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C'est l'été !! belle fête de la musique à tous
C'est aujourd'hui le premier jour de l'été ...mais aussi la fête de la musique !
Je ne vais pas aller jusqu'à pousser la chansonnette, mais si l'un d'entre vous veut le faire, envoyer moi une vidéo que je me ferai un plaisir de glisser dans ce blog...
J'ai cherché dans mon stock d'histoire un petit conte à raconter aux enfants pour illustrer cette journée...et il y en a un déjà dans le blog ...Vous pouvez le retrouver en cliquant sur le calendrier au 5 et 6 mai. Ensuite cliquez sur "bienvenus dans mon armoire à histoires, vous aurez le début du conte "la forêt mystérieuse" (sous le calendrier), puis au 6 mai "suite de la "Forêt silencieuse".
Belle journée à tous
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Belle (et chaude) journée à tous,
Une nouvelle journée très ensoleillée est prévue aujourd'hui... A nous les lunettes de soleil, la crème solaire, les bains dans la mer ou la piscine, les rafraîchissements à l'ombre sur un transat....
Oh non ! vous travaillez ???? Alors, n'oubliez pas une petite pause détente...en compagnie de deux drôles de personnages qui vous feront oublier pendant quelques minutes que la plage est encore loin !!!
Bonne journée à tous
Rocambolesque
Rocambola et Rocambolin sont deux petits personnages extraordinaires rencontrés par hasard au fin fond d’une forêt de peupliers et de saules pleureurs qui n’arrêtent pas de geindre.
Rocambola est ce qu’on pourrait appeler un personnage féminin avec une épaisse crinière sauvage rousse dressée au-dessus de la tête. Elle est vêtue d’une très longue robe de feuillages bruns et rouges (sans doute ramassés en automne) et d’une capeline recouverte de mousse et de lierre.
Rocambolin, lui, semble venir de la famille des lutins. Il ne dépasse pas la taille des champignons sous lesquels il peut s’abriter sans peine les jours de pluie. Et comme justement, mon histoire se déroule en Bretagne, vous le trouverez facilement à l’occasion d’une sortie en forêt. Il est facile à reconnaître : il porte toujours un minuscule complet vert fluo, un bonnet rouge au bout duquel flotte un pompon mauve, et des chaussures poulaines en or …oui oui, en or pur !! Avec même un bien joli diamant à l’extrémité.
Mais non ! Ne partez pas tout de suite à sa rencontre, attendez un peu de connaître son histoire, sinon... !!!
Voilà : vous l’aurez compris. En automne, lorsque les gens prétendent venir cueillir des champignons en forêt, ils sont à la chasse aux lutins! …pour leur piquer leurs chaussures bien sûr ! D’ailleurs, honnêtement, vous en avez vu souvent des « promeneurs » sortir de la forêt avec un panier plein de cèpes, de girolles ou de chanterelles ?
Non ? Et bien voilà, c’est bien ce que je disais : ils sont venus uniquement pour rencontrer Rocambolin …ou plutôt, ses souliers !
Je sais, c’est tentant, et je devine que vous aussi vous attendez que je termine mon histoire avec maints détails pour vous lancer à sa poursuite !
Dans quelques instants, vous y renoncerez, soyez en sûrs.
Rocambola et Rocambolin forment ce que l’on pourrait appeler « un couple extravagant » mais très soudé, et surtout vraiment rusé. Si on est gentil avec eux, ils se montrent tout à fait « corrects », voire « sympathiques », mais si quelqu’un cherche à les duper, il peut s’en mordre les doigts … et le regretter amèrement.
Pour bien comprendre ce que l’on risque à s’aventurer dans leur forêt simplement pour les surprendre, se moquer d’eux ou voler les chaussures de Rocambolin, voici deux exemples très concrets :
Je vais commencer par une histoire qui me touche de près puisqu’elle concerne l’arrière-arrière-grand ’père du frère de la cousine de mon oncle benji. Il s’appelait Médard. C’est important de retenir ce nom !
Ce jour-là, Médard tout content de voir que le soleil brille dans le ciel breton, attrape son chapeau, ses bottes et un grand panier, grimpe sur son tracteur et se dirige tout droit dans la forêt de Brocéliande. Il a lu dans le « chasseur français », parmi les petites annonces, une drôle d’histoire. Il veut en avoir le coeur net, et surtout, retrouver ce « Rocambolin »... ça mettrait un peu de beurre dans les épinards !
Arrivé au carrefour « des trois biches », il se gare le long du sentier et décide de se rendre au chêne creux. Il doit pour cela marcher de longues heures et se rendre là où la forêt est le plus dense parmi les saules qui lui donnent la chair de poule tellement ils pleurent. Il doit longer la longue allée de peupliers et traverser de hautes fougères et d’épaisses broussailles épineuses (tout cela est bien sûr noté sur le plan qu’il a élaboré à partir de l’histoire qu’il a lu !).
Un peu égratigné, il en ressort dans une immense clairière dominée par cet arbre millénaire dont tout le monde parle mais que personne n’a jamais vu. Un chêne immense dont les branches tentaculaires semblent vouloir vous agripper dès que vous vous en approchez. Il est creux comme son nom l’indique et gardé par monsieur Hibou. Médard, qui n’a peur de rien se dirige vers lui et entre direct à l’intérieur.
- Que viens-tu faire par ici ? lui demande monsieur Hibou
- Je viens saluer Rocambola et Rocambolin et les remercier de veiller sur cette belle forêt.
- Hum hum !! je ne te crois pas une seconde! lui hulule monsieur Hibou d’une voix caverneuse. Tu es bien comme tous les autres, tu....
Et sans attendre la suite de la phrase, Médard s’engouffre au fin fond du chêne....Là, il découvre une immense étagère sur lesquelles s’alignent des dizaines de paires de chaussures minuscules. Il les contemple, ébahi. Elles sont toutes en or jaune, rose et blanc, et serties d’un magnifique diamant, d’un rubis ou d’une émeraude...
A l’instant même où sa main se pose sur l’une d’elle, Rocambola surgit derrière lui, l’attrape par le col de sa chemise et l’envoie direct à l’extérieur du chêne. Il retombe sur une vieille souche de saule et, complètement sonné, se met à pleurer toutes les larmes de son corps, lui, le « gros dur » qui n’a jamais versé une larme de sa vie !!!
Il relève le bout de son nez, et aperçoit Rocambolin qui le nargue sous un gros cèpe et qui lui crie à l’oreille :
- Toutes ces larmes seront les gouttes d’eau qui tomberont désormais en pluie sur la Bretagne pendant quarante jours à partir du jour de ta fête. C’est ta punition pour avoir voulu t’emparer de mes chaussures !
D’où le proverbe : « S'il pleut à la Saint-Médard (8 juin), il pleut quarante jours plus tard, à moins que Saint-Barnabé (11juin) ne lui coupe l'herbe sous le pied ». Rocambolin devait bien savoir que Saint-Barnabé ne savait pas se servir d’une tondeuse à gazon !!!!
Ok ! Je vois bien que vous n’êtes pas convaincus et que ce n’est pas un petit crachin breton qui va vous empêcher de suivre l’exemple de Médard !! Alors, attendez la suite !
Quand vous aurez pris connaissance de ce qui est arrivé à Miranda, vous hésiterez un peu avant de vous lancer à la poursuite de nos amis de la forêt... ou plutôt avant d’essayer de vous procurer leur trésor.
Qui est Miranda ? Voyons, voyons ! en fait, je n’ai pas trop le droit de vous le dire, parce qu’il s’agit d’une personne très très proche de vous. Elle vit tout près d’ici et Rocambola m’a fait promettre de ne rien révéler. Elle accepte seulement que je vous conte sa ...disons...sa mésaventure.
Miranda, bien sûr, connaissait l’existence de Rocambola et Rocambolin. Plus futée que les autres, elle a décidé un beau jour de partir à leur rencontre et d’emmener son chien avec elle. Elle croyait ainsi se protéger de toutes les malédictions.
Comme Médard, elle a traversé de hautes fougères, longé les saules qui versaient de chaudes larmes et emprunté des chemins épineux et sombres. Couverte d’éraflures, elle s’est dirigée vers le chêne creux, au plus profond de la forêt.
Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir à l’endroit de la clairière un immense tapis recouvert de citrouilles et de potirons !
- Qu’est-ce-que c’est que ça ??
- Ce sont MES citrouilles et MES potirons, lui répondit aussitôt une voix stridente et sifflante derrière son dos.
Elle fit volte face et se retrouva nez à nez avec ....une sorcière !
- Ah ah ah ! tu ne t’attendais pas à me voir, hein ? lui susurra la sorcière
- Que faites-vous ici ? lui demanda Miranda en tremblant (Elle avait bien sûr reconnu la célèbre Tartalapraline). Vous n’êtes plus à Madagascar ?
Pour toute réponse, Tartalapraline se tordit de rire. Miranda avait oublié que le 31 octobre, Rocambola organisait le grand rassemblement des sorcières pour fêter Halloween (c’était pourtant écrit dans le chasseur français !).
Loin de la défendre, son chien vint se blottir contre elle en frissonnant. Il avait une peur bleue des sorcières depuis qu’un crapaud avec lequel il s’amusait, s’était brutalement transformé devant lui.
- Je sais pourquoi tu es venue Miranda. Rocambolin ne se laissera pas dépouiller aussi facilement. Aujourd’hui, c’est moi qui vais avoir le privilège de te jeter un sort.
Miranda eut beau essayer de se défendre en prétendant qu’elle était venue pour promener son chien, rien n’y fit. Tartalapraline lui jeta son sort....et quel sort !
Sous les yeux médusés de toutou, Tartalapraline se transforma en Miranda, enferma celle-ci dans le gros chêne sous la surveillance de monsieur hibou... et prit sa place.
- Dorénavant, toutes les nuits d’Halloween, c’est moi qui accueillerai les enfants dans ta maison....et tu sais quel sort je leur réserve ? grimaça-t-elle
Miranda se débattit comme une lionne, essaya de briser les liens qui lui enserrait les poignets, cria de toutes ses forces, mais rien n’y fit, elle dut se rendre à l’évidence et rester en compagnie de Rocambola, Rocambolin et monsieur Hibou toute la nuit.
Elle savait aussi que dans le quartier, lorsque les enfants viendront sonner à sa porte, ils risquent fort de tomber sur Tartalapraline...
Alors, attention les enfants ! Lorsque vous viendrez toquer à la porte de Miranda le jour d’Halloween....Tartalapraline vous attend de pied ferme !!
Pour rappel : Tartalapraline (histoire déjà racontée) attire les enfants avec ses friandises, les enferme et attend qu’ils deviennent bien potelés pour les ....manger !!!
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Belle journée à tous et bonne fête à tous les papas
Pour cette journée un peu spéciale, la fête des papas, j'aimerai faire un petit clin d’œil au mien qui n'est plus là ...et tous ceux qui sont partis...
Je sais, ce n'est pas drôle pour une fête, mais combien d'enfants n'ont pas leur papa auprès d'eux aujourd’hui ?J'ai commencé un conte il y a quelques années....et je n'en suis toujours qu'à la cinquième page (ah la page blanche !!! quel soucis !)... Alors voilà, je profite de ce jour pour publier un extrait de cette histoire (clin d’œil aux papas absents !) avec pour objectif de la terminer avant la fin de l'année et de la publier dans ce blog
En voici un extrait ( le clin d’œil aux papas absents !)
"... Bien calé sur son oreiller, les couvertures remontées jusqu’à son nez, Gildas ne semblait pas avoir envie d’émerger. L’arrivée proche de ses cousins lui rappelait trop les douces années passées à la Turballe entre sa mère toujours très occupée et son père avec qui il entretenait une complicité hors du commun. Marin pêcheur à bord de la « Marie Noëlle », il partait trop souvent pour de longues journées en mer, et le temps qu’il lui consacrait n’en devenait que plus précieux.
Invariablement, il l’attendait sur la jetée pour qu’il lui raconte ses exploits tandis qu’il essayait de l’aider tant bien que mal à porter quelques caisses remplies de crabes, crevettes ou homards.
Bien qu’il fut très jeune, il admirait son père et s’était déjà fait à l’idée qu’un jour viendrait où il partirait en mer avec lui.
Comment évoquer le cri strident des cormorans et des goélands entourant les chalutiers enfin de retour, la maison basse aux volets jaunes ou bien les jurons des hommes après une pêche médiocre ou une mer agitée, sans se souvenir du jour, où, fidèle à son rendez-vous, il attendit son père…en vain. Il venait de fêter ses cinq ans.
Il ne comprit que deux ans plus tard qu’il ne reviendrait jamais… le jour où sa mère, prétextant ses soudaines et violentes crises d’asthme, décida d’aller vivre à la montagne. Un choix qu’elle fit sur les conseils de son médecin traitant : « Vous avez tous les deux besoin de changer d’air, de vivre dans un milieu différent où vous n’aurez plus tous ces souvenirs. Vous verrez que la santé de votre fils s’améliorera nettement sous un ciel plus clément » avait-il déclaré.
Pour Gildas, ce dépaysement ne fit que l’éloigner de ses rêves, mais pas de son père.
Il se réfugia délibérément dans le monde imaginaire que lui offrirent ses lectures, passant de longues heures dans sa chambre, seul avec son tas de bouquins...."
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Belle journée à tous
Pour les amateurs de phénomènes étranges, voici une histoire tirée du recueil "Mystère".
Cet épisode surprenant est bien réel. Il a même une suite que j'écrirai très bientôt.
En attendant, dites-moi si vous avez connu vous aussi ce "genre de truc bizarre!!!"
Petite parenthèse : les vacances seront essentiellement consacrées aux enfants sur ce blog avec des contes dont ils seront le héros. Qui veut être le héros d'une histoire ? (j'ai juste besoin du prénom de l'enfant, ses qualités, ses hobbies, ce qu'il aime ....)
Bonne journée
Disparu !!!
Ma sœur est partie au tout début de ce mois de septembre et je n’arrive toujours pas à comprendre ce qui s’est passé. Elle n’était pas malade (enfin pas officiellement) et toute à ma peine, je culpabilise de n’être pas plus présente auprès de ma fille qui attend son deuxième enfant. Il doit naître d’une minute à l’autre.
Le 22 septembre, quinze jours après le départ de ma sœur, mon quatrième petit-fils voit le jour. Quel bonheur ! C’est assez inexplicable. Comment peut-on être si heureux pour un événement tout en étant extrêmement malheureux pour un autre! Un bonheur total, absolu qui n’efface pas pour autant une plaie encore ouverte, C’est un peu comme si on se dédoublait ! Difficile à exprimer ! Il y a des choses qu’on n’explique pas.
La vie continue, comme on se plait à le répéter pour se donner bonne conscience. Et pour moi aussi, la vie continue…Je passe mon temps entre la clinique pour voir ce nouveau petit être absolument adorable et mes activités…
Justement, aujourd’hui, j’ai préparé des pâtes et je cherche partout mon écumoire (tupperware). Il n’est pas à sa place dans l’un des pots en grès blancs accrochés au dessus de la gazinière (on vient juste de terminer la cuisine et je sais exactement ou se trouvent les objets)…je cherche quand même dans tous les placards, dans les autres pièces, dans le frigo, le congélo….rien ! Bizarre !
Je demande à mon mari
- Non, je ne m’en suis pas servi, il ne doit pas être loin
Pas d’importance, je vais chercher celui qui est dans la caravane (encore devant la maison)
Chaque jour, je passe un peu de temps à chercher ce maudit écumoire (ça ne disparait pas comme ça quand même !). Il m’arrive même de chercher dans le coffre à jouets des enfants, dans le garage….
Quelques jours plus tard, j’ai un peu « oublié » cette histoire d’écumoire (ça n’a pas vraiment d’importance au fond)…je suis en train d’essuyer la vaisselle et je m’apprête à remettre un objet dans le pot en grès blanc. Mon regard se fige : les deux écumoires sont côte à côte :
- Tu l’as retrouvé ?
- Quoi ?
- L’écumoire pardi !
- Non ! pourquoi ?
- regarde !
Mon mari et moi restons bouche bée ! Impossible de l’avoir remis à sa place machinalement. Je l’ai tellement cherché (ça ne peut pas être un enfant non plus…pas au-dessus de la gazinière !)
Etrange !!
A ce jour, je n’ai toujours pas d’explication !
L’histoire se poursuit !!!
Nous sommes à présent vers la fin juillet, un an plus tard…mon autre fille attend elle aussi un bébé qui doit voir le jour ces jours-ci. Elle vient passer ses journées à la maison avec son fils ainé (encore tout petit) pour ne pas être seule au cas où…
Un peu lasse (elle a légèrement dépassé la date présumée de l’accouchement), elle aimerait bien que son bébé pointe le bout de son nez aujourd’hui. Nous sommes le 25 et c’est le jour anniversaire de son frère.
Pour le repas, je prépare un rôti de bœuf et je promets à mon petit-fils que je ferai un délicieux hachis Parmentier le lendemain avec le reste du morceau…
Quelques heures plus tard, ma fille repart dans son « petit coin » de campagne, certaine qu’il se passera bien encore une journée avant d’aller à la clinique…et revient en trombe avec mari et enfant dans la soirée. Elle vient de « perdre les eaux » Il arrive !!
Bébé naitra à 11h55 exactement, le même jour que son oncle!
Tout ça pour revenir à mon hachis Parmentier !! Chose promise, chose due. Je, passe le reste du rôti dans le robot…et m’apprête à écraser les pommes de terre que je viens de cuire avec le presse-purée (tupperware), très pratique entre parenthèses. Il n’est pas à sa place dans l’un des pots en grès blancs accrochés au dessus de la gazinière… je cherche quand même dans tous les placards, dans les autres pièces, dans le frigo, le congélo….rien ! Bizarre !
Il a disparu ! Je me dis que j’ai dû le mettre dans la caravane avec tous les accessoires (elle est toujours à Piriac), mais c’est drôle de l’avoir emporté, ça ne me sert à rien là-bas !
Tant pis, je vais sortir le moulin à légumes. Je n’aime pas trop l’utiliser. Trop long, beaucoup de vaisselle…
Bref, le hachis est bon, tout le monde se régale ! On passe à la vaisselle. Mon mari lave et moi j’essuie.
- Quel tas de vaisselle ! lance-t-il
- Ben oui, avec le moulin à légumes forcément ! mais c’est parce que je n’ai pas mon….
Et là, ma phrase reste en suspens…je viens de tourner la tête vers les pots en grès pour prouver ce que je vais dire …et ce que je vois me terrifie (le mot est faible) :
le presse-purée est bien à SA PLACE dans le pot …en évidence …bleu parmi les objets gris !!
Je suis passée par toutes les couleurs ! Et je pense : c’est un signe de ma sœur ! Elle veut me féliciter pour cette naissance comme la fois précédente.
Il faut préciser qu’elle était conseillère culinaire chez Tupperware …mais si je dis cela, on va me dire que c’est complètement absurde !!!
A ce jour, je n’ai toujours pas d’autres explications !
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Belle journée à tous
Pour demain mercredi, voici une histoire de sorcière à raconter aux enfants.
Je sais, ça fait un peu peur ! On ne sait jamais, elle existe peut-être Tartalapraline !
Si vous aimez les histoires de monstres et de sorcières, c'est génial, moi aussi ! alors dites-le moi et je me ferai un plaisir d'en raconter d'autres.
Bizzzz à tous (surtout les enfants!)
Illustration : Philippe ...Merci à toi pour tes magnifiques dessins.
Tartalapraline
Tartalapraline vivait dans une grotte formée dans les rochers sur la côte bretonne. Toute la journée, elle passait son temps près de sa grande marmite noire pour préparer sa potion magique…mais, tandis que les autres sorcières confectionnaient des potions avec des ingrédients dégoûtants, bave de crapaud, araignées, souris et cafards, Tartalapraline, elle, ne jetait dans sa marmite que des douceurs et sucreries.
De très loin, les enfants étaient attirés par les effluves exquis du miel, du chocolat chaud, de la barbapapa, du nougat, et du chewing gum à la fraise qui s’en échappaient, remplaçant agréablement l’odeur familière du goémon séché sur les plages.
N’allez surtout pas croire que Tartalapraline était une gentille sorcière ! Non, non, non. Si sa potion ne contenait que les mets préférés des enfants, c’était uniquement pour les ensorceler et les faire venir jusqu’à l’entrée de sa grotte….Lorsqu’ils arrivaient, elle les invitait gentiment à venir s’asseoir à sa table, leur donnait un grand bol de sa pitance et finissait toujours par les retenir prisonniers. Pourquoi ?, mais pour les gaver jusqu’à ce qu’ils deviennent gros et gras….et ensuite les manger ! C’était une sorcière qui dévorait les enfants ! une ogresse quoi !
Parfois, elle allait elle-même sur les plages pour les chercher en se transformant en marchand de chichis et d’esquimaux glacés…
Un jour, un enfant plus malin que les autres, comprit qu’il s’agissait d’une sorcière - Il l’avait reconnue grâce à la grosse verrue qui déformait son nez et aux trois poils qui sortaient de son menton crochu - et puis, il avait lu dans un livre que le sucre n’était pas toujours bon pour la santé. Sa maman aussi lui avait dit que trop de bonbons, de gâteaux à la crème, glaces à la pistache et caramels au beurre salé de Guérande pouvaient provoquer de jolies caries sur les dents…et que ça pouvait faire très très mal !
Toujours est-il que cet enfant, un petit garçon du nom de Louwenn, comprit que cette dame qui lui offrait un grand bol de chocolat à la noisette et au nougat de Montélimar ne pouvait pas être si gentille que ça. Il y avait en elle quelque chose de bizarre…peut-être sa voix : trop mielleuse, sa robe : trop noire, son chapeau : trop pointu, sa figure : trop boutonneuse, ses cheveux : trop filasses ou simplement sa dent : elle n’en avait qu’une justement, ce qui signifiait bien sûr qu’elle avalait trop de sucreries elle-même.
Toujours est-il que Louwenn fit mine d’accepter la proposition de Tartalapraline. Il prit le bol, goûta la mixture et se mit à cracher
- Tu n’aimes pas mon chocolat ? lui demanda la sorcière.
- Si, bien sûr, mais il manque des céréales, lui répondit Louwenn ;
La sorcière fronça les sourcils et se dit que ce petit garçon était la proie idéale…il en demandait encore plus. Elle alla donc chercher une grosse poignée de céréales dans la cuisine qu’elle s’était aménagée derrière le rocher.
Louwenn prit une autre gorgée et fit une grimace épouvantable.
- Il manque de la confiture, fit-il dégoûté
La sorcière s’empressa d’ajouter une bonne grosse cuillerée de confiture de mûres.
- Il manque du miel, poursuivit-il en retroussant son nez dans une petite moue contrariée.
Satisfaite de constater que sa nouvelle victime allait grossir plus vite que les autres avec tout ce qu’il voulait ajouter dans son bol, Tartalapraline se précipita vers la ruche la plus proche pour prélever un maximum de cette délicieuse substance blonde et sucrée.
Quand il vit que la sorcière se mettait en quatre pour lui dégoter tous les ingrédients qu’il réclamait, Louwenn posa tranquillement son bol sur le sable en haussant les épaules :
- Quoi encore ! s’exclama la sorcière…qu’est-ce-que tu veux encore ? pesta-t-elle un peu fatiguée quand même de tous ces allers-retours.
- Il manque de la vanille, dit-il calmement.
- De la vanille ? et puis quoi encore ?
- C’est tout.
- C’est tout ?
- Oui…c’est tout ! mais cette vanille-là, on ne peut la trouver qu’à Madagascar. C’est la meilleure !
- A Madagascar ? évidemment, je n’y avais pas pensé. Qu’à cela ne tienne !! fulmina Tartalapraline en enfourchant son balai magique pour se rendre dans cette île lointaine.
Louwenn la regarda s’envoler au-dessus de l’océan, puis il scruta l’horizon jusqu’à ce qu’il ne distingue plus qu’un minuscule point noir dans le ciel…Il fouilla alors la grotte de fond en comble à la recherche de tous les enfants qui avaient disparus les mois précédents…Il découvrit bientôt une clé cachée sous un bocal rempli de
berlingots multicolores et une petite porte secrète tout au fond de la caverne. Il l’ouvrit et délivra une dizaine de petites filles et de petits garçons tous plus dodus les uns que les autres. Ils étaient si contents de sortir de leur prison qu’ils promirent de limiter leur consommation de friandises par la suite.
Quant à la sorcière, à l’heure qu’il est, elle est assise sur une plage de Madagascar à côté de son balai qui refuse toujours de prendre le chemin du retour. Dix mille kilomètres, c’est bien assez pour lui.
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