• Belle journée à tous,  sarcastic

     

    Des" coïncidences", des "signes" de toutes sortes font partie de notre vie quotidienne, mais nous n'y attachons pas souvent l'importance qu'ils méritent.

    Pour illustrer cela, je tenais à raconter cette petite anecdote qui m'est arrivée ce matin même.

    Je l'ai trouvée "étonnante",  très drôle, mais aussi très significative...et surtout je suis très heureuse d'avoir  "écouté le message" caché sous "ce signe" relativement clair...je suis persuadée que cela va m'être très bénéfique.

    A demain pour la suite du "noisetier"

    Bonne journée à tous

    Une bonne vue

     

       Le petit rituel du matin ! Qui ne l’a pas ? A chacun ses petites manies et je n’y échappe pas, loin de là. Si j’en parle aujourd’hui, c’est tout simplement parce qu’un tout petit « oubli » a littéralement modifié ma façon de voir les choses…

    Voilà ! En général : je me réveille, m’étire un peu, attrape mes lunettes posée à côté de moi, et pose un pied sur le sol, mais pas n’importe lequel,  le droit, parce que je tiens absolument à être de bonne humeur. Je sors de la chambre, descends les escaliers en faisant très attention de ne pas me prendre les pieds dans mon châle (un vieux souvenir de jeunesse m’obsède encore. Je me revois chaque matin dévaler les marches à cause d’une maudite ceinture de blouse qui dépassait des vêtements que j’avais dans les bras)…Ensuite dans l’ordre… passage aux toilettes, salle de bain et cuisine pour me préparer mon petit déjeuner (sacré celui-là).

    Voilà, vous savez à présent tout…ou presque…de mes principaux Troubles Obsessionnels Compulsifs matinaux.

     J’arrête là l’énumération de mes petites manies, parce que c’est à ce moment précis, ce matin, que je me suis aperçue que j’avais oublié mes lunettes. J’ai débuté la matinée sans elles et je n’ai rien remarqué ! J’ai même réussi à attraper dans la boite contenant les différentes  capsules de café,  celle que je prends habituellement et j’ai lu « Fortizio lungo ».

    Sur ce, mon mari est entré à son tour et m’a regardé tout surpris :

    -          J’ai oublié mes lunettes !

    -          Je vois ça ! (très drôle !)

    Rien d’extraordinaire, sauf que je me suis dit à ce moment-là, que je pouvais m’en passer de temps en temps.

    Après le petit déjeuner, je suis allée les chercher et les ai ajustées pour  allumer mon ordinateur …Quelques secondes d’attente et voilà ce que je découvre, très surprise :

     

     

    Il y a 181 ans naissait Ferdinand Monoyer

    En cliquant sur l’image, je tombe sur une biographie de Ferdinand Monoyer : né le 9 mai 1836 un physicien et ophtalmologue français, inventeur de la dioptrie et d'une échelle optométrique pour la mesure de l'acuité visuelle : l'échelle Monoyer.

    Il n’y a aucun doute, c’est un « signe » !

    Je me décide donc à utiliser mes lunettes uniquement pour lire et écrire.

    Cela me met d’excellente humeur, et une fois prête, j’attrape mon sac, y laisse volontairement mes « lorgnons » …juste pour « voir » si je peux les oublier …et commence ma journée par une petite balade.

    La coiffeuse, chez qui je vais avancer mon rendez-vous me regarde bizarrement (je souris en pensant qu’elle a remarqué quelque chose d’étrange sans savoir quoi).

     

    Tout me semble différent…je regarde autour de moi : l’herbe me parait plus verte (même si ce n’est pas vrai !), les distances sont plus réelles (ça, c’est vrai)  je remarque des détails que je n’ai pas l’habitude de « voir »…je revis littéralement !

          Bref ! Je suis tellement heureuse de m’apercevoir que je vois bien…les couleurs, les distances, les formes…tout me parait plus vrai…J’ai même fait une expérience idiote en regardant mes pieds…Je me suis trouvée, comment dire….plus « existante », plus « physique» …J’ai ajusté mes lunettes, et effectivement, avec elles, bien sûr, tout est plus net…mais aussi beaucoup rapproché, et cela à un petit caractère désagréable…

    J’en suis donc arrivée  à cette conclusion : Avec lunettes, tout est plus net, mais moins vrai…Je les gardai à longueur de journée pour une question pratique, malgré des maux de tête en fin de journée, des yeux fatigués…

    Je vais donc réapprendre à les « oublier » pour me sentir plus vivante lorsque je ne suis pas en train d’écrire ou de lire.

    J’ai redécouvert que j’avais des yeux !! Et ça fait un bien fou ! 

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  • Belle journée à tous,  sarcastic

    Bienvenus dans mon "armoire à histoires" ....étranges....réelles ou imaginaires....contes pour enfants...

    Aujourd'hui, découvrons ensemble le début "du mystère du noisetier", ou l'aventure extraordinaire vécue par trois enfants Sylvain, Mathis et Angélique..

    Premier volet donc aujourd'hui et la suite dans deux jours ...

    A mercredi donc pour la suite

    Et bien sûr, j'ai toujours besoin du témoignage des "enfants" qui fait l'expérience du " tapis volant"    

    Le mystère du noisetier

    La petite noisette

     

    -         Arrête de gigoter comme ça Sylvain, tu me donnes le tournis. Regarde comme il fait beau ! prend donc ton vélo et va faire un tour avant le repas.

    Sylvain ne se le fait pas dire deux fois. Sa grand-mère a raison. Il enfourche sa bicyclette, dépasse la place de l’église où il fait signe à son copain Mathis qui se rend à la bibliothèque comme chaque matin, et prend la  direction de la ferme des Poulains. Il connaît par cœur cette balade qui le mène chez son amie Angélique, une jolie brunette aux yeux bleus avec qui il passe presque toutes ses journées de vacances.

    Aujourd’hui cependant, sans savoir exactement pourquoi, il décide d’entrer dans un petit chemin de terre qu’il n’avait jamais remarqué auparavant. Il y fait très sombre malgré le soleil qui s’amuse avec les feuillages des gros chênes. Ces arbres centenaires surplombent les ronces et autres arbrisseaux qui longent l’allée.

    Soudain il distingue une maigre trouée dans la haie. Intrigué, il laisse son vélo dans le fossé et s’aventure à travers les broussailles sans se soucier des épines d’un églantier qui lui égratignent les cuisses. Au cœur du buisson, un noisetier attire son attention.

    Il adore les noisettes et scrute attentivement les branchages à la recherche du fruit convoité. Il ne distingue cependant qu’une seule noisette, mais de belle taille. Bien que ce ne soit pas encore la saison pour la récolte, il la cueille et la met dans la poche de son jean : «  je la mangerai ce soir » se dit-il en reprenant son vélo. Et, sans songer une seule seconde à rendre visite à Angélique, il retourne directement chez sa mamy.

         Accueilli par un délicieux gratin de macaronis - son plat préféré- il oublie sa petite aventure et passe le restant de la journée dans le jardin avec Mathis. Le soir venu, seul dans sa chambre, il quitte son jean pour se mettre en pyjama, et c’est à ce moment là que la petite noisette en profite pour s’échapper de sa poche et rouler sur le sol. Il la ramasse et s’aperçoit, bien surpris, qu’elle s’ouvre comme un écrin. Il découvre alors qu’elle contient une minuscule clé d’or. Dans le creux de sa main, celle-ci brille telle une étoile tombée du ciel. Il la tourne et la retourne, observe les fines ciselures de son anneau sculpté et décide finalement de l’enfermer dans sa boite à secrets.

     Cette nuit là, il a bien du mal à s’endormir. Il pense et repense à cette clé, se demandant bien quel mystère elle peut bien garder.

         Le lendemain, sa curiosité le pousse à refaire le même trajet. Il retrouve sans difficulté le sentier sombre, traverse à nouveau les broussailles sans se préoccuper des nouvelles écorchures qui lui picotent les cuisses, et retrouve sans peine « son » noisetier. Plus aucune noisette bien entendu. Légèrement déçu, il s’apprête à rebrousser chemin lorsque qu’il remarque que l’une des feuilles, un peu plus grande que les autres, a pris pour elle seule toutes les couleurs de l’automne : le brun, le rouge, le jaune, l’ocre et l’orange. Il la cueille et la dépose délicatement dans la poche arrière de son jean. «Elle est trop belle ! Je vais la coller dans mon herbier ce soir » se dit-il en reprenant son vélo.

          Ce soir-là, après le repas, il décide de monter se coucher sans même prendre le temps de choisir un ou deux livres dans la bibliothèque du salon. Il grimpe quatre à quatre les escaliers, sort  la feuille blottie dans la poche de son jean et la pose sur son bureau. Pour la première fois, il la fixe attentivement et constate qu’elle représente une petite carte. Ses couleurs semblent représenter des régions et ses nervures des chemins qui mènent à une minuscule tache toute ronde…et oui, il s’agit bien d’un plan !  Mais le plan de quoi ? Incrédule, il prend à nouveau sa boite à secrets et y enferme son nouveau trésor.

     Là encore,  Sylvain a bien du mal à trouver le sommeil. Il pense à Angélique qui doit s’inquiéter de ne pas l’avoir vu depuis deux jours, et aussi à Mathis à qui il n’a encore rien dit de son aventure…Mais a-t-il vraiment envie de les tenir au courant dès à présent ?  Pourtant, une certitude s’impose à lui :

    -         « Demain, j’irai à la ferme des Poulains », et il sombre dans un profond sommeil.

          Dès le lever du soleil, il décide d’enfourcher sa bicyclette et sans même s’en rendre compte, il se dirige vers le petit arbuste  qui ne contient plus de noisettes, ni même de feuilles rousses. Il remarque cependant un magnifique oiseau jaune à la gorge rouge qui tient dans son bec une enveloppe à peine plus grande qu’un timbre. Il s’approche, et l’oiseau laisse glisser le message dans sa main. Il le met aussitôt dans la poche de son jean : « je vais le lire ce soir » se dit-il en reprenant son vélo et en se dirigeant chez son amie Angélique qui l’accueille avec un large sourire.

    Ils passent la journée entre la mare aux canards pour distribuer généreusement des miettes de pain, le « pré du bas » pour croquer quelques pommes encore vertes et le champ du père Firmin pour construise une tente sous laquelle ils jouent à la dinette (uniquement pour faire plaisir à Angélique bien sûr) !

      Le soir, il se souvient de l’enveloppe et la décachète délicatement. Elle contient un minuscule morceau de parchemin sur lequel est écrit en lettres d’argent un message. Il le lit attentivement:

    «  Pour découvrir le Trésor de Jaune-rouge, le moineau, suis le chemin jusqu’au gros chêne roux»….C’est tout.

    Qu’est-ce-que ça signifie ? se demande Sylvain. Je n’y comprends strictement rien… Quel chemin ? Et qu’est-ce-que c’est que ce trésor ?

    Drôle d’histoire…là, il ne peut plus garder le silence, et se décide à tout raconter à ses amis dès le lendemain matin…A trois, ils découvriront certainement le moyen de découvrir ce fameux trésor…En attendant, il replie méticuleusement le feuillet qui ne tarde pas à rejoindre les autres trésors de son coffret….

      Cette fois, il glisse lentement dans un sommeil profond sans se poser de questions. Pourtant, pendant la nuit, il fait un rêve étrange. Il est en train de suivre le petit oiseau jaune à la gorge rouge qui lui a délivré le message…il traverse des broussailles qui lui écorchent les jambes et transforment son tee-shirt en lambeaux. Il longe un ruisseau dont il entend le clapotis ainsi que le son mélodieux d’une cascade, puis il franchit un fragile pont de bois, et  pénètre dans une forêt de pins avant de se retrouver dans une clairière. Il regarde tout autour de lui, l’oiseau a disparu et seule une cabane de planches apparait dans un recoin.  Il s’approche…et…dring !!! Zut ! Le réveil !

    Encore tout ensommeillé, il se lève, descend les escaliers quatre à quatre, avale son petit-déjeuner qui l’attend sur la table de la cuisine, passe dans la salle de bain pour se brosser les dents et …non !  Il prendra une douche ce soir ! Il se contente de se frotter le bout du nez avec un gant de toilette. En sortant, il croise sa mamy qui rentre avec un panier de haricots verts fraichement cueillis. Il  lui dépose un bisou sur la joue : « Je vais voir Mathis » lui annonce-t-il comme s’il s’agissait d’un événement hyper important, et s’éclipse à la vitesse de l’éclair sur son vélo.

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  • Belle journée à tous,  sarcastic

     

    Les anecdotes "insolites" ont jalonné ma vie (la vôtre aussi, j'en suis certaine!) et il me semble important de les écrire pour ne pas les oublier.

    Vous êtes très nombreux à connaître celle qui va suivre....Mais, en attendant les autres, je pense que sa place est ici....J'y pense souvent tant elle me rappelle mes parents !

    J'aimerais également partager vos expériences si le cœur vous en dit

    Demain, le début d'un nouveau petit conte pour enfants.

    Etrange coïncidence

    La mer (mère) reprend sa pierre

     

        Nous sommes le 30 juillet 1987, quelques mois seulement après un terrible accident de voiture qui a emporté brutalement nos parents dans une rue de Nantes.

    Ce jour-là, comme chaque jour pendant l’été, je suis assise sur une plage de la côte bretonne, un lieu que j’affectionne particulièrement parce que j’y ai passé toutes mes vacances depuis mon enfance. Ce lieu, je le connais comme si j’y étais née. C’est là que je viens me ressourcer dès que je le peux, un lieu que j’aime parce qu’il me rappelle mes parents, nos longues journées sous un pommier, les interminables parties de tarot ou de belote dans la caravane ou nos escapades dans un canot breton pour relever les casiers et les filets dès l’aube. Je n’oublierai jamais non plus les incontournables retours de pêche où, invariablement nous devions tendre les filets pour ôter un à un les petits crabes entortillés dans les mailles…

    Toute à mes souvenirs, je m’aperçois que j’ai perdu l’aigue-marine de la bague que je porte à mon doigt, et quelle bague !!! La bague de fiançailles de ma mère ! Je suis très étonnée, très déçue et surtout terriblement en colère contre moi d’avoir perdu quelques mois seulement après l’avoir mise à mon doigt, cette pierre que ma mère a portée trente huit ans sans problème.

     Je cherche partout où je suis passée depuis le matin…rien ! Je refais le chemin en long, en large et en travers…rien ! Je retourne tous les petits trous de rochers ou j’ai cherché des palourdes la veille (au cas où je l’aurai perdue plus tôt que je ne l’imagine !)…évidemment, rien !!!

    Il semblerait que ma mère ait voulu reprendre sa pierre…dans ce lieu qu’elle affectionnait tant elle aussi !

    Pour me rassurer un peu, je me dis qu’il s’agit peut-être d’un signe et je revisite tous les souvenirs des moments heureux que j’ai passés avec mes parents sur le terrain qu’ils louaient à l’année et où nous passons encore nos vacances.

    Je commence par l’immense pommier qui a connu toutes nos histoires depuis notre enfance. Situé à la gauche du terrain, il était caché de la route et nous protégeait de tous les regards indiscrets et des intempéries. Sous ses branches, nous avions construit une petite « guitoune » pour abriter le frigo et la gazinière, et une grande table de bois nous rassemblait tous (ainsi que tous les amis de la famille) pour de longs repas et des discussions à rallonges. Je regarde sous la table, dans tous les recoins de la cabane et même au pied de l’arbre…rien !

    Tiens, mais c’est vrai, derrière elle, il doit rester un vieux casier abîmé par le temps…Je m’approche et ne découvre que les souvenirs des petites soles qui faisaient le régal des enfants, des gros dormeurs et même d’un sympathique homard que nous avions dégustés avec tant de gourmandise…et …je souris en y repensant….Je me revois avec mon beau-frère le jour où nous nous sommes retrouvés assis sur le bord du canot breton, les jambes en l’air parce qu’un énorme congre venait d’atterrir à l’intérieur.

    Sur la plage, je reste des heures à écouter le murmure des vagues, je m’installe sur le rocher à tête de chien que j’ai choisi pour regarder le large et la côte…Piriac, ce si joli village où nous passions des heures à flâner dans ses ruelles, au marché et au  manège où nous emmenions les enfants pour de longues soirées – huit enfants et une dizaine de tours de manège chacun – quand j’y repense !!

    Bref, pendant trois jours, je ne pense qu’à rechercher cette pierre, je fouille partout, je me lève avec cette idée, déjeune avec elle, me couche avec elle et dors avec elle…mais rien ! Cela devient une véritable obsession ….

     Le troisième jour, je me réveille avec une seule pensée : mon frère, de retour d’un voyage au Népal,  a promis de venir nous voir…je l’attends avec impatience et me lève tôt pour aller faire quelques emplettes au marché, préparer un bon petit repas et organiser un peu son arrivée comme il se doit…et là ! Enfin, j’oublie un peu cette maudite pierre.

    Mon frère arrive enfin, et je ne pense qu’à écouter les récits incroyables de son voyage, me laissant un peu aller à la magie d’une telle aventure ! Ses longues randonnées dans les montagnes abruptes, ses rencontres avec les habitants dans des endroits oubliés du monde, pauvres, mais tellement humains : « Nous avons été reçus dans une famille qui nous a offert son bien modeste repas, ne gardant rien pour eux…nous étions gênés, mais ils insistaient » raconte-t-il «  quand nous sommes partis, nous avons voulu leur offrir quelque chose à notre tour, mais la seule chose qu’ils désiraient c’était que nous les prenions en photo afin de ne jamais les oublier « …J’avoue qu’à ce moment, ma pierre est bien loin, que son importance a bien disparue…Je m’en veux même de lui avoir accordé une telle importance au point d’avoir passé trois jours à la chercher. Les objets ont-ils plus de valeur que l’être humain ?

     -          Je vous ai ramené un petit souvenir, annonce mon frère en nous présentant à ma sœur et moi deux magnifiques coffrets en pierre sculptée.

    Ma sœur ouvre son coffret et découvre à l’intérieur une ravissante bague qui lui va à ravir J’ouvre le mien et je reste bouche bée… Il contient quatre petites pierres, deux minuscules rubis rouges, une jolie pierre ovale blanche…et une aigue-marine….identique en tous points à celle que j’ai perdue (même coloris, même taille, mêmes ciselures, mêmes facettes…). En tremblant, je la pose sur la bague. Elle épouse parfaitement l’intérieur des griffes !!!!!

    -          « Quand l’as-tu achetée ? » Je pose cette question avant même de le remercier tant je suis ébahie.

    -          « Il y a trois jours, juste avant de partir « me répond tranquillement mon frère…c’est-à- dire le jour même de la disparition de la pierre. L’heure était-elle la même. Est-ce un hasard ? Pourquoi a-t-il choisi une pierre plutôt qu’un gadget comme d’habitude ? et pourquoi cette pierre précisément ? de cette taille ? et pourquoi n’a-t-il pas inversé les cadeaux ? et pourquoi cette date ? et surtout….à des milliers de kilomètres de l’endroit où je me trouvais ???

     Que de questions ! Ne serait-ce pas seulement un genre de transmission de pensée ? un signe de l’au-delà ?

    Personnellement, je pense que ma mère a voulu récupérer sa pierre (trop chargée en émotions) pour m’en envoyer une qui serait bien à moi.

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  • Belle journée à tous,  sarcastic

    Voici la suite de l'histoire que j'ai publiée hier "le village Tristoune".

    Demain une autre histoire - mystérieuse - cette fois, et surtout bien réelle (certains la connaissent peut-être!)

    Je continue bien sûr l'écriture... et pour ma prochaine "histoire étrange", j'ai besoin du témoignage  des "enfants" (à l'époque)  qui ont vécu une aventure extraordinaire qu'ils reconnaitront si je la nomme "le tapis volant" (au-dessus du terrain de foot)

    A vos crayons donc pour me donner, chacun de votre côté ce dont vous vous rappelez de cette (mes)aventure.

     

    Suite et fin de "la forêt silencieuse"

    Le village tristoune

     

          Après son aventure en forêt, notre petit lutin au bonnet rouge et aux chaussures vertes poursuivit son chemin. Il traversa les bois, suivit un cours d’eau qui serpentait au milieu des champs, parcouru plusieurs kilomètres sur les routes sinueuses des collines et prit plaisir à longer une rivière sur un long chemin abrité par des peupliers qui n’en finissaient pas de murmurer sur son passage.

      Ses pas le guidèrent ainsi vers un petit village qu’il trouva bien tristounet. Avec leurs volets clos, les maisons semblaient inhabitées, de même que les jardins et les rues complètement désertes.

      Il décida sur-le-champ que cela devait changer, et tout de suite.

        Il se dirigea vers la chapelle et poussa de toutes ses forces la lourde porte de bois noircie par le temps. Elle grinça lugubrement et s’ouvrit avec peine. A l’intérieur, il faisait très sombre, mais notre lutin ne s’effraya pas et se dirigea tranquillement vers les escaliers qui montaient au clocher. Là, il vit deux cordes sur lesquelles il tira très fort, et les cloches se mirent à sonner. Il trouva leur son si ravissant qu’il les fit résonner dans tout le village en inventant la plus jolie des mélodies. C’est alors que la chapelle s’illumina et fut entourée d’innombrables et minuscules libellules aux ailes légères et transparentes.

       C’était si prodigieux que tous les habitants ouvrirent leurs volets en même temps avant de sortir de leurs maisons. Ils firent connaissance avec leurs voisins qu’ils voyaient très rarement et commencèrent à discuter, deviser, plaisanter, rire et même fredonner ensemble la ritournelle que leur inspiraient les cloches de la chapelle vers laquelle ils se précipitèrent.

       Depuis ce jour, les maisons restent toujours ouvertes et les habitants organisent chaque année, dès que le printemps pointe le bout de son nez, une grande fête sur la place principale du bourg…

      Pour le remercier, le maire du village, un petit bonhomme moustachu aux lunettes argentées, lui offrit un magnifique gilet jaune orné de grelots qui tintent et qui préviennent de son arrivée  quand il leur fait l’honneur de passer au village.

      Tout heureux, le petit lutin au bonnet rouge, aux chaussures vertes et au gilet jaune orné de grelots poursuivit son chemin.

    Tout en sifflotant et en écoutant le son de ses grelots tout neufs, il remarqua que ses pas l’arrêtèrent dans un immense jardin en friche.

    Quel dommage, se dit tristement notre lutin en se demandant comment redonner à cet espace sa fonction première : un joli potager agrémenté d’une grande variété de plantes et de fleurs.

    C’est à cet instant précis qu’il entendit un gazouillis au-dessus de sa tête :

    -         « Petit lutin triste, chante si tu veux que ce jardin regorge de bons fruits, de savoureux légumes, de fleurs multicolores et d’arbres fruitiers que nous aurons tant de plaisir à visiter» lui dit le rouge-gorge de la forêt.

    Amusé le lutin se souvint du jour où il donna lui-même ce conseil aux oiseaux de la forêt et cela le fit rire aux éclats …ce qui malheureusement ne modifia en rien le pauvre jardin.

    Il réfléchit en se grattant la tête et conclut finalement que le rouge-gorge avait raison. Il entonna un chant céleste que sa marraine la fée lui avait appris dans sa jeunesse. La perfection du timbre de sa voix attira tous les animaux de la forêt qui se précipitèrent pour l’écouter en défrichant la parcelle de terrain le plus naturellement du monde. Les oiseaux surgirent eux aussi en grand nombre pour semer une quantité incroyable de graines  issues de tous les coins du monde.

    Jamais les villageois n’avaient connu un jardin si étonnant ! Il regorgeait de fruits les plus juteux, d’aromates aux fragrances envoûtantes et de légumes fondants parmi lesquels les fleurs les plus rares se faufilaient, embaumant à des kilomètres à la ronde.

     Pour le remercier, le doyen du village, un très vieil homme aux rides profondes qui ne se déplaçait jamais sans sa canne, lui offrit un adorable pantalon de taffetas bleu avec de larges poches pour y entasser des graines qu’il distribuera partout où il passera.

      Tout heureux, le petit lutin au bonnet rouge, aux chaussures vertes, au gilet jaune orné de grelots et au pantalon de taffetas bleu aux larges poches poursuivit son chemin.

      Tout en sifflotant et en remplissant ses poches de graines qu’il venait de cueillir, il s’arrêta dans la grand-rue et se dit qu’il était bien dommage de voir si peu d’animations dans les rues du village. Il eut une idée. IL appela le garde- champêtre et lui dit :

    -         « Garde-champêtre, joue du tambour si tu veux que les habitants profitent pleinement de leur village ».

    Le garde-champêtre fit rouler ses baguettes sur son tambour et tous les habitants affluèrent, les uns avec des brassées de fleurs qu’ils venaient de cueillir, d’autres avec des paniers remplis de salades, tomates ou haricots, d’autres encore avec des corbeilles remplies de thym, de marjolaine, de basilic ou de safran. Ils déposèrent leur chargement sur le trottoir et ils échangèrent entre eux leur récolte. C’est ainsi que naquit ce qu’on appelle de nos jours « un marché ». On vit ce jour-là et tous les autres qui suivirent, de nombreux badauds venir de la ville et de tous les villages avoisinants.

    Le petit village tristoune est à présent l’endroit le plus visité du monde. Si vous lui rendez visite, vous le reconnaîtrez facilement avec ses effluves délicats, ses cloches qui carillonnent à chaque changement d’heure et ses jardins hors du commun.

     

     

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  • Belle journée à tous,  sarcastic

    Ouvrir un blog, ce n'est pas évident (merci ma puce !)...mais voilà, je ne savais pas où ranger les histoires, contes et récits que j'écris, et j'ai enfin trouvé la solution.

    Vous trouverez donc pêle-mêle, le fruit de mon imagination (contes pour enfants) et les histoires réelles que j'ai vécues et qui ont un caractère, disons...insolite.

    Pour commencer voici un petit conte que tout le monde connait ...mais il faut bien le ranger quelque part ....c'est la toute première que j'ai écrite :

     

    Bienvenus dans mon armoire à histoires

     

     

    La forêt silencieuse 

     

                Il était une fois, il y a de cela très, très, très longtemps, un petit lutin gris qui vivait dans une immense forêt

                 Un beau jour d’automne, il se rendit compte qu’il était triste, terriblement triste : d’abord parce qu’il se trouvait vraiment trop gris, et aussi parce que la forêt était décidément trop silencieuse. Il décida sur-le-champ que cela devait changer, et tout de suite.

                 Il aperçut un petit animal gris qui voletait de branche en branche sur un frêle sapin, il l’appela, et lui dit : « Petit oiseau gris, chante si tu veux que tes plumes prennent de jolies couleurs »

                 Le petit oiseau essaya, essaya encore, mais dut se rendre à l’évidence, il n’y arrivait pas. D’un air coquin, le petit lutin sortit de son gros sac un oiseau de terre qu’il avait fabriqué lui-même, et souffla dedans : il ne se passa rien. Il se mit à pleurer et ses larmes emplirent le petit oiseau de terre. Alors, notre lutin souffla, souffla, et une magnifique chanson sortit de son bec. Le petit oiseau fit de même : il souffla, souffla, siffla, siffla tant qu’il se mit à chanter. Toute la forêt s’en souvient : On vit ce jour-là les notes danser autour de lui en l’enveloppant de merveilleuses couleurs… 

                 Depuis ce jour, les oiseaux n’arrêtent plus de chanter, même quand il pleut…Pour remercier le petit lutin, le roi des oiseaux, le rouge-gorge à l’époque, lui offrit un magnifique bonnet rouge. Tout heureux, le petit lutin au bonnet rouge, poursuivit son chemin. 

                 Tout en sifflotant, il vit une cigale grise qui se balançait sur une feuille d’olivier. Il l’appela et lui dit : « Petite cigale grise, chante si tu veux que tes ailes prennent de jolies couleurs » 

                 La petite cigale essaya, essaya encore, mais dut se rendre à l’évidence, elle n’y arrivait pas. D’un air fripon, le petit lutin sortit de son gros sac une crécelle qu’il avait fabriquée lui-même, et la fit tourner au-dessus de sa tête : Il ne se passa rien. Il se mit en colère, et la fit tournoyer avec force dans les airs si bien qu’un drôle de son s’en échappa. En entendant cela, la petite cigale grise tout heureuse se frotta les ailes de plaisir…elle chantait !!! Toute la forêt s’en souvient : On vit ce jour-là les notes danser autour d’elle en l’enveloppant de fils d’or et d’argent…Depuis ce jour, les cigales craquettent tout l’été, même quand il pleut…Pour remercier le petit lutin, la reine des cigales lui offrit de jolies et minuscules chaussures vertes qui font cric cric cric lorsqu’il marche sur les feuilles sèches de la forêt. 

                 Tout heureux, le petit lutin au bonnet rouge et aux chaussures vertes, poursuivit son chemin. 

                 Tout en sifflotant et en écoutant le « cric, cric, cric » de ses pas sur les feuilles sèches qui tapissaient la forêt, il remarqua la cime des arbres qui s’agitait légèrement : le vent sans doute…il l’appela et lui dit : « Vent, chante si tu veux que les arbres prennent de jolies couleurs »

                 Le vent essaya, essaya encore, mais dut se rendre à l’évidence, il n’y arrivait pas. D’un air malicieux, le petit lutin sortit de son gros sac des clochettes qu’il avait fabriquées lui-même et les fit tinter…il y arriva ! Le vent l’imita en caressant doucement les feuilles des arbres, et la mélodie qu’il jouait était si belle ! Si belle ! Que toute la forêt s’en souvient. Alors là, on ne sait pas pourquoi, le petit lutin émerveillé sortit de son gros sac des maracas, et des gouttes de pluie se mirent à tomber dans un doux flic floc, flic floc très agréable, ce qui amusa notre lutin qui secoua les instruments de plus en plus fort. La pluie devint de plus en plus forte elle aussi, et de plus en plus violente, énervant le petit lutin qui ne savait plus quoi faire : il sortit de son gros sac des cymbales et les frappa vivement l’une contre l’autre. L’orage éclata, grondant, et éclairant la forêt d’une lumière vive, si éclatante qu’elle effraya le petit lutin qui ne sortit plus rien du tout de son gros sac, se contentant de se cacher la tête dans ses mains. 

                 C’est alors que le silence revint… 

                 Puis, toute la forêt se remit à chanter et danser en s’habillant de toutes les couleurs de l’automne : le vert et le jaune, l’ocre et le brun, le rouge et le roux, l’or et l’argent. 

                 C’était il y a très, très, très longtemps, mais la forêt s’en souvient encore. Si vous lui rendez visite, écoutez-là, elle vous racontera sûrement cette histoire. 

     

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