui le 1000è visiteur vient de cliquer sur le blog !!

    1000 visites sur mon blog !!! Je suis super heureuse...c'est tellement valorisant !! Alors merci à tous ! ....Plus de 6000 pages ouvertes !! whaouh !!

    Alors, pour vous remercier :

    1 - première surprise : un livre "le Ninnin " ou "Mystère" sera offert à chaque visiteur de la journée (depuis ce matin jusqu'à minuit!) - il vous suffit  de me laisser vos coordonnées par mail:lucelegendre@yahoo.fr

    2- deuxième surprise : un cadeau surprise offert à tous ceux qui s'inscriront à la Newsletter (à gauche )

    Bonne  soirée à tous et à bientôt.

    Merci merci merci

     

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  • jeu

    Belle et agréable journée à toutes et tous  yes,

    Et pour commencer : "Bon et heureux anniversaire ma petite nièce"

    Aujourd'hui, journée des surprises et des cadeaux ! eh oui !

    Explications plus tard dans la journée

    Voici tout d'abord une "histoire sans paroles", un petit jeu (pour enfants ....ou pas!)

    chercher l'erreur ! les cinq premiers à indiquer en commentaire la nature de l'erreur sur la photo recevra un livre ("le Ninnin" ou "Mystère")

    La suite des surprises plus tard dans la journée.

     

    jeu

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    4 commentaires
  • Belle journée à tous wink2 ,

    C'est ton tour, jolie petite Adèle que j'aimerais bien connaître !!!

    Toi aussi, tu as dû l'attendre ton histoire ! j'espère qu'elle te plaira

    Bisous à toi

    Pour tous les autres... Bonne fin de journée !

    A très bientôt

    Adèle

    Adèle

    Après deux jours de pluie ininterrompue, le soleil daigne enfin faire son apparition, restituant au paysage ses jolies couleurs d’été et ses parfums de terre et de lavande. Adèle a bien envie de profiter de cette belle journée pour aller faire un tour dans la campagne et cueillir un énorme bouquet de fleurs des champs pour sa maman.

    -         _  Moustik ? tu viens avec moi ?

    Quelle question ! Moustik, son bichon bolonais ne se fait pas prier. Lovée dans son panier, la petite boule de poils blancs ouvre un œil, se dresse et bondit jusqu’à sa jeune maitresse qu’il accompagne partout. Il l’aime tellement cette jolie blondinette dont les cheveux ondulent et dansent sur ses épaules lorsqu’elle joue ! Et puis, avec  son regard clair et son sourire angélique remplis de douceur et de tendresse, il est toujours en confiance avec elle.

    Aujourd’hui, elle a revêtu une robe légère toute rose qui lui va à ravir. Elle sort de la maison, sans oublier d’attraper au passage son cerf-volant, ce qui ravit Moustik…Il aime tant le voir virevolter dans le ciel et essayer, malgré la distance, de l’attraper d’un coup de patte.

     Après avoir traversé tranquillement le village, couru dans les sentiers en jouant avec un morceau de bois, Adèle et Moustik atteignent enfin une vaste prairie recouverte d’innombrables fleurs sauvages, toutes plus remarquables les unes que les autres. Tout comme sur une toile digne d’un grand peintre, les coquelicots rouges vifs et les marguerites blanches cohabitent admirablement avec les boutons d’or et les bleuets cachés dans les herbes folles. Cet espace merveilleux attire inévitablement abeilles, libellules et papillons multicolores, et c’est dans ce havre de paix qu’Adèle aime venir souvent pour écouter le chant des oiseaux et le bourdonnement des insectes, couchée dans l’herbe avec Moustik auprès d’elle. Là, elle se laisse aller à la rêverie en suivant les mouvements de son cerf-volant qui n’en finit pas d’exécuter des arabesques dans les airs.

    Mais, ce n’est pas tout !! Si Adèle affectionne particulièrement cet endroit, c’est surtout parce qu’elle communique avec les fleurs. Oui, oui ! tout le monde sait que  certaines personnes parlent avec les oiseaux, d’autres à l’oreille des chevaux…eh bien, Adèle, elle, ne manque jamais une occasion de discuter avec les roses, les pensées, les dahlias, les lupins ou les asters de son jardin, mais aussi avec toutes les fleurs sauvages qu’elle rencontre…les plus bavardes !!

    Pendant qu’elle se prélasse, allongée sur le sol, elle les entend rire,  chanter ou raconter des histoires : des anecdotes rapportées par les animaux qui viennent leur rendre visite ou par le vent qui sait s’engouffrer partout pour découvrir tous les secrets des habitants de la région.

    Un jour, des campanules mauves ont penché vers son visage leurs clochettes, pour lui confier leur rencontre avec la petite souris. Elle venait juste de remplacer par une pièce de monnaie, la petite dent d’Adèle, perdue la veille. Elle l’avait  trouvée sous son oreiller enveloppé dans un joli papier d’argent. Elle cherchait une cachette pour y enfouir son trésor…une autre fois, c’est un joli chardon au cœur rose qui lui racontait comment toutes les fleurs se tordaient de rire en entendant le vent leur révéler la dernière bêtise de Thomas (il avait entièrement refait la décoration de sa chambre avec de beaux dessins aux crayons feutres !!).

    Aujourd’hui cependant, toutes semblent très agitées, nerveuses.

    -           -  Que se passe-t-il ? demande Adèle

    -           -  C’est notre cousine, elle n’arrête pas de pleurer parce qu’elle est née dans un pays qui n’est pas le sien !... Un oiseau a transporté sa graine jusqu’ici.

    -            -   Et elle n’est pas heureuse avec vous ?

    -         -     Oh non ! elle se sent trop seule sans ses sœurs, et elle a besoin de beaucoup de soleil. C’est une orchidée très rare que l’on appelle « orchidée homme nu » parce que chaque pétale ressemble à un petit homme mauve avec un grand chapeau…Il faut aller la voir !

    Toujours avec Moustik, Adèle part à la recherche de la fameuse « Orchis Italica » qu’elle ne tarde pas à découvrir près d’une haie, en larmes.

    -          -  Que puis-je faire pour toi ? lui demande-t-elle.

    -         -   Ramène-moi avec ma famille, en Italie, lui répond entre deux sanglots,  l’orchidée…Je sais que c’est très loin, mais avec ton cerf-volant, ça ira vite !!

    -          -  Il n’ira jamais aussi loin !!

    -          -   Mais si ! il suffit de me fixer à ton engin et de demander aux oiseaux de le tracter en s’accrochant aux fils.

    Très dévouée, Adèle prend soin de détacher délicatement les racines de terre, et d’attacher la fleur sur son cerf-volant à l’aide d’un ruban qu’elle retire de ses cheveux…Prévenus par l’ensemble des fleurs, tous les oiseaux se rassemblent ensuite et s’agrippent aux fils pour un long voyage…ils reviendront demain après s’être reposés à la suite de cette mission hors du commun.

    Adèle et Moustik les voient alors s’éloigner, prendre de la hauteur et disparaitre complètement dans les nuages….

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