Belle journée à tous  

Pour se mettre en forme pour commencer une nouvelle semaine de boulot, rien de tel qu'un "sourire"....

Aujourd'hui donc, voici une nouvelle "mise en garde" contre les "promos abusives".....les soldes approchent ! ne nous laissons pas "manipuler".

Photo prise il y a quelques années à la Réunion....Décidément, on ne manque pas d'humour sur cette merveilleuse île.

Belle journée à tous 

Voilà enfin le dénouement du conte "le mystère du noisetier"..

Pour le retrouver en entier, cliquer sur le calendrier à gauche: sur

8 mai puis en dessous sur : le mystère du noisetier

10 mai : le mystère du noisetier 2

13 mai : le mystère du noisetier 3

20 mai : le mystère du noisetier 4

27 mai : Marilou....

Bonne fin de semaine à tous

Jaune-Rouge

      Depuis deux jours, Sylvain tourne en rond dans sa chambre. Ce soir, le soleil se couchera laissant place à une lune ronde et brillante dans le ciel étoilé. Il ne lui reste que quelques instants pour formuler son vœu, mais il n’y parvient pas, comme si une force invisible l’en empêchait.

Hier, à la sortie des classes, Mathis a demandé à Angélique ce qu’elle aurait souhaité si elle n’avait pas utilisé la baguette pour stopper le vœu de Marilou. Comme elle ne désirait rien de plus que de faire perdurer leur amitié à tous les trois, elle n’avait aucun regret. Il n’y a pas besoin de magie pour cela. Mathis a quand même assuré le coup en demandant au rameau d’or de faire de sorte que rien ne les sépare jamais.

 Il ne reste donc plus que lui ! Sylvain !  Mais quelque chose le turlupine depuis le début de son aventure. Il se pose une multitude de questions ! Pourquoi jaune-rouge l’a-t-il choisi lui ? Comment connaissait-il l’existence du trésor ? Quelle est la raison pour laquelle il l’a aidé à découvrir le rameau d’or ? Et puis d’abord, qu’est-ce-que c’est que ce drôle d’oiseau ? D’où vient-il ?

A cela s’ajoute la question primordiale : que va-t-il faire comme vœu ? Au fond de lui, il le sait parfaitement, et pourtant, quelque chose le retient depuis le début…

 Bien sûr qu’il est heureux avec sa grand-mère qui sait si bien le réconforter, l’encourager, le rassurer et l’entourer d’une infinie tendresse. Depuis que sa maman est « partie avec les anges » il vit chez elle et c’est elle qui, naturellement, a pris en charge son éducation. Son père l’aime beaucoup, certes, mais il n’a jamais vraiment su comment s’occuper d’un enfant. Il vit plus ou moins sous le même toit que lui, mais il consacre beaucoup de son temps à son métier et ses hobbies, si bien que Sylvain ne le voit que très peu….et plus du tout depuis sa disparition !! C’est d’ailleurs son souhait le plus cher  de le retrouver !!!

Sa mamy aussi voulait formuler ce vœu lorsqu’elle a eu le rameau en main, mais ce qui lui importait le plus était avant tout le bonheur de son petit-fils.

Tout à  ses pensées, Sylvain a étalé sur son lit tout le contenu de sa boite à secrets : la minuscule clé d’or, la feuille aux couleurs de l’automne et le morceau de parchemin que jaune-rouge avait glissé dans ses mains le troisième jour de cette histoire. A côté, il a déposé la cassette de cuivre brun-rouge contenant le rameau d’or ainsi que le message écrit à l’encre bleue des mers du Sud. Il essaie de comprendre ce qui le retient encore alors que le soleil va bientôt se coucher…Dans à peine une heure il sera trop tard !

Soucieux, il n’entend pas sa mamy entrer dans la chambre pour lui apporter le linge qu’elle vient de repasser.

-         Ta tenue de rugby est prête pour dimanche, lui dit-elle en lui tendant son maillot, son short et ses chaussettes.

Surpris, Sylvain sursaute et remercie sa Mamy…puis son regard passe rapidement du linge qu’elle tient toujours à la main aux objets exposés sur le lit, puis des objets au maillot de rugby…

Et là, c’est le déclic. Son visage s’illumine et un large sourire se dessine sur son visage tandis que deux grosses larmes s’échappent de ses beaux yeux verts. Il saute au cou de sa grand-mère et lui dépose un énorme bisou bien claquant sur la joue. Sans lui laisser le temps de comprendre, il attrape le coffret contenant le rameau d’or, sort de sa chambre, descend les escaliers quatre à quatre, traverse la maison en courant et saute sur sa bicyclette.

Place de l’église, il aperçoit Mathis qui se rend à la bibliothèque, et lui fait signe de l’accompagner. Sans un mot, il lui fait prendre la direction de la ferme des Poulains pour aller chercher Angélique.

-         Qu’est-ce-qui se passe ? pourquoi tu ne dis rien ? et où est-ce-que tu nous emmènes encore ? lui demandent ses amis qui pédalent péniblement derrière lui

-         Venez ! dépêchez-vous. Je vous expliquerai tout à l’heure.

Ils pénètrent dans le petit chemin de terre qu’ils connaissent bien à présent. Il y fait toujours aussi sombre malgré le soleil couchant que l’on devine derrière les feuillages des gros chênes. Ils abandonnent leurs vélos dans le fossé et s’aventurent à travers les broussailles sans tenir compte des nouvelles égratignures qui leur picotent les cuisses (Angélique n’ose même plus se plaindre !!). Au cœur du buisson, ils aperçoivent Jaune-rouge le moineau qui semble les attendre sur une branche basse du noisetier.

A partir de cet instant, tout s’accélère. Angélique et Mathis vont assister à la plus incroyable des scènes qu’ils  ne sont pas prêts d’oublier.

Quelques minutes seulement avant que le soleil ne disparaisse complètement derrière les feuillages, Sylvain sort le rameau d’or de son écrin, et, enveloppé d’une gerbe de poussières d’étoiles, s’écrie en direction du moineau :

-         « Barakanougakaramelora, par la vertu de ce rameau enchanté, que cet oiseau  recouvre immédiatement son apparence initiale » 

Aussitôt, un éclair fend le ciel dans toute sa largeur tandis qu’un bruit assourdissant suivi d’une secousse fait trembler le sol sous leurs pieds.

Les enfants se tiennent la main en fermant les yeux.

Quelques dixièmes de secondes plus tard le calme revient enfin. Tout semble figé dans une torpeur insondable…

 Sylvain est en larmes dans les bras de son père, Guy-Pierre Dumont, vêtu simplement de sa tenue de rugby, un short noir et un maillot jaune au plastron rouge.

Epilogue

Eclairés uniquement par une énorme lune ronde et brillante, tous les villageois se sont joints à nos jeunes héros dans le champ du Père Firmin. Assis à même le sol, ils écoutent attentivement le récit de Guy-Pierre, une aventure …plutôt curieuse :

« Comme chaque soir, Guy-Pierre s’isole dans « sa » cabane au fond de la clairière où il a élu domicile pour être tranquille et à l’abri des regards indiscrets. C’est là qu’il passe la plupart de ses temps libres pour s’adonner à sa passion pour les expériences scientifiques.

Depuis plusieurs mois, il travaille sur une potion à base de plantes qui rendrait les hommes (et les femmes bien sûr) pratiquement « invincibles ». Il touche à présent au but et passe de plus en plus de temps dans son « repaire », s’acharnant au  travail et sur les formules.

Ce soir, il est parti sitôt l’entrainement de rugby terminé sans passer par la maison pour se changer. Le temps est clair et il est de fort bonne humeur. Dans quelques heures, sa potion sera enfin opérationnelle. Il est aussi très heureux parce qu’il a enfin retrouvé le livre qu’il cherchait à la bibliothèque depuis sa découverte « par hasard » du fameux rameau d’or dont il avait lu les mérites dans cet ouvrage.

Il recopie avec son stylo encre fétiche le message concernant les vœux à formuler et le glisse avec le rameau dans un petit coffret qu’il s’empresse d’aller cacher dans le chêne creux…en attendant de l’utiliser.

 Demain, il ira reporter le livre à la bibliothèque. En attendant, il le range dans l’unique placard de la pièce parmi ses éprouvettes, plantes diverses, carafes multicolores et notes.

Il attrape le flacon contenant sa préparation pour terminer sa potion, dérape sur le sol glissant laissant échapper tout le contenu de la fiole sur lui….

C’est à cet instant précis qu’il s’aperçoit qu’il a fait une petite erreur dans ses calculs ! Sa potion modifie les apparences et il est transformé en oiseau …

La suite, tout le monde l’a devinée, il espère que son fils le délivrera grâce au rameau d’or en l’aidant à retrouver sa cachette.

Il confie pourtant que si la vie d’oiseau est plutôt sympathique, qu’il est très agréable de voler, d’aller partout sans être vu (ça lui donne une idée pour sa prochaine expérience !!!)…Par contre, il est bien difficile  de n’utiliser que ses ailes et son bec pour écrire un petit mot, dégoter une minuscule boite de la forme de noisette afin d’ y déposer la clé du coffret et dessiner sur une feuille de noisetier.

Belle journée à tous 

Vendredi, c'est la pleine lune !! Les phénomènes que l'on attribue à la pleine lune sont fort nombreux. On dit qu'elle a une influence sur notre humeur, notre comportement ou qu'elle contribue à rendre notre sommeil agité.

Mais pas que !! les nuits de pleine lune ont enrichi les contes et légendes avec les loups-garous, les sorcières, les zombies, fantômes et bien d'autres personnages mythiques...

En attendant la fin du conte "le mystère du noisetier" qui se termine bien sûr une nuit de pleine lune, voici une histoire, "vraie" qui se déroule la nuit ....je ne sais plus si c'était une nuit de pleine lune, mais elle aurait pu !!!

Bonne journée ensoleillée à tous.

Drôle de balai nocturne

Piriac !!! Que de joies, événements, péripéties et faits étranges demeurent à jamais liés à cette station balnéaire !

 J’ai souvent évoqué ce lieu, c’est vrai, je ne m’en lasse pas, et je vais encore raconter une anecdote qui s’est déroulée dans ce décor, ce havre de paix que j’affectionne particulièrement pour y avoir séjourné pendant de longs mois d’été. Parfois, j’ai l’impression d’y avoir passé la moitié de ma vie.

Dès que les beaux jours reviennent, je ressens irrésistiblement le besoin d’y passer ne serait-ce qu’une journée pour me ressourcer, respirer l’air marin chargé de goémons et écouter le roulis des vagues qui se fracassent contre les rochers. C’est vital. Un peu comme le printemps apporte le renouveau, l’endroit où j’ai passé pratiquement toutes mes vacances en famille m’apporte une sorte de « renaissance » après une longue hibernation hivernale.

Toute la « tribu » se rassemblait régulièrement sur ce terrain dès le début juillet jusqu’à la fin août (elle n’est pas belle la vie d’enseignants ?). Le soir, après un « tarot », une partie de belote ou un poker où j’étais capable de perdre une boite complète d’allumettes, il nous arrivait, ma sœur et moi, de nous allonger à même le sol pour observer les étoiles. Mon père en profitait pour nous apprendre à reconnaitre les constellations et la disposition des étoiles dans le ciel. Il nous était ainsi très facile d’identifier Venus, l’étoile du Berger, la toute première à faire son apparition. Cassiopée, la grande ourse ou l’étoile polaire située « au bout de la queue de la petite ourse n’avaient elles non plus, aucun secret pour nous…et c’était devenu une habitude, presqu’un jeu de découvrir et nommer les étoiles et constellations qui  illuminaient le ciel les unes après les autres.

  Un soir cependant, ma sœur qui était capable de scruter le ciel dans ses moindres détails durant des heures entières, nous interpella. Elle semblait fort intriguée par deux petits points lumineux, juste au-dessus du terrain. Elle nous en fit part, et, tandis que nous levions tous la tête en direction de ces deux « nouvelles étoiles », chacun s’amusa à donner sa propre version de ce que nous contemplions, non sans la  taquiner un tant soit peu :

-         « Ce ne sont que deux étoiles un peu plus grosses que les autres ! elles devaient être cachées derrière un nuage tout à l’heure»

-         « Sûrement pas, je viens de les voir arriver très lentement l’une vers l’autre » précise-t-elle

-         « Alors, ce sont des avions !...  ou des satellites… » riposte mon père

-         « Depuis quand les avions et les satellites s’arrêtent en cours de route ? »

Tiens, c’est vrai ça, les deux points brillants semblent statiques. Son imagination lui joue encore un tour. Ces deux étoiles viennent de faire leur apparition et à force de rester le nez en l’air, ma sœur a cru les voir  « bouger ».

Chacun s’apprête à retourner à ses occupations (pour ma part, je suis sur le point d’aller raconter une histoire aux enfants qui commencent à s’agitent dans leurs tentes…), mais nous sommes stoppés net par un cri légèrement étouffé :

-          « Regardez !!! »

De nouveau, nous levons tous les yeux vers la voie lactée bien visible ce soir …Plus un nuage ne semble la déranger

-         Vous avez vu ? les deux étoiles, comme vous dites, eh bien, on dirait qu’elles communiquent

-         N’importe quoi !

On se moque un peu de la frangine, mais quand même, on ne résiste pas à la tentation de fixer ces deux points lumineux pendant un instant, et ce que l’on observe nous interpelle malgré tout. Il y a effectivement quelque chose d’inhabituel qui se déroule au-dessus de nos têtes. A tour de rôle, les deux …les deux quoi au juste ?  Disons les deux « objets non identifiés, émettent des signaux lumineux très brillants, en direction de leur homologue…un peu comme du morse. On dirait que ces deux « je ne sais pas quoi » se répondent

Le manège dure de longues minutes pendant lesquelles nous tentons de trouver une explication plausible.

-         « C’est peut-être un code morse ? »

-         « Tout ce que je connais, c’est SOS : trois flashs longs, trois courts, trois longs », mais là, on dirait  des signaux de même intensité avec des espaces plus ou moins longs

-         Bip bip…bip bip bip…bip…bip

-         « Bizarre ! »

-         «  J’aimerais bien savoir ce qu’ils se racontent !  Dommage qu’on ne puisse déchiffrer ce code "

Mon père, toujours prêt à donner une justification à n’importe quel phénomène déclare encore qu’il doit s’agir de deux astres devant lesquels passent de légers stratus ou des cumulus…Mais, c’est qu’il a de bons yeux le paternel ! Le ciel n’a jamais été si clair.

L’un d’entre nous parle d’OVNI !  On n’y croit pas trop, mais il s’agit pourtant bien de deux objets volants (quoi que là, à l’arrêt !) non identifiés …on n’a pas dit des martiens non plus !  Quoi que !

On reste ainsi, fascinés par ce spectacle lorsque brusquement, sans crier gare, les deux « objets », dans un même élan, traversent précipitamment la voute céleste tels deux flèches,  plus rapidement que deux étoiles filantes…. Il n’a fallu que quelques dixièmes de seconde pour qu’ils disparaissent totalement

-         « j’avoue, c’est quand même étrange ! » conclut simplement mon père

Belle journée à tous les enfants (et leurs parents bien sûr!) 

Les vacances approchent à grands pas , et de mon côté, je les prépare déjà pour vous les enfants. En juillet et Août, vous trouverez des tas d'histoires rien que pour vous..

Pas n'importe quelles histoires, des contes "personnalisés". Une quinzaine d'histoires (ou plus ) pour tous ceux qui le souhaitent ...Ainsi, le soir avant d'aller dormir ou pendant la journée, maman ou papa  pourra vous raconter un conte où vous serez le héros

Pour cela, j'ai besoin des parents et grands-parents pour me fournir quelques renseignements:

prénom de l'enfant- son âge - les personnages ou animaux que l'enfant veut faire intervenir dans son histoire (sorcière- chevalier- princesse- chat...pat'patrouille....) - le décor (mer- montagne- nuage- ciel....) - les hobbies de l'enfant - ses qualités - ses "petits défauts" (tête en l'air...)

Dans l'ordre des demandes, je ferai mon possible pour créer une histoire qui paraitra dans ces pages.... du 1 juillet au 31 août

Voici un exemple (histoire créée il y a quelques années pour mon premier petit-fils)

Bonne journée à tous

                                                         Toudouvert, Le  dragon  vert      

        Il était une fois un petit garçon qui aimait beaucoup, beaucoup, beaucoup la lecture. Il aimait tellement ça que les étagères de sa bibliothèque croulaient sous le poids des livres d’images, albums contes et autres histoires que lui achetaient sa maman, sa mamy et tata Laou, sa marraine.

Il restait des heures, assis dans son lit, par terre ou sur des coussins à regarder les belles images, feuilleter et dévorer ses livres. Parfois, il appelait sa maman ou son papa pour qu’ils lui racontent une histoire. Il choisissait alors un, deux ou une dizaine d’albums, et refusait de s’endormir avant que toutes les histoires ne soient racontées.

Et bien sûr, quand il plongeait dans ses livres, il ne voyait rien d’autre et n’entendait personne, ni sa tata Zig qui voulait l’emmener au parc pour donner à manger aux canards, ni son tonton qui l’invitait à venir faire de l’escalade, ni son papy qui s’ennuyait tout seul dans son jardin, ni même sa maman qui lui demandait de  venir à table.

Mais voilà qu’un jour, tandis que sa maman l’appelait pour aller à l’école - il était l’heure ! - il ne broncha pas et continua sa lecture sans même tourner la tête vers elle….Elle l’appela une deuxième fois, puis une troisième…

Elle perdit patience forcément, et lui cria : « Je compte jusqu’à trois…Un….deux….trrrrrrr »

Elle n’avait pas fini de dire trois que Tartozépinar, la vilaine sorcière apparut dans le livre d’images que regardait Ewenn - c’est le nom du petit garçon – Elle lui lança un regard très noir et comme par magie, sa grosse main aux doigts crochus émergea du livre. Elle l’attrapa par le bras….et le fit entrer de force dans la page de l’album.

Il eut beau hurler, tambouriner, taper du pied, pleurer, appeler son papa, et essayer de ressortir du livre, il n’y arriva pas. Il resta coincé à l’intérieur.

Il regarda autour de lui et constata qu’il se trouvait dans une forêt et que les arbres étaient couverts d’un épais manteau blanc. Toujours tiré par l’horrible sorcière, il dut la suivre longtemps dans la neige. Il avait mal aux pieds, et eut soudain très très froid.

Une peur terrible s’empara de lui. Tartozépinar était vraiment très effrayante, monstrueuse avec ses grosses verrues, son nez tordu et ses vêtements sales… et en plus, elle sentait mauvais….

Soudain, elle lui lâcha le bras pour refermer le livre et l’emprisonner. Il n’y avait pas une seconde à perdre et il en profita pour courir le plus vite qu’il put afin de sauter dans la page suivante.

Là, il tomba nez à nez avec….

Un dragon !

Son cœur se mit à battre à toute vitesse et il s’apprêtait à s’enfuir à nouveau lorsque le dragon lui fit un clin d’œil et lui dit avec une étrange douceur :

-         « N’aie pas peur petit, je suis Toudouvert, le gentil dragon à la queue en tire-bouchon. Je suis venu pour t’aider. Grimpe vite sur mon dos, accroche-toi à mes ailes et ferme les yeux »

Comme le vert était sa couleur préférée et que le dragon n’avait pas l’air si méchant que ça, Le petit garçon n’hésita pas une seconde, il prit son armure de chevalier, sauta sur le dos du dragon, s’accrocha à ses ailes et ferma les yeux….Le dragon s’envola aussitôt et… traversa le livre.

Lorsque Ewenn ouvrit à nouveau ses yeux, il aperçut, par terre, une image représentant Toudouvert et entendit la voix de sa maman qui criait : « Trois ».

Il mit vite fait l’image dans la poche de son pantalon, sortit de sa chambre, dévala les escaliers à toute allure et rejoignit sa mère sur le champ.

Il lui prit la main et sortit de la maison avec elle en direction de l’école.

Belle fin de journée à tous  

Un long week-end approche ...

Sylvain n'a toujours pas fait son vœu, mais il doit impérativement le faire avant la pleine lune (vendredi prochain !)

Vous connaitrez alors la fin de l'histoire "le mystère du noisetier"....Une fin surprenante . J'ai moi-même été très étonnée lorsque j'en ai pris connaissance (ce matin sous ma douche!!!)

Voici un petit avant-gout grâce à ces quelques indices

Bon week-end à tous